Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020
Profsamedi/ Didon de la farce Mar 25 Aoû 2020 - 10:04
@Caly Morgan
Caly Morgan a écrit:
.../... Plutôt : "Cassio utilisait la pyromancie, et contre un pourfendeur de dragon d'eau, ça craignait pour lui". Et encore, à ce moment-là, on saura déjà que Cassio utilisait ce type de magie... .../...
Tout ce que tu décris me fait penser à Pokeon Go le jeu sur smartphone, avec des centaines de Pokemon chacun appartenant à des classes de types différents, eau, plantes, dragon, métal... possédant des attaques immédiates différentes electrik, poison, tec. et des sous-attaques (différées) différentes qui sont plus ou moins fortes selon l'adversaire, la météo etc. Ca donne une complexité dans laquelle on a vite fait de se perdre. Je suis depuis longtemps au LVL 40 dans le jeu et j'y joue depuis le début et c'est pile poil ce que tu décris dans ce que tu appelles des tournois ou des combats, comme dans les duels en arène du jeu ou en PVP. Ce que je peux dire, c'est que même avec des tableaux à multiples entrées, on ne s'y retrouve que très difficilement. Alors évidemment, ça permet de multiples combinaisons et c'est intéressant. Mais c'est un jeu. Pas un roman. De mon point de vue, je ne sais pas si j'arriverais à m'y retrouver dans un tel univers dans un livre. Maintenant, si tu fais ça, certainement est-ce que tu as tes raisons et que tu ne dis pas tout pour ne pas divulgâcher (qu'est-ce que j'adore ce mot... )
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Caly Morgan/ Homme invisible Mar 25 Aoû 2020 - 10:08
Bonjour, bonjour
N'ayant pas forcément le temps ce matin (et pas avant ce soir), je vais déjà répondre à un ou deux commentaires, et je reprendrai tout à l'heure.
Kal'
Je sais bien que des types de magie seul ne vont pas faire qu'un univers soit complexe. Alors, niveau conflit... Je ne suis pas d'accord. J'ai déjà lu des livres (je ne sais plus comment on les nomme), où tu n'as pas réellement de conflit, où tu suis juste des personnages dans leur vie. Bien que l'intrigue ici ne soit pas palpitante, j'ai accroché.
Kal" a écrit:
"est-ce que, dans le fonctionnement de ma magie, l'organisation sociale de mes mages, j'ai suffisamment de sources de conflits" ?
Dans le fonctionnement de ma magie ? Des sources de conflits ? Euh... Non. Pourquoi faire ? Dans l'organisation sociale de mes mages ? Oui, même si ce n'est pas un conflit de cet ordre qui va apparaître.
Kal' a écrit:
Jean-Philippe Jaworski, auteur de Gagner la guerre (Prix Imaginales 2009) - Les Moutons électriques « Aux sources d'un roman d'imaginaire, il faut cultiver un désir d'évasion qui servira de carburant créatif à l'écriture. Ensuite, il s'agit de définir un sujet, c'est-à-dire la combinaison d'un thème, d'une esthétique et d'un traitement narratif. L'univers et le personnel de la fiction doivent être cohérents, mais rester au service de l'histoire. Même pour de l'imaginaire, la documentation n'est pas à négliger. Reste l'essentiel : le travail. L'inspiration est une maîtresse volage, le talent n'est qu'un atout subalterne ; ce sont la qualité et la régularité du travail qui feront la différence. »
Je trouve que tu te contredis avec cette citation. "Même pour de l'imaginaire, la documentation n'est pas à négliger". Alors, oui, je suis prête à travailler.
Kal' a écrit:
La question à se poser n'est pas "combien j'ai de types de magies", mais : - Quels conflits possibles ? Qu'est-ce que la magie va apporter à mon histoire ? A mes personnages ? A leur progression ? Est-ce que ma magie affecte leurs relations les uns avec les autres ? - Comment vais-je montrer ma magie au lecteur ? Comment et quand leur expliquer (ou pas) son fonctionnement pour que ces informations soient au service de l'histoire et pas juste un exposé un peu pénible ?
Ici, je pense qu'il y a un petit quiproquo. J'ai déjà 10 000 mots écrits pour cette histoire (oui, je sais, c'est rien en comparaison avec un roman terminé (et même parfois pas achevé) en tout cas, ce n'est rien par rapport avec ce que j'ai déjà pu écrire avant ce projet). Donc, je ne crée pas mon univers avant d'écrire. Je construis mon univers en même temps que j'en ai besoin. J'ai d'abord eu besoin d'avoir un repère spatial, poser les choses : j'ai fait ma carte. Si maintenant je viens avec mes types de magie, c'est parce que je commence à en avoir besoin. Si je n'ai pas de magie, je n'ai pas d'histoire. La magie fait partie intégrante de l'univers, elle se retrouve dans l'air, dans le sol, les arbres, l'eau, etc. Sinon, oui, la magie affecte les relations entre mages. Les conflits possibles ? Il y en a tellement que même si je voulais faire une liste exhaustive, je ne pourrais pas. Pour ta deuxième question, je ne veux pas leur poser une encyclopédie de magie. Je fais mon tableau parce que j'ai besoin de tout coucher sur "papier". Je ne pense pas expliquer le fonctionnement de la magie, je ne trouve pas ça indispensable, ou peut-être via des évènements qui ont lieu, pas le raconter comme ça. Hop, je veux que vous sachiez donc je vous écris tout ça... Non merci. Pour les sous-types de magie, car c'est ce que 160 est censé évoqué dans mon hypothèse, je ne développerai dans l'histoire, en montrant et pas en expliquant, que justement, ça serve et pas être là pour dire d'être là. Donc, déjà, j'irai progressivement. Puis, je ne vais pas vous mettre un nouveau sous-type à chaque page.
Kal' a écrit:
Décide que tu pourras ajouter autant de types que tu veux lorsque tu en auras besoin dans son histoire, lorsque ton scénario te le demandera.
Comme dit plus haut, je construis mon univers en même temps que j'en ai besoin La liste détaillée n'est que pour moi ^^ Mais, personnellement, même si je me réfère généralement pas aux documents fournis dans un livre (sauf pour la carte), j'aime bien pouvoir aller regarder lorsque j'ai fini ma lecture.
Flora
Flora a écrit:
Pourquoi ? Le divertissement ne repose pas uniquement sur l'énorme diversité des créatures, de la magie ou des plantes... J'ai déjà lu une saga où les personnages affrontaient le même ennemi avec les mêmes armes pendant des générations, et ça ne m'ennuyait pas
Le divertissement ne repose pas uniquement sur la diversité, je le comprends bien. Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que nous sommes en désaccord. Par exemple, lire la saga que tu présentes ne m'intéresse pas, dans la manière où tu l'as présentée bien entendu.
Oryctérope
Encore des comparaisons XD Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave.
Bien trouvé pour le shônen ! C'est de là que me vient mon inspiration, même si l'anime en question n'est pas mentionné.
