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| [Avis ME] Editions publiwiz | |
| | Nombre de messages : 7665 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Mer 10 Fév 2021 - 15:00 | |
| - elopez7228 a écrit:
- Est-ce qu'il y a d'autres domaines qui font ce genre de chose ?
Oui, la science C'est très courant que tu doives payer pour être publié dans un journal ; et même si tu es publié gratuitement, tu ne touches pas un centime une fois que le journal est vendu. Comme le disent tous les chercheurs amateurs de BD : "Je sers la science et c'est ma joiiiie." |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mer 10 Fév 2021 - 16:13 | |
| - ELOPEZ a écrit:
- Est-ce qu'il y a d'autres domaines qui font ce genre de chose ?
Est-ce que c'est une récurrence dans les métier passion/artistiques ? D'une façon globale, ça devient une tendance : quand tu vas à une caisse sans caissière et que tu passes tes articles, etc.... : tu fais gratos le boulot de la caissière, et sans tout à fait "payer pour ça", en tous cas, tu continues à payer des services que tu ne consommes plus... Idem pour un tas de domaines où ça devient de plus en plus : "do it yourself" sans payer moins. Donc, qu'on en arrive à payer pour son boulot d'écriture, rien d'étonnant à ça ! Bon, le compte participatif est un peu différent, si tu ne payes que tes livres avec remise et que tu les vends ensuite, mais ce n'est pas un bon plan non plus, on est d'accord... - FLORA a écrit:
- Oui, la science Razz
C'est très courant que tu doives payer pour être publié dans un journal ; et même si tu es publié gratuitement, tu ne touches pas un centime une fois que le journal est vendu. Là, c'est carrément inquiétant puisque les publications peuvent tout de même avoir une influence, dans le domaine scientifique !! Donc, plus tu payes et plus tu peux publier ? C'est effarant !!! |
| | Nombre de messages : 7665 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Mer 10 Fév 2021 - 16:34 | |
| - Plumerose a écrit:
- Là, c'est carrément inquiétant puisque les publications peuvent tout de même avoir une influence, dans le domaine scientifique !!
Donc, plus tu payes et plus tu peux publier ? C'est effarant !!! Tu as techniquement un comité qui évalue la pertinence de ton article, tu ne peux pas publier n'importe quoi en allongeant les billets. Ceci dit, je pense que pas mal de petits journaux ne sont vraiment pas regardants et que certains ferment carrément les yeux tant que les gens paient. On peut en général se baser sur le Facteur d'Impact pour savoir si un journal est sérieux ou pas. Dans tous les cas, ce n'est pas parce que c'est publié que c'est indiscutable, je pense que c'est important de le rappeler En science, on garde toujours un esprit critique vis-à-vis de ce qu'on lit. Si tu es intéressée par la question, je te conseille ce chouette reportage sur une étude-bidon : Pour maigrir, mangez du chocolat ! Elle a été publiée, reprise, diffusée... et c'était bidon. ... mais je m'écarte du sujet initial, ce sera donc ma dernière intervention sur la question ^^ |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mer 10 Fév 2021 - 18:14 | |
| Merci FLORA, je vais aller voir l'article en question ! Disons qu'au niveau sociétal, ce n'est pas la "vérité" qui importe... mais l'angle et le matraquage, si je puis dire.... du coup, on peut, en effet, faire passer beaucoup de choses (même dans les revues "de bonne femme", on a souvent des articles de ce type : "Le chocolat fait maigrir" version "les pommes font maigrir", etc... ). On peut faire dire beaucoup de choses aux chiffres, aux études, aux statistiques (on peut "manipuler les chiffres"), mais tu as raison, on s'éloigne là complètement du sujet initial !!! - Spoiler:
Je viens de voir la vidéo, l'endroit où il est expliqué le corolaire entre deux statistiques... alors qu'en réalité, il n'y a aucun rapport entre elles ou alors, il serait à établir. C'est exactement à cela que je pensais (environ 12 min. sur la vidéo)... Pour la crise sanitaire actuelle, n'en parlons même pas... il y a un énorme problème avec tous les chiffres, et ce qu'on leur fait dire, mais là, je suis à 10 milliards de kms du sujet, carrément !!!
