Bonjour !

Voilà mon problème : j'ai remarqué que j'ai tendance à faire beaucoup de phrases en "qui" (blablabla qui, blablabla qui et qui, etc.). Là, je suis en train de corriger mon roman. Du coup, ils me sautent aux yeux sortent par les narines : comment je peux savoir si c'est moi qui psychotte ou si je me suis juste foirée dans la construction de mes phrases ?

Sachant que le roman fait à peu près 158 000 mots, et que j'ai quand même 1 376 "qui". Avec des fois cinq ou six "qui" (bon des fois c'est fait exprès dans les phrases, quand même) par page de 700 mots... On est d'accord que ça fait un peu beaucoup quand même, non ?

Et ça c'est sans compter les "que", les "qu'il", les "qu'elle"...

(Ça sent la fille qui va devoir traquer "qui" par "qui" pendant des heures...)

Je comprends ça !
J'ai également tendance à mettre des "qui" (et des "et") partout dès que je me laisse aller, et parfois des "qui" à rallonge (chose on ne peut plus indigeste).
Il en résulte que j'essaye d'en employer le moins possible, avec plus ou moins de succès selon les textes.

Est-ce qu'il y en a vraiment trop ou est-ce c'est toi qui ne les supportes plus ?
Il faudrait lire un extrait pour te donner un avis.
Est-ce que tu peux poster un ou deux paragraphes représentatifs du problème ?

Oh les "et" aussi mais moins !

Citation :

Ensuite il se débarrasserait du second gamin, celui qui affichait l’air de tout savoir mieux que tout le monde ; et il mettrait la main sur la jolie blonde au bas de la cour qui regardait le gosse avec inquiétude en serrant ses mains sur sa poitrine. Oh, pas pour lui ! Pour son fils qui n’avait pas encore connu les plaisirs de la chair et refusait par fierté d’avoir recours à une prostituée. Il ricana.

Citation :

Orilior se retourna, fit appeler son lieutenant qui se porta à la hauteur de son roi jusqu’à la limite qui lui était permise – c’était-à-dire un bon pied en arrière des omoplates du destrier royal. Le général lui commanda de faire dire dans les régiments qui suivaient que la ville était atteinte et qu’ils pourraient se reposer en prévision d’une attaque à l’aube. Le lieutenant, homme de confiance qui lui était loyal bien avant sa prise de pouvoir déjà, hocha la tête avec gravité, se laissa décrocher puis fit volte-face pour beugler ses ordres à ses propres subordonnés.

Ça fait beaucoup de "qui" quand même...

(Et je me rends compte que c'est la première fois que je poste un bout de truc un peu sérieux sur internet... ça me stresse )

Je confirme = y'en a trop !

Il y a des lecteurs qui n'aiment pas le participe présent, à cause des textes où on en trouve à toutes les lignes, et parmi eux certains ont l'air allergique même à dose modérée, mais = un participe par ici ou par là, ça peut réduire les "que" et les "qui".
Et on peut aussi découper certaines phrases.

stress

J'aime pas non plus le participe présent, donc faut que je trouve un autre moyen à chaque fois ou quasiment !  
Je ne désespère pas !

Merci de ton aide !

Il faut trouver un juste milieu à tout !

Pas trop de "ant"
Pas trop de "que"
etc.

Mais en équilibrant tous les justes milieux, il arrive qu'on trouve le bon niveau

Bonjour.
Moi c'est les "Mais" ... Que parfois je change en "Et" ou "Cependant" ou "Malgré". Dans mes relectures j'y fais particulièrement attention. Pour ne pas les avoir en tir groupé et les séparer le plus possible. Parfois cela me force à revoir la tournure de la phrase.

Ce que je peux dire c'est que dans un des livres sur les ateliers d'écriture, ou l'écriture de roman j'ai lu qu'une phrase devait avoir un moyenne de 16 ou 24 mots (J'avoue là je ne sais plus). Ce qui ne veux pas dire que ça ne peut être plus court ou plus long. Juste qu'après des phrases longue faut impacter avec des plus courtes.