Oryctérope a écrit:
En revanche, là où j'ai un doute te concernant, c'est que la structure narrative d'un roman n'est pas du tout la même que celle d'un shônen. En l'occurrence, cette histoire de tournoi, c'est vraiment le fondement narratif du shônen (affrontements contre des méchants toujours plus forts pour devenir hunter/hokage/buter le roi rouge/rendre son corps à Al/j'essaie de me rappeler le pitch de Bleach et de One Piece mais je m'en souviens plus Razz ...). Mais c'est pas du tout celui du roman de fantasy, et je pense que ce genre de squelette ne fonctionne pas dans ce cas. (mais c'est un autre débat)
Pourtant, pour la structure, ça a déjà été fait, même si je n'en ai pas encore lu. J'ai une amie qui m'a tellement recommandée les livres qui sont basés sur un anime... Peut-être pas un shonen, ça je le conçois. Néanmoins, je trouve que dire que le format n'est pas fait pour, c'est se mettre des limites. Et j'estime que dans la création, tu n'as pas de limite. Après, je peux me tromper, mais sans essayer, je ne pourrai pas savoir.
Oryctérope a écrit:
Bref, sinon: - avoir un univers très complexe et détaillé: oui, pourquoi pas? en fait, je ne vois aucun inconvénient à cela. - à condition de ne pas en faire un catalogue chiant (Tolkien si tu m'entends... oui j'ai lu le Silmarillion en entier) - et de s'en servir habilement pour servir l'intrigue, sans forcément le dévoiler entièrement.
Donc moi, sur le papier, 160 types de magie, ça ne me paraît pas aberrant. Le tout est de savoir ce que tu vas en faire... et de comment tu vas réussir à manier ces concepts sans larguer ton lecteur. (c'est toujours pareil, en fait: y a pas de mauvaise idée, y a que de mauvaises façons d'exploiter ses idées)
Je ne vais pas faire un catalogue, une encyclopédie ou une anthologie (Silmarillion), je pense montrer que ce dont j'ai besoin dans l'histoire et de manière progressive. Je vais essayer de trouver la bonne manière de faire tout ça
Et c'est ma dernière réponse avant ce soir ^^ Passez une bonne journée ^^
Nombre de messages : 4420 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008
Kal'/ Der grüne Fennek Mar 25 Aoû 2020 - 10:25
Le "conflit" c'est n'est pas forcément un combat ouvert avec des gens qui se tapent dessus. Ca peut être intérieur aussi, un personnage religieux qui doute de sa foi par exemple, c'est déjà quelque chose de "conflictuel" car le perso est tension entre deux idées.
Citation :
Dans le fonctionnement de ma magie ? Des sources de conflits ? Euh... Non. Pourquoi faire ? Dans l'organisation sociale de mes mages ? Oui, même si ce n'est pas un conflit de cet ordre qui va apparaître.
Parce que le conflit est la source de l'intrigue. Dans Naruto par exemple, tu as du conflit partout : Orochimaru et ses plots, les rivalités entre villages, Dark Sasuke et son histoire torturée. Avec la magie par exemple, une source de conflit typique c'est la rareté de la ressource : s'il n'y a pas assez de magie pour tout le monde et que tout le monde en veut, forcément les gens vont être prêts à faire des choses pour l'obtenir, ce qui va les opposer à d'autres gens, et ça fait une intrigue. Autre type de conflit : une magie est interdite pour la raison X, mais elle est très puissante et des gens vont donc trouver rentable de tenter le coup malgrès tout, ce qui va forcément les mettre en opposition avec les gens en faveur de l'interdit. Et donc ça va générer une intrigue. Troisième exemple de conflit : la magie dévore le corps du mage qui l'utilise. Du coup un mage doit toujours faire le choix entre exercer son pouvoir au risque de se blesser ou s'abstenir. Ici le conflit est d'avantage intérieur, on joue avec l'idée de sacrifice, et à chaque fois que la magie va pouvoir résoudre une situation le personnage (et les lecteurs) doivent se demander si c'est la seule solution, si le sacrifice en vaut le coup... ce qui est source de tension, et la tension c'est essentiel pour maintenir l'intérêt.
Pour l'organisation sociale, là aussi c'est très varié : - Y a-t-il une hiérarchie des mages ? Comment arrive-t-on en haut ? Quels conflits sont provoqués par cette hiérarchie ? Y a-t-il des catégories qui sont exclues ? Ex : rivalités pour le même poste, échelons du haut qui écrasent ceux du bas, apprenti qui ne peut devenir maitre qu'en tuant le maitre d'avant... - Comment les mages sont-ils perçus dans le monde ? Sont-ils rejetés, ont-ils au contraire énormément de pouvoir ? Sont-ils utiles à la société, ont-ils des ennemis, se battent-ils entre eux ? Ex : Les mages sont pourchassés par l'Inquisition => source d'intrigues possibles.
Petite note, quand on parle d'univers complexe et quand je dis que ça ne dépend pas du nombre de types de magie : c'est la complexité de la société qui fait la complexité de l'univers, pas le nombre de types de magies. Le poids de l'Histoire, l'impact de la géographie, les classes, l'organisation politique (et surtout son impact sur les personnages), les coutumes... et comment tout ça interagit avec ta magie.
Je pense que Jaworski, quand il parle de documentation, parle plutôt de faire des recherches à côté (et notamment des recherches historiques car contrairement à notre imagination, l'Histoire est *toujours* logique). Etant donné qu'il écrit en ce moment une série qui se passe chez les Gaulois et qui est historiquement extrêmement juste, cette interprétation de sa citation me parait plus crédible.
EDIT : bon une note sur le Silmarillion parce que ça me chiffonne. 1) Tolkien n'a jamais voulu publier le Silmarillion. Le Silmarillion était un ensemble de textes tellement inachevés que des chapitres entiers ont été écrits à partir de notes, sans utiliser le texte de Tolkien lui même. Dans le Silmarillion il y a des histoires que Tolkien aurait pu publier et qui, elles, seraient des romans fonctionnels (Les enfants de Hurin, la Chute de Gondolin, le Lai de Luthien). Ce qui ne m'empêche pas de trouver le chapitre sur les Hobbits dans le Seigneur des Anneaux totalement imbuvable. 2) Le Silmarillion n'est pas un premier roman et le Silmarillion n'est pas le livre d'entrée dans l'univers. les lecteurs ne vont lire le Silmarillion qu'après le Hobbit et/ou le Seigneur des Anneaux. Il doit être perçu comme un livre d'univers plus que comme un roman, un peu à la façon de l'encyclopédie sur le monde de Game of Thrones. Du coup ça n'a pas trop de sens d'agiter le Silmarillion comme exemple de ce qu'il ne faut pas faire pour un roman vu qu'il ne sert pas à ça
Nombre de messages : 2858 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017
Tengaar/ (de Dunkerque) Mar 25 Aoû 2020 - 10:50
Caly Morgan a écrit:
Prenons, Flash, un sujet que je maîtrise. Ce n'est pas un livre, mais je n'ai pas de livre comme exemple sous la main. Donc, dans Flash, Barry affronte des méta-humains. S'il n'y avait que 5 types de méta-humains, on s'embêterait sévère...