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| | Nombre de messages : 9 Âge : 26 Localisation : Paris Pensée du jour : Nu ne sert à rien de courir Date d'inscription : 08/02/2021 | Kyle / Magicien d'Oz Sam 11 Sep 2021 - 12:40 | |
| - Citation :
- Publiwiz est très ambigüe, et le contrat englobe des frais, non seulement car tu dois commander 30 exemplaires (bon ce n'est pas le plus gênant) mais également parce qu'en cas d'invendus, tu dois racheter tous tes bouquins ou payer le pilonnage...
Je me suis renseigné et Publiwiz n'a jamais fait payer aucun invendu à un auteur. Le contrat qu'ils proposent est un prototype fourni par le Syndicat National de L'Edition (SNE). C'est un document qui protège autant les éditeurs que les auteurs. Le terme pilonnage figure dans le texte rédigé par le SNE, mais Publiwiz ne fait pas de pilonnage. Ce n'est pas écolo. Et, apparemment, plus aucun éditeur ne fait de pilonnage grâce à l'impression numérique. En résumé, ils publient bien, sans aucun frais pour l'auteur, leurs ouvrages. Couverture personnalisée gratuite, mise en page gratuite, correction gratuite, impression gratuite, et référencement gratuit sur les plateformes de vente de livres ainsi qu'à la Bibliothèque Nationale de France. Beaucoup d'éditeurs font payer, et même cher, ces services que je viens de citer. |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Sam 11 Sep 2021 - 13:18 | |
| De nombreux éditeurs ne pratiquent pas la PoD et donc pilonnent...
Et il reste donc le problème de l'achat d'exemplaires.
Achat de 30 exemplaires = frais pour l'auteur |
| | Nombre de messages : 4072 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Sam 11 Sep 2021 - 13:51 | |
| - Citation :
- En résumé, ils publient bien, sans aucun frais pour l'auteur, leurs ouvrages. Couverture personnalisée gratuite, mise en page gratuite, correction gratuite, impression gratuite, et référencement gratuit sur les plateformes de vente de livres ainsi qu'à la Bibliothèque Nationale de France. Beaucoup d'éditeurs font payer, et même cher, ces services que je viens de citer.
"Dans mon nouveau boulot, j'ai un salaire au smic, on m'a fourni un ordinateur, un badge d'accès, une mutuelle et j'ai même des tickets restau. Beaucoup d'employeurs n'offrent pas de tels services, voire, les font payer et même cher." |
| | Nombre de messages : 66 Âge : 48 Localisation : france Date d'inscription : 26/06/2018 | Parisad / Clochard céleste Sam 11 Sep 2021 - 16:08 | |
| Décidément, je ne comprendrai jamais cette idée qu’il faut payer ou « participer aux frais/à la communication » si on veut être édité. Excusez-moi, mais écrire un livre c’est déjà pas mal comme boulot…d’habitude, un travail est rémunéré, ce n’est pas le travailleur qui « rémunère » son employeur, ni l’artisan/professionnel qui paye son client pour le remercier de l’avoir choisi. Ecrire un livre demande du temps, de la réflexion, parfois de l’argent (pour l’impression et l’envoi du manuscrit, par exemple, ou pour repérer des sources), et ensuite, à la fin du boulot, faudrait-il encore payer ? Et pourquoi pas, remercier l’éditeur qui fait une partie du travail (en fait, le travail base de tout éditeur) gratuitement ? C’est vrai que dans certaines revues, par exemple les journaux universitaires, on écrit gratuitement (je laisse de coté les journaux académiques qui demandent une contribution en argent à l’auteur, d’ailleurs ils sont assez mal vus et peux réputés dans le domaine des SH par exemple), mais là le principe est différent : c’est une contribution scientifique en tant que membre d’un Labo ou d’une UR, il y a le principe de la peer-review, finalement c’est une autre histoire. J’en suis à mon quatrième contrat d’édition en France (je laisse de côté deux contrats pour des éditions universitaires, car là c’est l’Université qui a financé la publication) et je n’ai jamais payé quoi que ce soit, ni « participé » aux frais