Nombre de messages : 194 Âge : 44 Date d'inscription : 31/01/2017
pebram/ Tycho l'homoncule Mer 19 Aoû 2020 - 13:51
Hello à toutes et à tous, Me voilà de retour avec un nouveau livre, que j'avais commencé il y a bientôt 30 ans de ça (bon ok, j'avais juste le titre et j'avais griffoné quelques pages, mais guère plus). Comme quoi, tout fini par aboutir dès lors qu'on s'en donne les moyens... J'ai commencé à écrire ce texte durant le CampNanowrimo d'avril 2019, avant de le retravailler dans une seconde mouture durant le NanoWrimo de novembre 2019, puis après avoir revu le scénario, je l'ai réécrit durant le confinement / chomage partiel cet été 2020.
Raconté par 2 protagonistes à tour de rôle, il y a d'un côté une volcanologue célèbre instagrameuse qui cherche à prévenir les médias que le Yellowstone est sur le point d'exploser, et de l'autre côté, un auteur (son meilleur ami) qui va tout faire pour la protéger dans ce qui va rapidement devenir un combat, quitte à se sacrifier en se faisant condamner à sa place pour un double homicide qu'il n'a pas commis, dans une prison abyssale, "Abyssjail", dont il parlait dans le précédent livre éponyme qu'il vient d'écrire...
FICHE TECHNIQUE Titre : Abyssjail Auteur : Pierre-Etienne Bram Type: roman Genre : SF / anticipation / post apocalyptique
Éditeur : Autoédition (Kindle Direct Publishing) Nombre de pages : 305 Dimensions : 12,7 x 2 x 20,3 cm Disponibilité : Broché et papier Uniquement sur Amazon jusqu'à nouvel ordre : ici
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► Quatrième de couverture de votre texte, ou brève présentation. Une prison abyssale futuriste, dont l'écrivain à succès Brian Johns s'est inspiré pour son dernier roman. Un projet gouvernemental d'énergie verte pas si vertueux qu'il en a l'air. Le supervolcan Yellowstone dort depuis des milliers d années, et seule la volcanologue de renom Dana Summerson semble persuadée de son réveil imminent et craint une éruption dévastatrice. Tous ces éléments vont se réunir pour donner lieu un road-trip explosif, un thriller post-apocalyptique où la moindre étincelle peut être fatale.
► Extrait de votre livre, limité à 1 000 mots. PROLOGUE Malgré le fait que mon job de volcanologue m’ait toujours pris beaucoup de temps, je n’aurais loupé ça pour rien au monde : le voir réussir était sans doute la plus belle chose qui pouvait m’arriver. — Un coup de fil à cette heure-ci ? m’avait demandé Brian d’un air agacé en constatant que j'étais en train de regarder mon smartphone. — C’est le labo. Je ne sais pas ce qu’ils veulent, je décrocherai plus tard, lui avais-je répondu en souriant. Ça y est, l’annonce va avoir lieu. Tu n’es pas trop stressé ? — Comment ne pas l’être ? Il avait saisi ma main, comme pour se donner du courage. Je le connaissais par cœur, il était mort de trouille, mais il refusait de l’admettre. Le précédent lauréat, un type grand aux cheveux longs, était monté sur scène, et s’était emparé de l’enveloppe cachetée que le gouverneur de l’Utah lui avait remise après un interminable discours ennuyeux dont il était le spécialiste. Je peinais à croire que cet auteur avait pu décrocher l’année passée un prix. Son livre décrivait un monde proche, où pour faire face au réchauffement climatique, les plus respectueux de l’environnement auraient été sélectionnés avant d’être emmenés sur une autre planète. Sa plume et son style étaient vraiment bons, mais son histoire, que j’avais pourtant lue d’une traite ou presque, m’avait fait déprimer. Dans un genre un peu différent, l’ouvrage qu’avait écrit Brian méritait indéniablement d’être celui de l’année. — Et le grand gagnant du prix Locus récompensant le meilleur roman de science-fiction américain de l’année est… Son vingt-troisième livre racontait comment un détenu réussissait à s’évader d’une prison sous-marine baptisée Abyssjail, à l’aide de complices dont certains avaient subi des mutations génétiques. Depuis le temps que je connaissais Brian, c’était de loin ce qu’il avait écrit de mieux depuis ses débuts : il y avait une justesse indécente dans ce mélange de science-fiction, d’action, de biogénétique