Je n'ai pas lu l'intégralité du topic mais en fait, dans Flash, ce n'est pas complexe : le spectateur retient juste "méta-humains" voire "méta-humain dont les pouvoirs dépendent de ce que la personne faisait au moment de la vague d'énergie" et point barre. Partant de ce principe simple, tu peux varier les dits-pouvoirs à l'infini mais ces pouvoirs ne constituent pas une complexité de compréhension.
Par contre, si les modes d'acquisition de ces pouvoirs dépendaient de chaque type de pouvoir (ex : les méta-humains capables de se déformer le sont parce qu'ils ont été touché trois fois par une comète, les métas humains électriques parce qu'ils ont bus une potion, les métas humains avec une super force parce qu'ils ont été touché par la vague noire en faisant une danse de la pluie etc.) là tu as une vraie complexité.
Dire, j'ai des mages et chaque mage a un type de pouvoir ce n'est pas complexe. Dire j'ai des mages, chaque mage a un type de pouvoir qui dépend de son école ce n'est pas complexe non plus. Dire j'ai des mages mais les nécromanciens n'acquièrent leur pouvoir que si leur mère a un pouvoir d'eau et leur père un pouvoir de feu mais que les grand-parents ne sont pas invocateurs et que dans la ligne familiale il n'y a pas d'alchimiste, là c'est complexe.
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arthurbouloc/ Tycho l'homoncule Mar 25 Aoû 2020 - 14:43
petite remarque rapide. Dans un univers qui aborde la magie, il y a 2 possibilités. Soit il y a des règles floues (harry potter par ex) et dans ce cas, la magie est bien pratique pour justifier un peu tout et n'importe quoi. Mais il est d'autant plus difficile de faire une bonne intrigue que l'on ne peut pas s'appuyer sur les limites de la magie pour mettre des bâtons dans les roues des personnages. Et le lecteur sera tout le temps en train de se poser la question de pourquoi ils n'ont pas fait ça en utilisant la magie.
Soit il y a des règles précises, ce qui donne des billes pour élaborer l'intrigue car la magie donne des possibilités mais a aussi des limites. Après, tout l'art réside dans le fait d'exposer ces règles sans trop être rébarbatif. Même 50 types de magie, ça n'a d'intérêt que si ça intervient vraiment au cours de l'histoire. Rien n'empêche de dire qu'il en existe plein mais que là tu ne présente que les quelques principaux, utiles à l'histoire. Ca te permet éventuellement d'en garder sous le pied pour d'autres histoires dans le même univers. Et ça te permet d'avoir des règles très précises pour toi pour éviter les incohérences dans ce roman ou dans des futurs.
Il y a une vidéo du tropeur qui en parle assez bien
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fleur-de-lyss/ Double assassiné dans la rue Morgue Mar 25 Aoû 2020 - 15:02
Salut!
La magie, c'est toujours un peu foireux dans les romans donc tu as raison de prendre le temps d'élaborer quelque chose de bon. Je crois n'avoir lu qu'un ou deux romans où la magie était développée sans incohérence.
Mais du coup, je trouve que les pistes que tu mets en place n'ont pas spécialement d'intérêt dans leur principe général, parce que tu restes dans des énormes classiques. La magie élémentaire, à 12 ans je n'en pouvais déjà plus. Alors c'est vrai que tu auras quelques irréductibles fan de fantasy qui aimeront, mais tu restreindras énormément ton public avec ce genre de choix. Parce que oui, le back-ground a son importance, mais si c'est pour créer des elfes, des nains, des dragons, des naïades et des centaures, je préfère que l'auteur évite de s'étendre. Après, tout est dans la réalisation, mais du coup, ce système magique n'a de chance de m'intéresser que si l'intrigue est vraiment très intéressante, parce qu'une magie de ce type sera pour moi un malus.
Alors construis ta magie autant que tu veux, pour peu que ça ne parasite pas le roman. C'est pour moi un peu comme un bestiaire: tu peux avoir plein d'animaux si ça t'amuse, pour peu que je n'ai pas à utiliser un lexique ou à retenir des noms bizarres (que je ne retiendrai pas). Par contre, ne néglige surtout pas les autres aspects. Si cette magie n'est pas mise en lien avec un urbanisme, un système politique, économique et social, ton univers paraîtra quand même pauvre et amateur.
Pour répondre à ta question "à quel point peut-on complexifier?" Je dirais : autant que tu veux, tant que tu parviendras à le rendre sans que le lecteur n'ait à faire d'efforts pour comprendre et retenir.
Invité/ Invité Mar 25 Aoû 2020 - 16:06
Je ne vais pas revenir sur tous les points parce que je suis d'accord avec les remarques qui ont été faites donc on va éviter les redites
Par contre, il y a un point qui me chiffonne plus que les autres.
Quand tu dis que si tous les personnages ont les mêmes pouvoirs on va se faire chier, je ne suis pas d'accord. J'ai très peu de culture littéraire sur des combats magiques donc je citerais des mangas et séries d'animation. Prenons Avatar le dernier maître de l'air. Ça va vite, il n'y en a que quatre. On pourrait dire cinq avec le métal mais un maître du métal est forcément un maître de la terre : donc on reste sur quatre. Des combats, il y en a des tas. Avec juste quatre éléments. Et pourtant, on ne s'ennuie pas. Parce que l'intrigue est plutôt bien menée, que les personnages évoluent, que les possibilités au court d'un combat sont presque infinies. Surtout quand on découvre que les maîtres de l'eau peuvent utiliser l'eau contenue dans les plantes ou dans le sang et ne sont donc jamais vraiment désarmés. Même chose dans Shaman King. Des combats, il y en a des tas, vue que c'est quand même le principe de l'histoire. Mais même si les personnages ont tous recours à des esprits différents pour les aider, on retrouve toujours un peu les mêmes choses : les trucs qu'on lance, tout ce qui tient du bouclier, de l'épée, etc.