Si je peux me permettre :

Citation :

Ensuite il se débarrasserait du second gamin, celui qui affichait l’air de tout savoir mieux que tout le monde. Puis, il mettrait la main sur la jolie blonde au bas de la cour. Celle la même qui regardait le gosse avec inquiétude en serrant ses mains sur sa poitrine. Oh, pas pour lui ! Pour son fils qui n’avait pas encore connu les plaisirs de la chair et refusait par fierté d’avoir recours à une prostituée. Il ricana.

Citation :

Orilior se retourna. Il fit appeler son lieutenant qui se porta à la hauteur de son roi. Il se rapprocha jusqu’à la limite qui lui était permise – c’était-à-dire un bon pied en arrière des omoplates du destrier royal. Le général lui commanda :
- dite dans les régiments qui suivent qu'on a atteint la ville. Qu'ils se reposent. On ne sais jamais si nous ne risquons pas une attaque à l’aube. Je les veux donc frais et dispo.
Le lieutenant, homme de confiance qui lui était loyal bien avant sa prise de pouvoir déjà, hocha la tête avec gravité, se laissa décrocher. Puis il fit volte-face pour beugler ses ordres à ses propres subordonnés.

Cette histoire de nombre de mots dans les phrases j'en ai entendu parler dans une formation pour les lettres de motivation ! Il faut tourner autour de 20 pour pas que le cerveau oublie ce qu'il a lu (le cerveau oublie au bout de 7 mots, il est un peu con-con, la faute à une mémoire de travail qui doit faire le tri entre ce qu'il faut encoder ou pas). Je pense que je vais m'abstenir de compter le nombre de mots dans mes phrases, ça va me déprimer ! x)

Ta proposition règle pas mon problème de "qui" mais je retiens l'idée de couper les phrases ! Merci !

Bonjour,

Les " qui était " peuvent souvent être retirés sans modifier le sens de la phrase.

Par exemple :

Citation :

Il se rapprocha jusqu'à la limite qui lui etait permise...

Ou

Citation :

Le lieutenant, homme de confiance qui lui etait loyal bien avant sa prise de pouvoir...

Bon courage pour les corrections

Merci

Oui, à forcer de corriger j'ai remarqué ça ! Je peux aussi remplacer par un adjectif, voire des fois carrément enlever juste le "qui" sans rien changer !

Enirtourenef a écrit:

Cette histoire de nombre de mots dans les phrases j'en ai entendu parler dans une formation pour les lettres de motivation ! Il faut tourner autour de 20 pour pas que le cerveau oublie ce qu'il a lu (le cerveau oublie au bout de 7 mots, il est un peu con-con, la faute à une mémoire de travail qui doit faire le tri entre ce qu'il faut encoder ou pas). Je pense que je vais m'abstenir de compter le nombre de mots dans mes phrases, ça va me déprimer ! x)

Ta proposition règle pas mon problème de "qui" mais je retiens l'idée de couper les phrases ! Merci !

Ha je suis désolé, si c'est pas la bonne solution.
Moi j'avoue j'ai tendance à faire des phrases à rallonge naturellement.
Je ne compte pas, mais je suis conscient en me relisant quand les phrases sont trop lourde.
Alors je les retravaille comme je peux.
Cordialement.

Ce n'était pas la "bonne" solution mais je prends quand même !
J'ai tendance à penser que si on me reproche une phrase trop longue ce n'est peut-être pas qu'elle est trop longue, mais qu'elle est mal construite !

Bien écoute j'ai essayé de lire "la géante" de "Laurence Vilaine".
Les phrase sont surement bien construites, mais diablement longues et moi je m'y perd.
En fait je suis p'être juste con !

Haha bah après j'ai aussi lu du Victor Hugo et alors très clairement les phrases qui font une demie page c'est quand même hyper dur à suivre !

Intéressant. J'ai tendance aussi à mettre trop de "qui".
Je vais entrer en phase de relecture, et je vais aussi en trouver.
Déjà, tu as repéré, toi aussi, que c'est l'un de tes défauts. Et comme expliqué par certains, on peut parfois les supprimer facilement ou les remplacer par une autre tournure.
Mais on va en garder quelques uns.