de communication ; j’ai récemment écrit un petit article pour une revue grand public et on m’a payée pour le rédiger. Et je ne suis ni célèbre, ni un grand écrivain, ni un blogueur très actif. On est d’accord, écrire est une passion, mais qui demande quand même du temps, du travail, pour certains genres une formation spécifique aussi. Mise en page, couverture, correction, tout cela est la base du travail de l’éditeur, c’est son boulot à lui, l’auteur doit écrire, remettre le manuscrit dans le délais prévu (et recevoir son à valoir, si la ME est digne de ce nom), choisir/proposer une couverture, fournir une 4ème, approuver les épreuves et le BAT, un point c’est tout. Les copies auteurs (en général 20-30, cela dépend du contrat) doivent être gratuites, sinon c’est un compte d’auteur déguisé. L’éditeur prend un risque, et c’est son métier. L’auteur écrit, et c’est son métier. La promotion, il peut la faire, s’il le souhaite, mais ce n’est pas son travail, là encore c’est le travail de l’éditeur et de son service de communication. Après, chacun fait ce qu’il veut et, comme on l’a dit ici, il y a des ME « participatives », et même (plus rarement) à CA qui font un travail correct, leurs bouquins sont décents, on peut donc leur faire confiance si on le souhaite. Mais de là à considérer que tout cela est la norme… |
| | Nombre de messages : 40 Âge : 27 Date d'inscription : 02/04/2021 | Annabee971 / Petit chose Sam 11 Sep 2021 - 17:43 | |
| - Kyle a écrit:
- Beaucoup d'éditeurs font payer, et même cher, ces services que je viens de citer.
Ce ne sont pas des éditeurs, mais des prestataires de services, qui se font appeler "maison d'édition" à tort. En ce qui concerne la mise au pilon, tu as été mal renseigné. Chez les éditeurs qui font effectivement des tirages et qui se retrouvent avec des invendus, ils ont la possibilité de les détruire. En aucun cas cette destruction est à la charge de l'auteur (qui n'est pas responsable de ces méventes). L'auteur a cependant souvent la possibilité de racheter les exemplaires à un taux remisé. Donc soit l'éditeur les détruit à ses frais, soit l'auteur les rachète pour son usage personnel. Le contrat type du SNE ne mentionne pas du tout une mise au pilon à la charge de l'auteur |
| | Nombre de messages : 9 Âge : 26 Localisation : Paris Pensée du jour : Nu ne sert à rien de courir Date d'inscription : 08/02/2021 | Kyle / Magicien d'Oz Dim 12 Sep 2021 - 9:22 | |
| Merci de bien me relire Annabe71. Je n'ai mentionné nulle part dans mes posts que le contrat du SNE dit que le "pilonnage est à la charge de l'auteur". Je dis que Publiwiz n'a jamais demandé à aucun auteur de prendre en charge l'achat d'invendus et que l'éditeur ne fait pas, non plus, de pilonnage. Certes la maison d'édition demande à certains auteurs (j'ai cité les cas plus haut) de faire de la communication autour d'eux en achetant 30 exemplaires à la sortie du livre. On peut le leur reprocher. Mais, en contrepartie, l'auteur bénéficie de la gratuité de beaucoup de services que des tas d'éditeurs font payer. J'ai également donné la liste plus haut. Je ne suis pas un novice, j'ai démarché des dizaines de maisons d'édition avant de faire publier mes livres. Je connais les pratiques en cours dans le milieu. Mais comme on dit, chacun signe avec qui il veut, pourvu que ce soit la meilleure offre reçue. Des réponses que j'ai obtenues, la proposition de Publiwiz était la meilleure. J'ai accepté de faire éditer mon dernier ouvrage chez eux. |
| | Nombre de messages : 1284 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Dim 12 Sep 2021 - 9:43 | |
| - Kyle a écrit:
- Merci de bien me relire Annabe71. Je n'ai mentionné nulle part dans mes posts que le contrat du SNE dit que le "pilonnage est à la charge de l'auteur". Je dis que Publiwiz n'a jamais demandé à aucun auteur de prendre en charge l'achat d'invendus et que l'éditeur ne fait pas, non plus, de pilonnage.