Bon, du coup Shaman King me conduit naturellement à un autre truc qui me chiffonne un peu. C'est quand tu dis que s'empêcher d'appliquer la trame d'un shonen à un roman c'est limiter sa créativité, etc. En fait, la narration d'un manga ne peut pas s'appliquer à un roman et ne peut pas s'appliquer à un film. Pourquoi ? Parce que les procédés narratives sont différents. Il y a des choses qui fonctionnent avec des cases et qui ne fonctionnent pas avec une caméra. C'est pour ça qu'on parle d'adaptation (et pas de transposition ?). Par exemple : dans un manga shojo, Oogami-shojo to kuro ooji, l'héroïne doit montrer une photo de son petit ami à ses copines. Mais il y a un couac : c'est une vantarde qui n'a pas de petit ami. Donc elle décide de prendre en photo un beau mec dans la rue. Dans le manga (et dans l'animé où la réalisation fait que ça fonctionne bien aussi) on voit donc le visage dudit mec dans son téléphone et, dans la case suivante, elle en train de prendre la photo : l'effet comique vient du fait qu'elle se trouve à genre 30cm du type, en fait. Cette scène très précise n'est servie que par le découpage en cases. En film, ça ne fonctionnerait pas du tout : le mec verrait forcément venir l'héroïne de suuuuuuuuper loin, et en plus un tel montage pour un live-action ferait un peu kitsh. Donc l'adaptation cinématographique a modifié cette scène. Et ça fonctionne. Tout ce long discours pour dire que, en fonction du format, il y a des codes et des techniques narratives qui permettent de ménager le suspens (ou comment dans Detective Conan les réalisateurs nous ont fait croire qu'une femme était la méchante déguisée alors que c'est une flic), et qu'on ne peut pas appliquer sur d'autres formats.
Concrètement, un tournoi en manga ça fonctionne hyper bien et ça se fait beaucoup (Shaman King, Yu-Gi-Oh, Sousei no Onmyouji...) mais sur de nombreux aspects une transposition en roman serait très indigeste !
Nombre de messages : 4420 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008
Kal'/ Der grüne Fennek Mar 25 Aoû 2020 - 16:57
Arthurbouloc : Je pense qu'à la base Harry Potter est à classer dans les systèmes "durs" qui justement ont plein de règles... que JKR n'a pas suivies et a allègrement transgressé d'un tome à l'autre. Et que du coup ce serait presque plus un exemple de système dur qui tourne mal dès qu'on gratte un peu.
Nombre de messages : 23 Âge : 23 Localisation : Belgique Pensée du jour : Dilemme, dilemme Date d'inscription : 24/08/2020
Caly Morgan/ Homme invisible Mar 25 Aoû 2020 - 22:31
A tous ceux qui liraient les premières lignes : vous pouvez juste m'appeler Caly
Je m'excuse aussi pour ce pavé. Je suis désolée, mais bon répondre à tout le monde me demande des mots, des mots et des mots :') Et pour les fautes, vu l'heure, je détourne toutes responsabilités. Je m'en vais me cacher XD
Agent Seven
Tout est dans le probablement. En parlant de probabilité, on a beaucoup moins de possibilités d'avoir des répétitions quand on en a 50 (ou hypothétiquement 160) que quand on en a 5.
Agent Seven a écrit:
J'ai beaucoup de livres où la magie est une composante essentielle et je suis en train d'écrire un roman où c'est également le cas. Et là, je lis ce que tu veux faire, et je me dis que je trouverais ça chiant et que d'autres lecteurices trouveraient ça chiant. Et j'avoue que je me demande comment tu ne trouves pas ça chiant toi-même.
Ici, je vais être clair. Ce qui est chiant (pour reprendre ton terme) pour une personne ne l'est pas forcément pour un autre. J'aime qu'on soit franc avec moi, je préfère ça, même. Par contre, si il y a bien une chose que je n'aime pas quand on m'expose son avis, c'est quand on utilise des mots de ce type : chiant. C'est... comment dire ? Péjoratif. Que ça ne te plaise pas, ne t'intéresse pas, je peux aisément le comprendre. Chacun a ses propres goûts après tout. Par contre, que tu te permettes de dire : "et que d'autres lecteurices trouveraient ça chiant. Et j'avoue que je me demande comment tu ne trouves pas ça chiant toi-même." alors que tu ne sais rien de mon projet, ou plus précisément de cette partie-là, je trouve ça fort. Tu ne sais pas quel type de tournoi il s'agit, si c'est pour le divertissement ou si cela a un autre but. Ou peut-être les deux. Mais ça, tu n'en as aucune idée. Normal, tout exposer en long et en large serait trop long et n'aurait strictement aucun intérêt. Tu ne sais pas un dixième de mon projet et tu te permets de juger. D'ailleurs, je ne te demande pas de juger mon idée, je demande conseil. Alors, vu que tu aimes donner des définitions, je vais me permettre de faire pareil. Conseil : Recommandation donnée à une personne sur une situation/évènement. Quel conseil je demande ici, tu me diras ? Peut-être n'ai-je pas été assez claire dans mon post. Je demandais si un univers pouvait être trop complexe, et si c'était le cas donc, donner des pistes. Donc, ici, le chiffre de 160 était hypothétique, et le 50 un grand maximum.
Agent Seven a écrit:
Et puis, 160 magies, est-ce des types de magies qui comprennent chacun des sorts et des effets, ou ce sont justement 160 sorts?
Je pense ici qu'il est nécessaire de rappeler qu'il est important de bien lire et de comprendre le sens des mots. Dans cet extrait ci-dessous, j'aimerais que tu me dises où j'ai parlé de sorts ?
Caly Morgan a écrit:
Ce qui fait que pour un type, j'ai 16 sous-types (et j'ai pas fini). En imaginant que j'ai 16 sous-types par type en moyenne, ça me fait 160 magies différentes.
Bon, peut-être as-tu mal compris, ce n'est pas grave. Magie n'est pas égal à sort, non. Mais j'ai simplifié ces 16 sous-types pour en faire 8, en ayant décidé que j'allais trop loin (même pour moi).
Agent Seven a écrit:
1. J'ai la forte impression, et comme je le dis, ce n'est qu'une impression, que tu es venu exposer une problématique surtout pour qu'on te rassure, qu'on te dise que tout baigne avec ton idée. Je ne t'en veux pas, moi aussi ça m'arrive des fois. Mais voilà, tout baigne pas et ça t'a froissé alors tu te trouves des excuses pour dire que ton idée marche. Moi aussi je faisais ça avant. Ah, j'assume beaucoup de choses, n'est-ce pas? Je devrais pas. Désolée.
Je vais reprendre dans l'ordre. Ce n'est bien qu'une impression. En aucun cas je suis venue dans l'espoir qu'on me rassure. Je n'ai pas été froissée, je pense juste qu'on n'arrive pas à se comprendre (mais ça je poursuivrais en commentant ton deuxième point). Le "on" désignant toutes les gentilles personnes étant passées me donner leur avis. Je ne suis pas du genre à me trouver des excuses pour que mon idée marche. Je peux te l'illustrer par un évènement de ma vie : Je rêvais de devenir vétérinaire depuis que j'étais enfant, j'ai essayé. Je bossais 45h/semaine, pour te donner une idée. Je n'ai pas essayé de me trouver des excuses pour persévérer dans des études qui n'étaient visiblement pas pour moi, au risque de foncer dans le mur. Donc, non, je ne fais pas ça. Par contre, je trouve très chouette que tu assumes tout un tas de choses. Franchement, c'est génial. Plus de gens devraient le faire. Ne t'excuse donc pas
Agent Seven a écrit:
2. Les autres essaient de t'exposer leur opinion à l'aide de comparaisons. Quand on parle de comparaison, on dit que deux choses ont des choses en commun, mais qu'elles diffèrent aussi. C'est pour illustrer un propos plus facilement, si tu veux. Mais tu ne les comprends pas, ou tu ne veux pas les comprendre. À mon avis, c'est de la pure mauvaise foie de ne pas comprendre la comparaison avec Harry Potter. Et celle avec les routes ne me semble pas difficile à saisir non plus.
