Sur un passage où je sentais un "truc qui cloche", je viens d'avoir un "tilt lumineux", c'est à dire mettre le doigt sur l'anomalie.
Un épiderme coloré peut-il devenir bleu de froid ?
Ca a l'air d'une "question troll"...
mais juré-craché, c'est tout à fait sérieux.
La phrase est
- Citation :
- Les visages ne sont plus rouges. Ils virent au bleu.
Aucune couleur de peau n'est évoquée dans le passage concerné, et on ignore pratiquement tout du physique pour la majorité des personnages présents, mais il y en a tout de même quatre qui ne sont pas des figurants et dont le physique est indiqués dans d'autres passages du roman (en fait, du "bidule" car il s'agit de mon truc-à-la-con DiscoBal).
Parmi les quatre, il y en a deux qui sont métis (un grand-père noir). J'ai évoqué dans divers chapitres la peau de leur mère, qu'on peut dire "fortement basanée". Eux n'ont pour le moment pas été décrits.
Un de ces deux-là étant celui dont on suit le regard, et vu qu'il ne peut observer lui-même ce que devient son visage... ben heu... ça ne règle absolument pas le problème.
D'abord : parce qu'il reste l'autre. Ensuite : parce que ça conduit à se questionner sur la peau des autres personnes présentes.
Comme il n'est nulle part question de couleur de peau dans ce chapitre, je pourrais me dire que le lecteur ne se posera pas la question (ce qui est probable)
M'enfin... moi, qui viens de remarquer le truc, ça m'a l'air énorme.
Et puis... au-delà du cas spécifique de cette phrase précise dans ce chapitre précis... la question peut se poser dans d'autres textes.
Sur celui-ci, je peux ôter la phrase et chercher quelque chose d'autre, ou bien assumer en me disant que le lecteur ne s'interrogera pas.
Mais il y a sûrement des cas de figure où ce serait moins facile à régler.
Et là, ça vire carrément au questionnement médicalJe me rends compte qu'il va falloir interroger l'ami google pour savoir ce qui se passe sous la peau quand elle bleuit de froid... et ensuite, juxtaposer ça avec la mélanine.
Et là, ça vire un peu à la palette de peintre, avec ce que deviennent telle ou telle nuance quand on y superpose un vernis teinté.Au bout du compte, ça donne
un truc assez large, du fait de la grande
variété des couleurs de peau possibles et des niveaux de
froid plus ou moins intenses.