Certes la maison d'édition demande à certains auteurs (j'ai cité les cas plus haut) de faire de la communication autour d'eux en achetant 30 exemplaires à la sortie du livre. On peut le leur reprocher. Mais, en contrepartie, l'auteur bénéficie de la gratuité de beaucoup de services que des tas d'éditeurs font payer. J'ai également donné la liste plus haut. Je ne suis pas un novice, j'ai démarché des dizaines de maisons d'édition avant de faire publier mes livres. Je connais les pratiques en cours dans le milieu. Mais comme on dit, chacun signe avec qui il veut, pourvu que ce soit la meilleure offre reçue. Des réponses que j'ai obtenues, la proposition de Publiwiz était la meilleure. J'ai accepté de faire éditer mon dernier ouvrage chez eux. "Services que des tas d'éditeurs font payer". Le fait qu'il y ait, ailleurs, des structures encore plus mal construites ou mal intentionnées que celle-ci ne signifie pas qu''elle soit de qualité ou moins indigne. Il n'y a aucun univers dans lequel un auteur devrait avoir à sortir le moindre centime de sa poche pour être publié. En fait, il n'y a aucun univers dans lequel un auteur ne devrait pas être directement payé pour publier. Quand tu écris, tu travailles. Tu contribues à créer un objet-livre qui sera vendu, et participe à une machinerie économique qui rapporte de l'argent à une ou plusieurs entités. Je trouve incroyable que des auteurs acceptent de payer pour travailler. Chose qu'on ne verra jamais dans aucun autre champ d'exercice. C'est dingue, ça. Publier n'est pas une fleur qu'on te fait. Ce n'est pas un cadeau, ce n'est pas une fin en soi. C'est un engagement professionnel. Je trouve ça très, très limite (pour ne pas dire autre chose) que certaines structures pseudo-éditoriales jouent avec les espoirs / rêves d'auteurs en leur faisant miroiter une publication payante. Ça fait des années que ça existe, mais ça me foudroie qu'en 2021, il existe encore des personnes qui considèrent ça comme acceptable. Qu'on soit arrivé au point que des auteurs (pas des éditeurs, des auteurs, directement concernés d'un point de vue économique) défendent que "certains" aspects de l'édition ne soient pas payants. Payer pour travailler, c'est quand même assez hallucinant. Les quelques centaines d'euros que tu débourses pour acheter ces exemplaires devraient t'être, dans une structure "conventionnelle", a minima t'être versés en guise d'à-valoir. Dans une maison qui fonctionne bien, c'est l'auteur qui est payé par la maison. Et ça devrait être la norme. Si le manuscrit n'est accepté que de maisons à compte d'auteur ou à compte participatif, il y a des questions à se poser concernant les recherches qui ont été effectuées pour trouver une maison ou concernant le manuscrit lui-même qui n'était peut-être pas encore prêt à la publication. Mais on ne devrait laisser personne prétendre que c'est normal. |
| | Nombre de messages : 40 Âge : 27 Date d'inscription : 02/04/2021 | Annabee971 / Petit chose Dim 12 Sep 2021 - 11:33 | |
| - Kyle a écrit:
- Merci de bien me relire Annabe71. Je n'ai mentionné nulle part dans mes posts que le contrat du SNE dit que le "pilonnage est à la charge de l'auteur". Je dis que Publiwiz n'a jamais demandé à aucun auteur de prendre en charge l'achat d'invendus et que l'éditeur ne fait pas, non plus, de pilonnage.