Ici, je suis désolée, mais je ne ferai pas dans l'ordre. S'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est qu'on me traite de personne de mauvaise foi (parce que oui, ici on ne parle pas de l'organe ). Parce que non, je ne suis pas de mauvaise foi. C'est juste que, comme je le disais plus haut, je n'ai pas dévoilé un dixième de mon projet. Donc, je comprends ce qu'on m'explique dans la comparaison, là, pas de souci. Juste, je ne vois pas en quoi ça s'applique au mien. On me dit que je ne dois pas faire un truc indigeste, ce qui est, somme toute, logique. Qui a dit que je souhaitais exposer en long, en large et en travers mon système de magie, incluant classe et sous-type ? Pas moi en tout cas. Mais c'est ce que vous semblez comprendre. Ou alors il y a vraiment un énorme quiproquo. Je vais reprendre la comparaison avec la route. Parce que, oui, présenter de cette manière, ça ne paye pas de mine. Mais ajoutons maintenant que c'est un visionnaire et qu'il veut relier toutes les régions, même les plus pauvres, et que certains Nobles puissants (vous pouvez les appeler comme vous le souhaitez) complotent pour anéantir ses projets, ralentir ses travaux, et pourquoi pas encore couper sa tête en dernier recours ? Tout d'un coup, là, ça parle beaucoup plus, non ?
Agent Seven a écrit:
Tu peux utiliser plusieurs sorts dans ton roman. On s'en fout. Tu peux même leur donner des noms, mais ce qui nous intéresse, c'est le résultat. Si un mage utilise sa voix pour, pas besoin de le dire, on le sait qu'il utilise sa voix puisqu'il doit parler. Ce qui va être intéressant, c'est de voir d'un mage utilise sa voix et l'autre non. Les lecteurices vont bien se rendre compte du système de magie sans qu'on leur lance un manuel de supposons 160 magies en pleine figure.
Tu penses que huit magies élémentaires, c'est peu ou répétitif, eh bien, pas du tout! Si tu as la magie de l'électricité, mais que tu ne songes qu'à lancer des éclairs, c'est toi qui te limites. On s'en fout que ce soit un pourfendeur qui utilise sa voix, en fin de compte.
Le résultat, dis-tu ? Je suis malheureusement désolée, mais en tant que lectrice, j'aime lire un monde complexe (magie, politique, société, etc.). Je ne pense pas être la seule, mais nous ne partageons pas ce trait commun visiblement. Donc, un mage Vox ne parle pas. Oui, il utilise sa voix, mais non, il ne parle pas. Voilà ce dont je parlais quelques lignes plus haut. Il y a quiproquo. Je n'ai au grand jamais parlé de leur balancer un manuel indigeste de mes magies, de tout leur plaquer comme ça une fois pour toute dans les dents. Non, j'ai parlé de mettre une annexe avec toutes les magies répertoriées, parce que j'aime bien, moi, à la fin de ma lecture, aller zyeuter ce que l'auteur a créé. Ca peut être une liste de personnages de mythologie, de créatures de son cru, je n'en ai pas besoin dans ma lecture. Mais j'aime quand même bien regarder ce que l'auteur nous a laissé comme documentation quand annexe il y a. En effet, il y a bien de l'élektromancie. Ca va, je pense que le nom parle de lui-même et que c'est assez simple ? Je ne pense pas qu'à lancer des éclairs, non. Il y a bien plus. On peut prendre le contrôle de l'électricité, jouer sur l'électricité statique aussi, et sûrement d'autre encore auquel je n'ai pas songé.
OK. Non, on ne se fiche pas qu'un pourfendeur utilise sa voix. Dans l'organisation sociale des mages, cela a toute son importance et dans le déroulement des évènements aussi. Mais comme je l'ai dit, je ne peux pas tout dévoiler ici, ça ne servirait à rien à part écrire un synopsis dans les grandes ligne.
Mokkimy
J'aurais peut-être dû plus soigner ma présentation. Pourtant, sur le discord où je me trouve depuis plus longtemps (décembre 2019 plus précisément), j'ai fait un copier/coller et ils ont tout de suite compris où je voulais en venir. Après, c'est pas grave.
J'ai encore simplifier deux choses hier, après, je travaille : je note mes idées, me relis, corrige, simplifie ce que je crée dans mon world-building. Ce que je sais, c'est que j'ai besoin d'un certain nombre de magie. Pourquoi ? Parce qu'il y a un grand tournoi. Pourquoi est-ce qu'il y a ce tournoi ? Pour trois grosses raisons.
1. C'est un point très important dans le développement personnel de mon personnage principal. 2. C'est un évènement qui a lieu tous les deux ans pour départager les pays. Les meilleurs ont de grosses récompenses. 3. Sans ça, il n'y a pas de partie suivante.
Je pourrai encore en citer d'autres, mais ça n'a pas grand intérêt.
Mokkimy a écrit:
Perso, j'aime bien la métaphore du bus que j'utilise aussi pour les romans "j'ai 50 personnages principaux différents". Si on remplit un bus avec cinquante personnages, moi en tant que lectrice, je vais peut-être retenir, allez... dix prénoms grand max, les trois premiers rangs. Cinq six, si je ne suis pas concentrée. Tous les autres, je ne m'y intéresserais pas dans le détail, ce seront des éléments du décor, les inconnus du fond du bus que je n'irai pas voir.
J'adore ta métaphore. Je veux m'en servir comme fond, pour accompagner les évènements que ce soit au début du roman ou à la fin, tout en y allant progressivement. Mon but n'est pas d'assommer le lecteur en faisant du bourrage de crâne.
Mokkimy a écrit:
Cependant, tu peux toujours en ressortir une du bus si t'as besoin et le lecteur pourra se dire, sans chercher à comprendre plus que ça "ah oui, tiens, c'est une des cinquante sortes de magie, c'est vrai."
C'est peut-être bête, mais c'est tout à fait cet effet-là que je veux obtenir. Parce que je ne sais pas encore comment je vais présenter les choses et arriver à faire ceci.
Pour mon annexe, je pensais le faire pour le lecteur. Je m'explique ici comme je l'ai fait plus haut : J'ai déjà lu je ne sais pas combien de roman avec des annexes. Je ne les utilise jamais pendant ma lecture. Cependant, quand j'ai fini, j'aime bien aller regarder ce que l'auteur nous a laissé comme information. On peut voir ça comme une petite manie de ma part.
