J'approuve les remarques ici.
Pour les 500 exemplaires, je connais au moins une ME à compte d'auteur qui ment sur cette quantité et fait imprimer à la demande (mais l'auteur ne s'en rend jamais compte puisque de toute façon le livre ne se vend pas). Une autre laisse au bout d'un an (peut-être plus, je ne me souviens pas bien) le choix à l'auteur de racheter le stock ou de le détruire. Evidemment, l'auteur est tellement attaché à son bébé qu'il veut lui éviter le pilon et choisit presque toujours de le racheter et on lui fait une jolie réduction pour l'y inciter. Tout benef pour la ME.
Au niveau des salons, il arrive tout à fait que des ME à compte d'auteur soient invitées à des salons du livre et ce sera surtout vrai dans les très gros salons (qui invitent assez largement pour représenter des acteurs très différents) et dans les très petits (qui n'arrivent pas toujours à motiver beaucoup de monde). D'autres salons font une discrimination plus nette.
Pour moi, le problème des services à côté qui réclamerait une aide financière de l'auteur, c'est vraiment que je n'aurais pas confiance dans le travail d'un éditeur s'il n'est pas autant engagé que moi dans le projet. Le risque financier qu'il prend est pour moi la meilleure garantie d'avoir un suivi sérieux sur le côté.