|
|
| Le solarpunk : la SF est-elle condamnée à être dépressive ? | |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Dim 3 Mar - 19:12 | |
| Je viens de découvrir une nouvelle déclinaison de sous-genre en SF : le solarpunk.
Kécéssa ? Pas juste une énième déclinaison du cyberpunk où on remplacerait la technologie numérique / cybernétique par de l'énergie solaire (c'est d'ailleurs pas forcément antinomique), mais une ambition plus profonde de refaire en SF des oeuvres positives, optimistes, peut-être utopiques, qui proposent une réelle "sortie de crise" à une société définitivement dépressive (pollution, oppression, destructuration...).
En savoir plus en lisant cet article..
Qu'en pensez-vous ? Ca vous inspire ? |
| | Nombre de messages : 14908 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 3 Mar - 19:24 | |
| Ooooohhh!!!! Non, je ne connais pas, mais il va falloir que j'aille y jeter un oeil ! |
| | Nombre de messages : 214 Âge : 33 Localisation : Genève Date d'inscription : 17/09/2017 | Eyre / Autostoppeur galactique Dim 3 Mar - 19:38 | |
| Je ne connaissais pas, c'est super intéressant, ça renouvelle la science fiction et je serais très curieuse de découvrir des romans de ce genre |
| | Nombre de messages : 65 Âge : 26 Date d'inscription : 28/06/2013 | perle / Clochard céleste Ven 8 Mar - 8:59 | |
| Merci pour cet article, il est intéressant. Par contre, je ne connaissais pas le terme employé. Mais effectivement, je connais ce genre et je m' inscris amplement dedans, c'est mon univers de prédilection ! |
| | Nombre de messages : 4687 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Ven 8 Mar - 13:49 | |
| Article et sujet très intéressants. Je découvre et ça m'enthousiasme !
Je me faisais la réflexion, en lisant des récits d'anticipation ou en allant au cinéma, qu'il s'agissait souvent de "post-apo" (peu importe la dimension de l'"apocalypse"), et je commençais à trouver ça lassant. Presque, j'en suis venue à y trouver une sorte de "fainéantise scénaristique", puisque dans un sens c'est plus facile de faire ce que tu veux quand tout ce qui est connu a été rasé avant. Qu'on soit bien d'accord, cela n'engage en rien la qualité de l'oeuvre qui en découle, l'originalité du traitement et de la logique choisie. Par exemple, je viens de finir (enfin) "La zone du Dehors" de Damasio. L'histoire se passe sur un satellite de Saturne qui a été colonisé. Le truc qui me gêne, c'est que les très rares mentions de la Terre sont qu'à cause d'une guerre chimique/nucléaire, elle n'est presque plus habitable, alors qu'au final cela ne joue en rien sur l'histoire, les enjeux etc... Comme si c'était forcément un besoin de se rattacher au post-apo pour justifier une colonie spatiale, comme s'il fallait un prétexte qui soit forcément négatif ET violent. Bref, c'est déprimant, et parfois pour rien.
Je suis plutôt proche et solidaire du mouvement steampunk, et ce qui tranche le plus avec les dieselpunk, cyberpunk etc (je veux dire, à part la technologie), c'est surtout l'ambiance : dans le steampunk, il y a une foi dans le futur, une espèce d'émerveillement naïf. Cela vient beaucoup de l'époque, puisque c'était celle des explorations, des découvertes, des progrès mécaniques, sans être celle des prises de conscience. Je conçois donc très bien que les suivants soient plus cyniques, plus conscientes au moins, mais retrouver quelque part cette foi fait du bien aussi.
Je ne sais pas si je suis très claire, mais en tous cas, ça m'intéresse !