AnnaJustyna
En effet, bien trouvé : c'est de là que je tire mon inspiration. Je me doute bien que je ne me facilite pas la tâche. Voyons, il faut toujours faire compliquer quand on peut faire simple :') Je pense bien utiliser des mots simples, qui parlent d'eux-mêmes et y aller progressivement. Ne montrer qu'un type, au moment où j'en ai besoin, en glissant des informations ici et là en même temps que l'histoire. Je ne souhaite pas expliquer, mais c'est sûr que j'ai tapé haut dans la difficulté ahah
Ce n'est pas mon premier livre, même si je suis nouvelle. Je ne vais pas mentir : je n'en ai fini aucun ; à part des nouvelles. J'écris depuis sept ans. Donc je pense que j'ai les armes. On verra, au pire, je m'adapterai en conséquences. Je réécrirai des passages entiers s'il le faut, rajouterai des évènements supplémentaires s'il le faut. Je compterai sur ma bêta pour me donner le niveau d'indigestion
J'espère que tu auras le courage ! J'espère que ton projet te servira en tout cas, mais c'est une bonne idée d'aller de "simple" à "complexe".
ProfSamedi
J'ai beaucoup rigolé en voyant ta comparaison avec Pokémon Go. Je vais d'abord te poser quelques petites questions, pour être certaine : est-ce que tu as commencé avec cette application-là ? Parce que, soyons clairs, ça n'a rien à voir ni avec le manga/anime ni avec les jeux originels même si j'aime bien Pokémon Go dans une moindre mesure.
Je te rassure : ça n'a rien à voir avec Pokémon.
Mes types par exemple consiste en la magie élémentaire : Élektromancie, hydromancie, phytomancie, géomancie et j'en passe.
Dans Pokémon, tu n'as pas de sous-type, mais juste des associations de type, ce qu'on appelle le double type. Pour Lokhlass, il est eau et glace. La météo ne change rien au Pokémon, mais selon la météo où tu l'as attrapé et seulement dans Pokémon Go, cela augmente ses capacités.
ProfSamedi a écrit:
Je suis depuis longtemps au LVL 40 dans le jeu et j'y joue depuis le début et c'est pile poil ce que tu décris dans ce que tu appelles des tournois ou des combats, comme dans les duels en arène du jeu ou en PVP. Ce que je peux dire, c'est que même avec des tableaux à multiples entrées, on ne s'y retrouve que très difficilement. Alors évidemment, ça permet de multiples combinaisons et c'est intéressant. Mais c'est un jeu. Pas un roman. De mon point de vue, je ne sais pas si j'arriverais à m'y retrouver dans un tel univers dans un livre. Maintenant, si tu fais ça, certainement est-ce que tu as tes raisons et que tu ne dis pas tout pour ne pas divulgâcher (qu'est-ce que j'adore ce mot... )
Je répète : ce n'est pas comparable avec Pokémon. Mon tournoi ne sera pas constitué que de combat, mais je n'en dis pas plus pour ne pas tout "divulgâcher" :') Après, je ne vais pas faire de tableau faible contre faible, juste reprendre, par exemple, dans l'annexe : Géomancie : terre, sable, roche En aucun cas vous n'en aurez besoin dans la lecture, c'est ce que je vise en tout cas. Si besoin de retravail il y a pour cela, retravail il y aura.
Kal'
D'accord, tu étends le terme conflit à tout ça. Je nomme ça élément perturbateur/péripétie
Kal a écrit:
Citation :
Caly Morgan a écrit:
Dans le fonctionnement de ma magie ? Des sources de conflits ? Euh... Non. Pourquoi faire ? Dans l'organisation sociale de mes mages ? Oui, même si ce n'est pas un conflit de cet ordre qui va apparaître
Parce que le conflit est la source de l'intrigue. Dans Naruto par exemple, tu as du conflit partout : Orochimaru et ses plots, les rivalités entre villages, Dark Sasuke et son histoire torturée. Avec la magie par exemple, une source de conflit typique c'est la rareté de la ressource : s'il n'y a pas assez de magie pour tout le monde et que tout le monde en veut, forcément les gens vont être prêts à faire des choses pour l'obtenir, ce qui va les opposer à d'autres gens, et ça fait une intrigue. Autre type de conflit : une magie est interdite pour la raison X, mais elle est très puissante et des gens vont donc trouver rentable de tenter le coup malgrès tout, ce qui va forcément les mettre en opposition avec les gens en faveur de l'interdit. Et donc ça va générer une intrigue. Troisième exemple de conflit : la magie dévore le corps du mage qui l'utilise. Du coup un mage doit toujours faire le choix entre exercer son pouvoir au risque de se blesser ou s'abstenir. Ici le conflit est d'avantage intérieur, on joue avec l'idée de sacrifice, et à chaque fois que la magie va pouvoir résoudre une situation le personnage (et les lecteurs) doivent se demander si c'est la seule solution, si le sacrifice en vaut le coup... ce qui est source de tension, et la tension c'est essentiel pour maintenir l'intérêt.
Pour l'organisation sociale, là aussi c'est très varié : - Y a-t-il une hiérarchie des mages ? Comment arrive-t-on en haut ? Quels conflits sont provoqués par cette hiérarchie ? Y a-t-il des catégories qui sont exclues ? Ex : rivalités pour le même poste, échelons du haut qui écrasent ceux du bas, apprenti qui ne peut devenir maitre qu'en tuant le maitre d'avant... - Comment les mages sont-ils perçus dans le monde ? Sont-ils rejetés, ont-ils au contraire énormément de pouvoir ? Sont-ils utiles à la société, ont-ils des ennemis, se battent-ils entre eux ? Ex : Les mages sont pourchassés par l'Inquisition => source d'intrigues possibles.
OK. Pour le fonctionnement du monde magique, j'ai bien des sources de conflit, je ne l'avais pas vu de ce point de vue. Je pensais mettre ça dans l'organisation sociale. Quand je dis que ce n'est pas un conflit de cet ordre qui va apparaître, c'est-à-dire que l'intrigue principale ne se basera pas là-dessus. En effet, quand je lis tes questions pour l'organisation sociale, je remplis tout ce qu'il y a là. Mais il faut dire que je ne m'embête pas de tant de détails, je ne classifie pas toutes mes idées.
Pour Jaworski, c'est tout à fait possible que ses propos soient sujets à interprétation. Je comprends ton point de vue.
Je me permets de rajouter une chose, parce qu'apparemment je n'ai pas été assez claire dans mon post de départ. Je ne compte pas faire d'encyclopédie, de tableau auquel on devra se référer, je parlais juste d'ajouter cela à la fin, comme certains autres auteurs le faisaient (parce que moi j'aime bien voir ça dans les livres et lire les annexes à la fin de ma lecture).
PS : Pour le Silmarillion, je n'ai fait que répondre à la personne qui l'a mentionné (même si ce n'est pas un roman).