Certes la maison d'édition demande à certains auteurs (j'ai cité les cas plus haut) de faire de la communication autour d'eux en achetant 30 exemplaires à la sortie du livre. On peut le leur reprocher. Mais, en contrepartie, l'auteur bénéficie de la gratuité de beaucoup de services que des tas d'éditeurs font payer. J'ai également donné la liste plus haut. Je ne suis pas un novice, j'ai démarché des dizaines de maisons d'édition avant de faire publier mes livres. Je connais les pratiques en cours dans le milieu. Mais comme on dit, chacun signe avec qui il veut, pourvu que ce soit la meilleure offre reçue. Des réponses que j'ai obtenues, la proposition de Publiwiz était la meilleure. J'ai accepté de faire éditer mon dernier ouvrage chez eux. Mes excuses, ce n'était effectivement pas toi qui disait cela, mais une autre personne. Je suis d'accord que chacun signe avec qui il veut, mais il ne faut pas dire que (et là je te cite) "des tas d'éditeurs font payer" car, encore une fois, c'est faux et archi faux. Les éditeurs ne font rien payer. Ceux qui font payer sont des prestataires de services qui s'auto-proclament éditeurs mais qui se situent à des années lumière de ce que pratique un vrai éditeur. Tu as peut-être trouvé le prestataire le moins pire, ça ne fait pas de lui un vrai éditeur. Azaby > Même si je suis d'accord sur le fond (en particulier sur le fait qu'un auteur ne doit pas payer pour être édité), attention à ne pas faire passer l'auteur pour un sacro-saint génie non plus Le texte écrit n'a de valeur que si quelqu'un (souvent un éditeur) estime qu'il y aura une demande pour ce texte. Ce n'est pas parce qu'on a pondu un texte que celui-ci mérite de facto une rémunération. Je pense que ce n'est pas ce que tu as voulu dire, mais c'est un peu l'impression que j'ai en te lisant |
| | Nombre de messages : 1284 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Dim 12 Sep 2021 - 13:33 | |
| - Annabee971 a écrit:
- Kyle a écrit:
- Merci de bien me relire Annabe71. Je n'ai mentionné nulle part dans mes posts que le contrat du SNE dit que le "pilonnage est à la charge de l'auteur". Je dis que Publiwiz n'a jamais demandé à aucun auteur de prendre en charge l'achat d'invendus et que l'éditeur ne fait pas, non plus, de pilonnage.
Certes la maison d'édition demande à certains auteurs (j'ai cité les cas plus haut) de faire de la communication autour d'eux en achetant 30 exemplaires à la sortie du livre. On peut le leur reprocher. Mais, en contrepartie, l'auteur bénéficie de la gratuité de beaucoup de services que des tas d'éditeurs font payer. J'ai également donné la liste plus haut. Je ne suis pas un novice, j'ai démarché des dizaines de maisons d'édition avant de faire publier mes livres. Je connais les pratiques en cours dans le milieu. Mais comme on dit, chacun signe avec qui il veut, pourvu que ce soit la meilleure offre reçue. Des réponses que j'ai obtenues, la proposition de Publiwiz était la meilleure. J'ai accepté de faire éditer mon dernier ouvrage chez eux. Mes excuses, ce n'était effectivement pas toi qui disait cela, mais une autre personne. Je suis d'accord que chacun signe avec qui il veut, mais il ne faut pas dire que (et là je te cite) "des tas d'éditeurs font payer" car, encore une fois, c'est faux et archi faux. Les éditeurs ne font rien payer. Ceux qui font payer sont des prestataires de services qui s'auto-proclament éditeurs mais qui se situent à des années lumière de ce que pratique un vrai éditeur. Tu as peut-être trouvé le prestataire le moins pire, ça ne fait pas de lui un vrai éditeur.
