Salut à tous, je crée ce topic pour partager les conseils qu'on a pu me donner pour mieux écrire. J'espère que cela servira ! Si vous avez des petites astuces d'écriture à ajouter ou que vous voulez débattre sur ces points, n'hésitez pas  

1- Fond:

- Placer des anecdotes pour donner de la profondeur au récit et aux personnages
- Créer des moments de vulnérabilité
- Description des sentiments
- Donner un style de langage à ses personnages
- Penser à la personnalisation / dépersonnalisation 
- Utiliser tous les sens
- Penser au sens d'avantage prononcé chez un personnage pour les descriptions (nous sommes tous visuel, auditif...)


2- Forme:

- Éviter les adverbes en -ment
- Éviter les participes présents
- Ne pas trop alourdir ses textes avec 50 adjectifs
- Soigner les enchaînements et l'utilisation des mots de liaison
- Éviter les certains, parfois, très.

Pour résumer, Tout doit être parti pris.

Bon courage à tous !

Le premier conseil à donner à tous les auteurs : s'en balancer du fond. Après, éventuellement, quand on arrive à faire un truc pas trop dégueu, on peut s'y attaquer.

Le second conseil à donner : arrêter avec cette pseudo-écriture académique qu'emmerde tout le monde. Placement de la virgule machin, chercher dans le dico des synonymes si y a pas mieux, enlever ci parce-que le prof à dit que c'était mieux, pas foutre ça à tout va car ça peut nuire à la compréhension, et blablabla, et blablabla. Y aller yolo, mettre du bonhomme comme dirait l'autre.

Le troisième conseil : accepter qu'on est pitoyable – de loin le meilleur conseil de tous. Pas en tant que personne (ce serait déjà trop s'intéresser) mais en tant qu'auteur. Être plastique à la critique quand elle est fondée est le puissant gage du triomphe, le puissant gage...

Trois points très complexes à maîtriser, d'abord car on écrit pour raconter une histoire, pas pour faire du spectacle (première erreur), ensuite car on est conditionné à reproduire ce qu'on lit et fatalement comme on lit que les trucs qui nous plaise, on répète des trucs assimilables aisément, zone de confort #off (seconde erreur), enfin car on s'imagine artiste, arrivé à un certains level, que du coup la frontière entre soi et le Goncourt est mince, et que la critique, divine et fabuleuse, s'intègre en nous mode cul-pincés affrontant un Basquiat début 80 – troisième erreur, sans parenthèse cette fois-ci.

Et les phrases longues, on en met ou pas ?

Ceci dit, le point 4 de la partie 1 - Fond – bien qu'à ranger dans la Forme, est absolument validé.

Je plussoie les conseils de Glodir. Judas, je n'ai pas bien compris ton message par contre.

Citation :

"S'en balancer du fond"

... = ?

Citation :

Être plastique à la critique quand elle est fondée est le puissant gage du triomphe, le puissant gage...

... = ?

C'est peut-être moi mais j'ai l'impression que tu as écrit sous acides

Moi je plussoie Judas, tiens ! Glodir a dit des choses plutôt vraies, mais faut pas être en mode "ah j'ai mis deux adverbes et j'ai pas dit comment mon personnage sentait, en plus il a pas de tic de langage, c'est mort".

Effectivement je vous rejoins aussi sur ça. Un adverbe ne rend pas un texte mauvais, mais un formatage peu le rendre insipide.

Ben, le fond, on s'en fiche. Tu peux me raconter une histoire de lycanthrope, ce qui m’intéresse moi, c'est la façon dont tu me la racontes. Et rien que ça. C'est d'ailleurs comme ça qu'on détermine qui publier ou pas. On cherche avant tout une plume, pas une histoire. Des histoires tout le monde en a dans son sac, par contre un style très peu en ont.

Devenir auteur, c'est savoir raconter l'histoire de monsieur tout le monde à sa façon. La façon la plus abordable étant celle de Musso & co, ça en reste pas moins un style. Ok un style poucrave, mais un style quand même. D'où le on s'en fiche du fond. Conseil hyper utile quand on est auteur débutant : on croit toujours avoir l'histoire du siècle dans son escarcelle, et on se concentre dessus — erreur.

Pour le plastique à la critique, ça veut dire en termes plus simple, comprendre les points négatifs du roman. Les travailler un à un. Problème de beaucoup d'auteur : ils croient maîtriser la chose, du coup "oui j'y ai pensé, mais je le ferai plus tard" Ah bon ?

Comprendre que la critique est pas un déni doit être un de précepte de l'auteur. Bon, bien sûr faut modérer, le type qu'arrive pour critiquer sur l’orthographe, là on peut zapper, tout comme çui qui arrive pour critiquer tel ou tel personnage : pareil. On prend la critique quand elle est fondée, et pour ça rien de plus simple – suffit de lire entre les lignes, piger qui nous parle (le boulanger du coin, ou un auteur avec 15 piges d'expérience).

2 gros conseils à mettre en pratique pour tous, du moins si on veut être publié en ME. Après si on écrit pour le verbe, pour la thérapie, ou le christianisme, je dis pas. L'exemple le plus flagrant est çui de E. L. James, on aime ou pas, mais elle est passée par ce cheminement.

Ok je comprends mieux, et effectivement c'est important...

J'ai eu la critique d'une amie sur un roman, elle m'a dit que jamais le parrain de la mafia que je décrivais n'aurait pu faire de mal à un de ses enfants, que ça n'était pas crédible...

Bah là on est dans la critique totalement subjective et dans le ressenti pas dans le constructif. Pour narrer une histoire, pareil, il faut à tout prix se concentrer sur la manière.

Exact, you get it!