Tengaar
Alors, peut-être que certains ne retiennent que le terme méta-humain, ce n'est pas mon cas. Et derrière ce terme, il y a quand même plein de choses. Hum, j'ai pas dit que j'allais aller jusqu'à ce point non plus. Mais tout s'articule autour. Sans magie, mon monde n'existe pas. Mais si on pinaille, je peux utiliser le mot diversifié. Est-ce que ça te convient mieux ? Sinon, oui, le type de magie s'acquière différemment (école, créature, apprenti). Il y a même de rares mages qui naissent avec des capacités.
Arthurboulok
Je me poserais plus tard pour regarder posément tout ça et y réfléchir, plus regarder ta vidéo.
Enirtourenef
Bon, pour ton exemple reprenant Avatar, ça ne va pas marcher avec moi parce que je n'ai pas accroché ^^' Je conçois qu'on a pas toujours besoin d'avoir beaucoup de types/créatures/autres pour faire une histoire, mais ça dépend de ce qu'on a besoin pour son histoire. Quand je parlais de mes 16 sous-types, c'est parce que dans élémentaire, j'avais hydromancie et chaque pouvoir différent (eau, vapeur, etc.) avait son propre nom. On monte vite haut. Mais j'allais trop loin donc j'ai diminué.
Alors, je ne comprend pas trop ton exemple avec tes cases ^^' J'arrive pas trop à visualiser. Je n'ai pas dit que j'allais écrire un roman comme on fait un shonen. C'est déformer mes propos. J'ai dit que c'était dans le même style. En plus, des anime ont déjà été adapté en roman. Je n'ai pas dit que j'allais écrire un anime/shonen. Mais un roman, donc je respecte les codes du roman. En plus, si, c'est se mettre des limites dans la création. Je peux prendre un exemple tout simple ici :
Celui qui aurait dit au Moyen-Âge qu'un jour on appuierait sur un bouton et qu'un petit "soleil" (ampoule) s'allumerait dans la pièce, on l'aurait pris pour un fou. Or, maintenant, on le prendrait pour un visionnaire. Je ne dis pas que je suis une visionnaire. Peut-être que je me plante. Mais je ne le saurais pas tant que je n'ai pas essayé. Et quelque chose qui n'est pas possible pour quelqu'un ne l'est pas forcément pour quelqu'un d'autre
J'ai désormais répondu à tout le monde. J'espère avoir été claire, si besoin de détails, n'hésitez pas. Je pense vous parler brièvement de mes types et sous-types de magie quand j'aurai fini (sans vous sortir d'encyclopédie bien entendu).
Passez une bonne fin de soirée
EDIT : J'ai oublié une personne. Ce sera pour demain, désolée ^^'
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Matrix/ Blanchisseur de campagnes Mer 26 Aoû 2020 - 5:15
Moi je te dirais n'écoute pas les gens qui veulent te limiter et qui n'aiment pas créer ou réfléchir. Si tu veux créer une arborescence de magie avec un nombre important de combinaison, fait le : utilise un logiciel de graph, amuse toi à créer tout ce que tu veux.
Par contre, que toi, Dieu de ton univers, tu connaisses les lois et les 160 types de magie (sur le bout des doigts), c'est la base. En revanche, les gens de ton univers non. On ne connaît pas, même de nos jours, toutes les lois de la physique. Ensuite, le lecteur n'a pas forcément la mémoire ou l'envie d'ingurgité tout, donc il faut utiliser ton univers sans le dire, c'est comme ça qu'on voit qu'un univers à une profondeur, il y a une maîtrise du fond sans jamais le montrer entièrement, comme un iceberg...
A titre personnel, ça m’intéresse par curiosité ta classification magique, je ne sais pas si tu as prévu de le montrer ou non...
Nombre de messages : 4420 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008
Kal'/ Der grüne Fennek Mer 26 Aoû 2020 - 11:31
Matrix a écrit:
Moi je te dirais n'écoute pas les gens qui veulent te limiter et qui n'aiment pas créer ou réfléchir. Si tu veux créer une arborescence de magie avec un nombre important de combinaison, fait le : utilise un logiciel de graph, amuse toi à créer tout ce que tu veux.
C'est vrai que sur un forum d'écrivain la majorité des gens présents n'aiment ni créer, ni réfléchir On se demande bien comment certains ici ont fini des romans en étant si limités dis donc !
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Caly Morgan/ Homme invisible Mer 26 Aoû 2020 - 22:35
Hoya Hoya !
Fleur-de-Lyss
fleur-de-lyss a écrit:
Salut!
La magie, c'est toujours un peu foireux dans les romans donc tu as raison de prendre le temps d'élaborer quelque chose de bon. Je crois n'avoir lu qu'un ou deux romans où la magie était développée sans incohérence.
Mais du coup, je trouve que les pistes que tu mets en place n'ont pas spécialement d'intérêt dans leur principe général, parce que tu restes dans des énormes classiques. La magie élémentaire, à 12 ans je n'en pouvais déjà plus. Alors c'est vrai que tu auras quelques irréductibles fan de fantasy qui aimeront, mais tu restreindras énormément ton public avec ce genre de choix. Parce que oui, le back-ground a son importance, mais si c'est pour créer des elfes, des nains, des dragons, des naïades et des centaures, je préfère que l'auteur évite de s'étendre. Après, tout est dans la réalisation, mais du coup, ce système magique n'a de chance de m'intéresser que si l'intrigue est vraiment très intéressante, parce qu'une magie de ce type sera pour moi un malus.
Alors construis ta magie autant que tu veux, pour peu que ça ne parasite pas le roman. C'est pour moi un peu comme un bestiaire: tu peux avoir plein d'animaux si ça t'amuse, pour peu que je n'ai pas à utiliser un lexique ou à retenir des noms bizarres (que je ne retiendrai pas). Par contre, ne néglige surtout pas les autres aspects. Si cette magie n'est pas mise en lien avec un urbanisme, un système politique, économique et social, ton univers paraîtra quand même pauvre et amateur.
Pour répondre à ta question "à quel point peut-on complexifier?" Je dirais : autant que tu veux, tant que tu parviendras à le rendre sans que le lecteur n'ait à faire d'efforts pour comprendre et retenir.
Comment ça, toujours un peu foireux ? Je t'avoue que je ne comprends pas trop ce que tu entends par là ^^' Mal construit ? Incohérence ?
Je reste dans des classiques parce que j'ai donné comme exemple la partie sur la magie élémentaire ? Étant donné que ce n'est pas la moitié de ma magie, je pense que je ne me cantonne pas qu'au classique. Puis, je sais pas trop comment tu sais quel type de magie il y a dans un livre avant de l'avoir lu ? ^^'
Bah zut alors ! J'ai des dragons, de la magie élémentaire (mais pas que !), des démons, et encore d'autres choses.
Pas de nom bizarre, lexique non obligatoire. Je sais pas trop comment la mettre en lien avec l'urbanisme, pour ce qui est de la politique, du système économique et de la société, j'ai.
D'accord ! Merci beaucoup pour ton avis. Je vais bosser pour que ça se lise "tout seul".