sur fond de révolte carcérale, le tout saupoudré de juste ce qu’il faut d’anticipation ; en toute objectivité (OK, peut-être pas), comparé aux autres lauréats dont j’avais lu les livres, j’étais persuadée que cette année, c’était lui le meilleur, indéniablement. Il le méritait. — Pourvu que ça soit moi, répétait-il tout bas, la main sur ses yeux, afin d'éviter d'affronter le stress de la réalité. D’un revers du pouce, j’avais délicatement essuyé une goutte de sueur qui perlait à sa tempe. Il avait retiré sa main avant de plonger son regard dans le mien, comme pour se donner du courage. C’était rare qu’il y ait tant de passion en lui ; alors, en souriant, je n’avais pas longtemps hésité à essayer de profiter à fond avec lui de ce moment unique. — Abyssjail, de l’auteur Brian Johns ! À l’annonce de son nom, il m’avait serrée fort dans ses bras comme jamais il ne l’avait fait auparavant. J’étais si fière de lui. Toutes ses recherches n’avaient pas été vaines, il était enfin sacré. D’un pas rapide et faussement décontracté, il s’était dirigé vers l’estrade qu’il avait gravie. Il avait saisi son prix, un habile mélange artistique entre une fusée et un L en métal bleu, et s’était emparé du micro : — Merci ! Je… Je ne sais pas trop quoi dire, je ne m’attendais vraiment pas à avoir ce trophée et donc je n’avais rien préparé. Quel menteur ! — Ce soir, il n'y avait que des excellents livres, que j’ai tous lus, d’ailleurs. J’en profite pour saluer les autres auteurs qui sont là et les féliciter pour leur travail. Bravo, vous méritiez tous d’avoir ce prix, tellement le cru de l’année est exceptionnel. On peut les applaudir ! Quel faux cul ! Et en même temps, c’était le jeu de se faire passer pour quelqu’un de bien-pensant. Mais lorsqu’on connaissait les crasses qu’ils se faisaient dans le métier, que ce soit entre écrivains, entre éditeurs ou entre maisons d’édition, c’était culotté de sa part de dire ça. Une fois les applaudissements dissipés, il avait continué son allocution, qu’il m’avait maintes fois répétée « au cas où » : — J'ai une pensée toute particulière pour toutes celles et tous ceux qui m’ont permis d’en arriver là, en commençant par mon éditeur, bien sûr. Mais je tiens également à remercier le gouverneur, ici présent, grâce à qui j’ai pu obtenir une bonne partie de la documentation sur le prototype de prison que je décris dans mon livre. D’autant plus qu'il s'est battu pour organiser l’événement dans son État cette année, je crois que lui aussi, nous pouvons l’applaudir. Arnold Jenckys, comme il fallait s’y attendre, joua les faux modestes en feignant la surprise d’être congratulé de la sorte. C’était un homme puissant, habitué à être sous le feu des projecteurs. Il répondait au portrait que je me faisais, du politicien américain type : un sourire ultra bright, des costumes impeccables qui peinaient à camoufler son énorme ventre, marié à une femme française de 20 ans de moins que lui – une blonde star de téléréalité aux seins refaits et aux jambes interminables. Populiste au possible, son jeu préféré consistait à donner d’une main ce qu’il reprenait de l’autre. Si j’avais plus d’une fois eu l’opportunité d’avoir avec lui des rapports strictement professionnels et plutôt corrects, je m’en étais toujours méfiée comme de la peste. Sa fausse sympathie cachait en vérité de sombres récits qu’on m’avait racontés dans le milieu scientifique que je fréquentais. Par chance, malgré mon statut plus ou moins officieux d’éternelle célibataire, il n’avait jamais tenté d’approches. (...)
► Votre oeuvre se décline en plusieurs tomes ? (non un seul tome)
► Bande annonce
Nombre de messages : 539 Âge : 125 Localisation : Dans une grotte au sommet de l'Everest Pensée du jour : L'écriture est la peinture de la voix Date d'inscription : 26/12/2015
TITAN/ Gloire de son pair Ven 21 Aoû 2020 - 22:52
Bonjour,
Félicitations pour ton roman.
Cependant, je te conseillerai de supprimer ta bande-annonce car elle contient des images de films, et si tu n'as pas payé les droits à l'image, tu encours une amende.
Abyssjail [autoedition]
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