Mes écrits Mes nouvelles et les commentaires Le reste Revue de presse : des articles Web sur le monde littéraire Concours d'antinouvelles n°15 : participez jusqu'au 14 décembre ! |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Dim 10 Mar - 0:42 | |
| - Citation :
- Je suis plutôt proche et solidaire du mouvement steampunk, et ce qui tranche le plus avec les dieselpunk, cyberpunk etc (je veux dire, à part la technologie), c'est surtout l'ambiance : dans le steampunk, il y a une foi dans le futur, une espèce d'émerveillement naïf. Cela vient beaucoup de l'époque, puisque c'était celle des explorations, des découvertes, des progrès mécaniques, sans être celle des prises de conscience. Je conçois donc très bien que les suivants soient plus cyniques, plus conscientes au moins, mais retrouver quelque part cette foi fait du bien aussi.
Hm. D'accord globalement (surtout dans la foi dans le futur, liée au développement des sciences et techniques) mais de quelles prises de conscience parles-tu ? C'est aussi l'époque des révolutions, des luttes des classes, des nationalismes, de Germinal... Je trouve aussi que la SF qu'on trouve en ce moment est globalement monotone, globalement depuis 2012 qui a été une année plutôt productive en scénario apocalyptiques et post-apo (le calendrier maya y est pour qqchose). Et en fait le "bon" post-apo est antérieur. Comme si non seulement on était incapables de sortir de ce cliché pessimiste, mais qu'en plus on n'arrivait même plus à l'approfondir, à le renouveler. Un imaginaire grippé. Je me demande ce que le solarpunk peut apporter, au-delà des visuels et d'un utopisme qui laisserait vite sur sa faim. |
| | Nombre de messages : 4687 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Dim 10 Mar - 10:35 | |
| - Le Condor des Andes a écrit:
-
- Citation :
- Je suis plutôt proche et solidaire du mouvement steampunk, et ce qui tranche le plus avec les dieselpunk, cyberpunk etc (je veux dire, à part la technologie), c'est surtout l'ambiance : dans le steampunk, il y a une foi dans le futur, une espèce d'émerveillement naïf. Cela vient beaucoup de l'époque, puisque c'était celle des explorations, des découvertes, des progrès mécaniques, sans être celle des prises de conscience. Je conçois donc très bien que les suivants soient plus cyniques, plus conscientes au moins, mais retrouver quelque part cette foi fait du bien aussi.
Hm. D'accord globalement (surtout dans la foi dans le futur, liée au développement des sciences et techniques) mais de quelles prises de conscience parles-tu ? C'est aussi l'époque des révolutions, des luttes des classes, des nationalismes, de Germinal... Pour moi les luttes de classes sont postérieures à cette ère, justement ; elles arrivent plutôt dans les années 20-30 (peut-être 1915), alors que le "steampunk" se situe plutôt vers 1850-1880. Mais c'est peut-être une méconnaissance de ma part. Par contre, pour le colonialisme et les nationalismes, tu as raison. L'autre prise de conscience à laquelle je pense est environnementale : celle-ci arrive beaucoup plus tard, mais elle me semble une des plus importantes dans les récits actuels.
Mes écrits Mes nouvelles et les commentaires Le reste Revue de presse : des articles Web sur le monde littéraire Concours d'antinouvelles n°15 : participez jusqu'au 14 décembre ! |
| | Nombre de messages : 32 Âge : 31 Date d'inscription : 03/11/2018 | There are more things / Petit chose Sam 6 Avr - 18:05 | |
| Super intéressant à savoir ! Je vais me renseigner dessus.
Je suis de plus en plus gênée par le fait que la SF devienne de plus en plus aride et catastrophiste, du moins en littérature et dans le monde des séries (où ça devient, j'ai l'impression, indissociable de l'horreur et/ou du post-apo survivaliste). J'ai l'impression qu'avant, même la SF "déprimante" ménageait une place à une forme de transcendance, d'émerveillement et de stupeur (Je pense à Philip K. Dick par exemple) et que c'est quelque chose de plus en plus difficile à trouver. Après j'ai pas une culture SF énorme et je serais curieuse de savoir ce que d'autres personnes en pensent.
|
| | | Invité / Invité Dim 5 Mai - 19:47 | |
| Je ne connaissais pas ce genre littéraire, merci beaucoup pour la découverte ! |
| |
|
|