Matrix
Matrix a écrit:
Moi je te dirais n'écoute pas les gens qui veulent te limiter et qui n'aiment pas créer ou réfléchir. Si tu veux créer une arborescence de magie avec un nombre important de combinaison, fait le : utilise un logiciel de graph, amuse toi à créer tout ce que tu veux.
Par contre, que toi, Dieu de ton univers, tu connaisses les lois et les 160 types de magie (sur le bout des doigts), c'est la base. En revanche, les gens de ton univers non. On ne connaît pas, même de nos jours, toutes les lois de la physique. Ensuite, le lecteur n'a pas forcément la mémoire ou l'envie d'ingurgité tout, donc il faut utiliser ton univers sans le dire, c'est comme ça qu'on voit qu'un univers à une profondeur, il y a une maîtrise du fond sans jamais le montrer entièrement, comme un iceberg...
A titre personnel, ça m’intéresse par curiosité ta classification magique, je ne sais pas si tu as prévu de le montrer ou non...
Pour la première partie, à moins que je me trompe, j'ai l'impression que la plupart des réponses viennent de personnes aimant des mondes ou du moins des systèmes simples. Un logiciel de graph(ique) ? XD
L'univers, ce que je crée, ne doit servir que de fond, et être montré plutôt qu'expliqué, en gros ? C'est ce qu'on m'a conseillé, et c'est ce que je pensais faire.
J'ai proposé de revenir ensuite avec mes différents types de magie, je peux te l'envoyer en MP si ça t'intéresse.
Kal'
Je pense pas qu'il disait ça dans ce sens-là, mais plutôt dans le sens où vous préfériez un système plus simple que ce que je proposais. Sinon, pour répondre à autre chose, il y en a sûrement qui préfère avoir un monde déjà tout fait, comme le nôtre
Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019
Leasaurus Rex/ Terrible terreur Mer 26 Aoû 2020 - 23:20
Ne pas confondre système complexe et inutilement compliqué, ou simplicité et simplisme. Et ne pas préjuger des goûts de chacun•e par rapport aux réponses qui te sont faites... Ce n’est pas parce qu’on te dit « tant de trucs me paraissent trop compliqués » que ça veut dire qu’on n’aime pas les univers complexes. C’est peut-être d’ailleurs par goût pour ces univers complexes qu’on peut t’aider avec des mises en gardes utiles sur la construction de ton propre univers... En te guidant grâce aux comparaisons pour te donner des exemples simples (mais pas simplistes) qui permettent d’étayer nos propos. Parce qu’au final c’est comme tout : un univers complexe bien maitrisé c’est aussi agréable qu’un univers simple dans lequel tout coule « naturellement ». J’ajouterais aussi que la simplicité c’est parfois (souvent ?) bien plus difficile à atteindre que la complexité apparente, alors attention au bashing inapproprié.
Cela étant dit, Caly, tes messages donnent vraiment l’impression que tu montres les dents et que tu sors les griffes comme si chaque message posté en réponse (à part celui de Matrix qui abonde dans ton sens ?) était une attaque directe contre toi et ton roman. Je rappelle à toutes fins utiles que tu es venue demander l’avis des gens de ce forum, que certaines personnes ont pris le temps de répondre honnêtement à ta question et que personne n’a remis en cause ta personne, ni ne t’a agressée. Ce serait cool de mette un peu d’eau dans ton vin, car c’est dommage qu’une question si intéressante et utile dans son fond ne devienne qu’une tribune en PvP où tout dialogue est impossible. Les échanges vont finir par être franchement désagréables à suivre si on persévère dans ce modèle de « moi VS les autres, victoire par KO ».
Nombre de messages : 3215 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012
Mikaroman/ Jeune et fringant retraité Mer 26 Aoû 2020 - 23:35
Caly Morgan a écrit:
Je m'attaque enfin à un point essentiel de mon roman : la magie. J'ai déjà commencé, et voyant que je risquais d'en avoir pas mal, je me demandais si un univers pouvait être trop complexe ?
Ca fait 35 000 ans que l'homo sapiens essaye d'appréhender la complexité de son univers et il n'a pas fini d'en faire le tour. Il y a néanmoins eu un nombre considérable d'histoire intéressantes qui s'y sont déroulées. Donc non, un univers très complexe n'est pas un frein qui empêche nécessairement de faire des histoires passionnantes. En revanche, je pense il n'est pas nécessaire d'expliquer toute la physique des particules pour rendre la vie de Stephen Hawking passionnante.
Avoir un univers complexe, oui. Se sentir obligé de prouver qu'on a un univers complexe et qui tient la route, non. Le lecteur se contentera d'un univers suffisamment cohérent pour croire à l'histoire. Pour les incohérences mineures ou apparentes (ce qui a l'air d'être incohérent mais qui ne l'est finalement pas tant que ça), il les résoudra de lui même par un TGCM
Caly Morgan a écrit:
J'avais pensé à joindre un tableau qui liste tout dans un tableau en début ou fin de document pour aider un peu. Qu'en pensez-vous ? Vous trouvez ça trop complexe ?
Non, pas complexe, juste chiant : en tant que lecteur je ne viens pas lire une étude sur la magie, je viens lire une histoire. Je veux que l'auteur ait le talent de distiller les informations dont j'ai besoin au fil du texte de façon à ce que mon esprit fasse les liens au moment où j'en aurait besoin. Je veux qu'il le fasse avec suffisamment de talent pour que je ne vois pas les ficelles et que pourtant l'histoire fonctionne. Avec un tableau j'aurais l'impression d'avoir un auteur qui fait l'économie de ce talent/travail de narration en me demandant d'apprendre sa topologie de la magie pour se faciliter la tache. N.B. et faire un tableau avec autant d'entrées qui tiendrait dans la mise en page d'un format roman... ça risque d'être méchamment illisible. Par contre créer ce tableau pour toi, en tant qu'outil-aide mémoire à ton usage personnel, oui, ça peut avoir du sens.
Nombre de messages : 5643 Âge : 124 Pensée du jour : Déifier des prunes. Date d'inscription : 12/12/2006
Mokkimy/ Maîtrise en tropes Jeu 27 Aoû 2020 - 6:58
Citation :
il y en a sûrement qui préfère avoir un monde déjà tout fait, comme le nôtre
A ce propos tu sais, c'est beaucoup beaucoup plus difficile d'écrire une histoire qui se déroule dans notre univers (dont on méconnait souvent les spécificités historiques, culturelles, scientifiques...) que dans un univers tout inventé acceptant la magie.
La magie a très souvent pour but de s'accorder des libertés avec tous les obstacles métaphysiques et à rendre l'existence plus "cool". C'est un choix de facilité pour l'auteur, parce qu'il n'a pas à expliquer bien des choses, il lui suffit de dire que "c'est possible" et le lecteur est obligé de tout accepter sans broncher.
Merci donc de ne pas déprécier ceux qui préfèrent user d'un univers sans magie.