Azaby > Même si je suis d'accord sur le fond (en particulier sur le fait qu'un auteur ne doit pas payer pour être édité), attention à ne pas faire passer l'auteur pour un sacro-saint génie non plus Le texte écrit n'a de valeur que si quelqu'un (souvent un éditeur) estime qu'il y aura une demande pour ce texte. Ce n'est pas parce qu'on a pondu un texte que celui-ci mérite de facto une rémunération. Je pense que ce n'est pas ce que tu as voulu dire, mais c'est un peu l'impression que j'ai en te lisant Tout travail mérite salaire. Comme dans tout univers, il y a des travaux de qualité et des travaux qui laissent à désirer. C'est tout à fait indépendant de la question de la rémunération. A partir du moment où un éditeur te fait confiance pour t'éditer, c'est qu'il estime que ta création a atteint un niveau "professionnel". C'est donc qu'il doit te rémunérer. S'il n'estime pas que ton texte peut apporter quelque chose à la maison, il le refuse. Pas besoin d'être un génie pour exiger d'être rémunéré quand tu travailles. Tu es rémunéré quand tu es équipier au McDo, serveur, neurochirurgien, astronaute ou éleveur d'alpagas. Aucune raison que tu ne le sois pas quand tu crées une oeuvre littéraire, à partir du moment où un éditeur a jugé que ton texte était publiable. Tout travail réalisé dans un cadre professionnel (ce qui est le cas de tout texte dès lors qu'il y a un contrat d'édition) mérite salaire. Il y aura toujours de mauvais textes publiés, mais même les auteurs de ces "mauvais" textes doivent être rémunérés à la hauteur de leur travail. C'est drôle, on aurait jamais tenu ce discours concernant un apprenti pâtissier qui ne serait en droit d'exiger un salaire qu'à partir du moment où il a un "niveau suffisant". Si tu es embauché en tant que pâtissier, tu es payé. Si tu es embauché en tant qu'écrivain, tu es payé. Même si tu es un pâtissier débutant qui a encore à se parfaire. Même si tu es un écrivain débutant qui a encore à progresser. Tout texte qui suscite l'intérêt d'un éditeur se doit d'être correctement rémunéré. |
| | | Invité / Invité Dim 12 Sep 2021 - 14:01 | |
| Moi, je pense que vous vous rejoignez plus que vous n'en avez l'air : "Le texte écrit n'a de valeur que si quelqu'un (souvent un éditeur) estime qu'il y aura une demande pour ce texte. Ce n'est pas parce qu'on a pondu un texte que celui-ci mérite de facto une rémunération." Et : "A partir du moment où un éditeur te fait confiance pour t'éditer, c'est qu'il estime que ta création a atteint un niveau "professionnel". C'est donc qu'il doit te rémunérer. S'il n'estime pas que ton texte peut apporter quelque chose à la maison, il le refuse." Moi, je le comprend de la même manière : un texte jugé bon par un éditeur permet à l'auteur d'être rémunéré (étant entendu qu'on ne doit pas payer pour se faire éditer) alors qu'un texte qui ne serait "pas assez bon" (pour X raison) sera refusé par l'éditeur et donc le travail derrière non-récompensé par un chèque. Donc tel que je vous comprends, vous êtes d'accord ! |
| | Nombre de messages : 40 Âge : 27 Date d'inscription : 02/04/2021 | Annabee971 / Petit chose Mar 14 Sep 2021 - 15:30 | |
| Oui, exactement Enirtourenef, on est tout à fait d'accord sur le fond ! Bien sûr qu'à partir du moment où un éditeur sélectionne texte, l'auteur mérite d'être rémunéré. Mais la façon dont le message d'Azaby était tourné, on pouvait comprendre que dès lors qu'un texte est créé, il mérite d'être rémunéré, indépendamment du fait qu'un éditeur (ou autre) en veuille. Là était la nuance qui manquait au message et qui rend la phrase « tout travail mérite salaire » pas tout à fait correcte. Mais bien sûr que nous sommes d'accord sur le fait que l'auteur ne doive pas débourser d'argent pour être édité |
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