Oui, c'est purement une question de goûts, et ce n'est même pas si subversif que ça de transgresser ces "règles", tu peux prendre n'importe laquelle des règles édictées par n'importe qui dans cette discussion, tu trouveras à la pelle des bestsellers (donc des choses ultra-consensuelles) qui ne la respectent pas.

Et de toute façon, si tu essaies de toutes les appliquer à la fois, je ne vois pas trop comment tu vas commencer ton roman

fabiend a écrit:

Et de toute façon, si tu essaies de toutes les appliquer à la fois, je ne vois pas trop comment tu vas commencer ton roman

Ca ferait des romans courts :

"le héro a gagné.

Fin"

f3b a écrit:

Ca ferait des romans courts :

"le héro a gagné.

Fin"

Eh bien ca aurait le mérite de ne pas coûter très cher à l'impression

J'ai été coupable trop souvent de l'utilisation de la météo par le passé alors je la fuis comme la peste dans mes écrits, mais elle ne me dérange pas plus que ca chez les autres. Ce qui me brûle instantanément la rétine c'est plutôt les pavés de descriptions, surtout au niveau des personnages. Des points en moins si le dit personnage est féminin et que ca description survole des points qui me semble bien superflu, c'est foutu direct. Je préfère personnellement l'utilisation de l'action ou d'un simple ''fait divers'' pour commencer (surtout en fantastique).

J'avoue aussi avoir une tendance à passer par-dessus les prologues, vilaine que je suis. Mais cela me vient du désir à entrer directement dans le vif du sujet. Ca ne m'empêchera pas évidemment de lire le tout, juste me faire souffler du nez le temps que je cherche le premier chapitre  

C'est quand meme drole. Parce qu'en une journée à lire quelques topics ici, je m'aperçois que j'ai condensé dans les cinq premières lignes de mes écrits la totalité des choses à ne pas faire. D'ailleurs, j'ai commencé par une citation/ légende, ça entre dans quelle catégorie ?

Hortense a écrit:

Le cliché qui me dérange le plus en début de roman, c'est le prologue.
La seule fois où j'en ai vu un d'un tant soit peu utile (et parce qu'il était très court, aussi), c'est dans Twilight. J'avoue, je me suis délectée des prologues des 4 tomes.

Entièrement d'accord avec toi. Le prologue du tome 1 est très pertinent et percutant !
Personnellement, j'ai fini par supprimer le prologue de mon roman, je pense qu'il me faisait plus de tort qu'autre chose.

Si la première page d'un roman que je lis comporte trop de clichés, je reste calme. Je sors un stylo et je la réécris à ma façon. Ensuite, j'appose mon nom sur la couverture, car j'estime l'avoir en quelque sorte co-écrit.

« je pense aux récits de SF ou de Fantaisie, ça peut se glisser dans le corps de texte et pas en début. ». Je suis d'accord avec cela. Je ne sais pas, si je peux poser cette question ici mais je me pose une question face à mes écrits.
Contexte : je distille de l'information ici et là (information secondaire, comme un indice, si le lecteur ne l'a pas vu, ce n'a pas de grand impact puisque je reviendrai dessus mais informations secondaires et principales peuvent s'entremêler).
Ma question : le niveau d'oublie d'un lecteur et l'erreur de répété qui amène le lecteur à dire « je le savais déjà pourquoi tu le redis ? »

Je pense que c'est le genre de chose qui se précise pas mal à la bêta-lecture. Pas toujours facile de s'en rendre compte soi-même.

Comme ça a été précisé dans l'autre topic que tu as ouvert, des caractéristiques hautes en couleur, une empreinte émotionnelle forte peuvent aider le lecteur à se souvenir de quelque chose.

Sinon, j'écris en point de vue interne, et j'essaie de me mettre à la place de la narratrice. Parfois, mon personnage se souvient de quelque chose qui a été vu/précisé quelques chapitres plus tôt. Il y a à la fois un intérêt informatif (quand il s'agit de quelque chose qui a été à peine glissé au détour d'une ligne, que le lecteur n'a pas forcément relevé), mais aussi narratif, puisqu'elle se remémore cette chose-là, ou qu'elle en parle à ce moment précis de l'histoire.