Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit.
Si les mots "sales", issus du langage familier, n'ont pas vraiment leur place dans la narration (quoique, ça dépend), ils peuvent être librement utilisés dans des dialogues (qui sont des éléments rapportés).
L'usage du langage familier est plus que nécessaire pour renforcer la personnalité de certains de ses personnages et les contrastés par rapport à d'autres personnages plus "instruits/matures/etc...".
Par exemple :
Dialogue 1 :
— Je ne comprends pas. Cela ne marche pas.
— Essaye donc avec la clé de douze. Cela devrait résoudre le problème.
Dialogue 2 :
— J'comprends pas. Ça marche pas.
— Vous devriez essayer avec la clé de calibre douze. Cela devrait résoudre votre affaire.
Dans le dialogue n°1 la relation entre les deux personnages est "plate" aucune personnalité ne se dégage et on sent des maladresses d'écriture.
Dans le dialogue n°2 la relation est plus intéressante. Les textes nous "racontent" la relation entre les deux personnages. Mis en contexte, ce dialogue pourrait par exemple être :
-> Une discussion entre un ouvrir agricole et un ingénieur fraichement débarqué de paris
-> Un échange entre un mécanicien et un passant.
Etc...
Donc pour conclure : Tu peux écrire librement tes dialogues (et même ta narration en fonction les situations). L'objectif principal de l'écriture est de transmettre des émotions au lecteur.