Noémia est une étudiante parisienne de dix-neuf ans, particulièrement timide et soucieuse du regard que les autres portent sur elle. Un soir, en rentrant de l’université, elle croise un sans-abri de son âge, Tristan, à qui elle achète une crêpe. Seulement, une fois parvenue devant lui pour la lui offrir, elle hésite. Ses doutes sur le bien-fondé de son action et la peur de la réaction du jeune homme la font renoncer. Plusieurs jours se passent avant que Noémia recroise Tristan et qu’elle lui offre finalement une crêpe. À partir de ce jour-là, elle le salue chaque soir. Cet inconnu l’intrigue et l’attire à la fois. Qui est-il ? Comment s’est-il retrouvé à la rue si jeune ? L’envie d’apprendre à le connaître et le désir de réponses se font de plus en plus pressants.

La vie de Tristan est rythmée par ses besoins primaires : récupérer de l’argent pour se nourrir, trouver où faire sa toilette et un endroit au chaud pour dormir. La solitude et le froid lui pèsent, de même que l’indifférence des gens. Les quelques secondes où il voit Noémia illuminent un peu son quotidien et le jeune homme se met à l’espérer chaque soir.

Tristan et Noémia finissent par se parler. La gêne et les barrières des conventions se lèvent au fil de leurs rencontres. Ils font connaissance, se découvrent, se dévoilent. Mais si Noémia est heureuse que Tristan soit entré dans sa vie, elle s’aperçoit vite que cela réveille aussi de vieilles angoisses, liées au harcèlement scolaire et au viol qu’elle a subi des années plus tôt. De plus, elle a bien conscience qu’elle ne connaît pas vraiment Tristan et qu’il pourrait bien n’être pas aussi gentil et innocent qu’il le paraît.

Le soir du Nouvel An, Noémia propose à Tristan de passer le réveillon chez elle. Le jeune homme hésite, se sentant sale et craignant d’indisposer son hôtesse. Finalement, il accepte et après quelques malentendus, tous deux se détendent et profitent de la soirée. Tristan s’attache à l’étudiante, ce qui l’inquiète. Noémia redonne des couleurs à sa vie, qui n’intéressait plus personne depuis longtemps. Mais qu’adviendra-t-il si elle se détourne de lui, elle aussi ?
Le lendemain, Tristan est réveillé par Valentin, le cousin de Noémia, qui s’amuse à lui verser de l’eau sur le visage. Tristan, habitué à la dureté de la rue, réagit violemment. Sa brutalité ravive les craintes de Noémia concernant son mystérieux passé et la possibilité qu’il trempe dans des affaires louches. Après s’être effacé le temps de la soirée, le gouffre qui les sépare reprend sa place.

Durant le glacial mois de janvier, Tristan, qui traverse régulièrement des passages à vide, disparait sans explication durant plusieurs jours. La crainte qu’il soit mort de froid ronge Noémia jusqu’au jour où ils se recroisent, par hasard. Lors de cette rencontre, Tristan raconte son passé à Noémia, qui s’ouvre à son tour à lui. De plus en plus en confiance, ils s’embrassent, mais Tristan refuse de s’engager dans une relation amoureuse tant que sa situation sera aussi précaire, de peur de blesser Noémia.

Trois jours plus tard, Noémia se promène avec son cousin et aperçoit Tristan qui mendie à quelques mètres d’eux. Paniquée à l’idée que Valentin découvre que son ami est SDF, ce qu’elle a du mal à assumer, elle préfère changer de chemin. Tristan la voit et se trouve terriblement blessé par la trahison de la seule personne pour qui il pensait compter. Détruit et malade, il se laisse aller à boire.

Première fin : Bercé par l’ivresse, Tristan s’endort dans le froid. Au matin, il est retrouvé mort par un passant. Noémia finit par l’apprendre et reste seule, avec le sentiment qu’elle est en partie responsable du décès de son ami.

Fin alternative : Tristan est sauvé par un passant qui appelle les secours alors qu’il se trouve en hypothermie. Après une brève hospitalisation, le jeune homme décide d’aller vivre quelque temps chez un proxénète qui se propose de l’héberger. Il repousse Noémia lorsqu’elle vient s’excuser, convaincu que la fréquenter serait courir le risque d’être à nouveau blessé et de se remettre en danger. Déprimée par ce rejet, Noémia se confie à Valentin qui décide d’aller parler à Tristan. Malgré son inimitié envers le jeune homme, il lui propose de venir vivre chez eux. Dans un premier temps, Tristan refuse, mais la cohabitation avec le proxénète devenant impossible, et grâce à l’intervention d’une de ses amies qui lui transmet une lettre écrite par Noémia, il finit par accepter la proposition de Valentin. Tristan retrouve alors Noémia. Il lui affirme qu’il ne lui en veut plus, lui avoue ses sentiments, et sa volonté de retrouver un travail avant de s’engager avec elle. Noémia l’embrasse et lui promet de l’attendre jusqu’à ce moment-là.

Noémia a dix-neuf ans, Tristan en a vingt-et-un. Ils se croisent tous les jours, ils se plaisent, c’est évident. Mais Noémia est étudiante et Tristan est sans-abri. Entre eux, il y a le froid, la société ; entre eux, il y a la rue… qui pourrait se révéler difficile à traverser.

Tous les jours, en rentrant de la faculté, Noémia croise ce jeune homme. Ils échangent un regard, un sourire, parfois une salutation polie, et cela suffit à faire naître une montagne de questions dans sa tête. Elle aimerait lui parler, apprendre à le connaître, peut-être même devenir son amie... mais les conventions la freinent.

Tous les jours, vers dix-huit heures, Tristan aperçoit cette fille. Contrairement aux innombrables passants pressés qui ne lui accordent pas un regard, elle le voit. Son sourire le réchauffe, l’aide à oublier le froid qui le tenaille, au moins durant quelques instants.

Noémia est étudiante, Tristan est sans-abri. Entre eux, il y a la société et le froid. Entre eux, il y a la rue. Mais une rue, ça se traverse...

Tous les jours, en rentrant de la faculté, Noémia croise ce jeune homme. Ils échangent un regard, un sourire, parfois une salutation polie, et cela suffit à faire naître une montagne de questions dans sa tête. Elle aimerait lui parler, apprendre à le connaître, peut-être même devenir son amie... mais les conventions la freinent.

Tous les jours, vers dix-huit heures, Tristan aperçoit cette fille. Contrairement aux innombrables passants pressés qui ne lui accordent pas un regard, elle le voit. Son sourire le réchauffe, l’aide à oublier le froid qui le tenaille, au moins durant quelques instants.

Noémia est étudiante, Tristan est sans-abri. Entre eux, il y a la société et le froid.
Entre eux, il y a la rue.

Tristan et Noémia finissent par se parler. La gêne et les barrières des codes sociaux se lèvent au fil de leurs rencontres. Ils font connaissance, se découvrent, se dévoilent. Seulement, si Noémia est heureuse que Tristan soit entré dans sa vie, elle s’aperçoit vite que cela réveille aussi les démons de son passé. Quant au jeune homme, il s’inquiète : Noémia redonne des couleurs à son existence, qui n’intéressait plus personne depuis longtemps, mais qu’adviendra-t-il si elle se détourne de lui, elle aussi ?

Entre doutes et volonté de se comprendre, leur amitié grandit. Noémia voudrait plus, Tristan aussi.
Mais est-ce bien réaliste de vouloir s’aimer quand une telle différence sociale les sépare ?