Bonjour à toutes et tous !

Avez-vous des informations sur cette maison d'édition.

J'ai vu ça passer sur les RS :

Citation :

Vous écrivez de la romance ? Qu'elle soit dark, sentimentale, new adult, fantastique, historique, policière, thriller, etc, envoyez-nous vos manuscrits !
Si vous souhaitez rejoindre notre équipe, c'est par ici : plumesdemimieditions@gmail.com
Attention, nous avons quelques exigences :
- le manuscrit doit comporter minimum 60000 mots
- le texte doit être écrit dans un français maîtrisé
- l'histoire doit être originale (pas de réédition)
- l'histoire doit être terminée si elle est en plusieurs tomes (hors spin off).

Les manuscrits sélectionnés seront édités en 2023.

Première impression : la créatrice m'a pas l'air d'avoir bien réfléchi le nom de la ME. Un nom de ME, ça peut avoir de l'importance pour s'identifier auprès du public, ou pour en jouer ensuite d'un point de vue marketing (genre Destiny qui disait (dit toujours ? je suis pas allée voir) un truc du genre "nous étions destinés à nous rencontrer"). Plume de Mimi ça fait quand même moyen sérieux… Pour une ME jeunesse, à la rigueur. Mais pour de la dark romance ?! Du coup, si ça commence comme ça j'ai un peu peur pour la suite.

Ce que je trouve sur le site : créée en 2018 par – de ce que je comprends – une autrice d'abord auto-éditée. Pas fan de cette phrase : "pour donner une chance aux auteurs qui rêvent de voir leurs œuvres entre les mains de lecteurs" parce que ça fait très compte d'auteur et puis surtout, d'un point de vue com' on voudrait plutôt dire un truc du genre "pour transmettre de super histoires aux lecteurs". Pareil avec : "les mettre en avant de la meilleure manière qui soit, et ainsi, faire monter ses auteurs sur les marches du succès". J'ai envie de dire : calmons-nous, madame.
J'ai trouvé ça sur la présentation de l'éditrice sur la page "Notre équipe" du site. Le reste des personnes présentées sont les auteurs, majoritairement des autrices, d'ailleurs. Donc apparemment pas de correcteur ou d'illustrateur maison comme ça se fait parfois ailleurs.

Dans la barre en-bas sur la page d'accueil, les "Mentions légales" ne sont pas cliquables, mais elles le sont sur la page "Contact" donc ça doit être un bug.

Un FB avec presque 2 000 personnes mais peu d'engagement (je signale même si le sujet sur L'Alchimiste a montré que ça ne veut pas forcément dire de mauvaises ventes). Vu la tête de certains publications avec la photo carrée et les hashtag ils ont l'air de coupler avec Instagram, ce qui n'est, d'un point de vue com', pas une bonne chose. Ceci dit on trouve souvent cette problématique com' dans les petites ME et, de fait, il n'y a pas de community manager signalé dans la page de présentation de l'équipe.

Présents sur Babelio.

L'éditrice se publie elle-même. Il faut bien commencer quelque part et j'ai tendance à penser maintenant qu'il y a des avantages économiques à le faire, surtout quand on se lance, parce que ça permet d'avoir un livre à vendre en même temps qu'on étudie les manuscrits des autres et donc de se faire connaître et peut-être même, dans le meilleur des cas, de limiter la casse niveau finances.

J'ai fait un essai sur trois livres : pas de présence en librairie.
Je cherchais sur la page d'accueil si c'était en raison du choix de la POD. Je tombe sur cette phrase : "Nous adaptons nos services à vos besoins pour répondre à tous vos souhaits, que nous nous engageons à respecter." Bon. On va espérer que, là encore, c'est une erreur de com'.

"Dans un premier temps, nous étudions votre manuscrit afin de nous assurer qu’il entre bien dans une de nos catégories éditoriales. Nous vérifions qu’il respecte nos valeurs morales et que le déroulement de l’histoire soit cohérent, puis nous prenons contact avec vous pour vous faire part de notre décision."
Je ne sais pas quoi penser du non-emploi du jargon de "ligne éditoriale". Ni du fait qu'elle sous-entende qu'il suffit de rentrer dans la ligne éditoriale et d'avoir une histoire cohérente pour être sélectionné. (À moins que je vois le mal partout et que je fasse du zèle ?)

"Avant de laisser votre roman prendre son envol, nous nous assurons de ne laisser aucune faute. C’est pour cela que nous faisons une vérification professionnelle et que nous apportons les modifications nécessaires, sans modifier l’histoire en elle-même ! Si nous avons des suggestions, nous prenons contact avec vous afin de vous les proposer.
Lorsque nous avons terminé la préparation de votre manuscrit, nous vous envoyons le fichier et attendons votre accord et vos éventuelles demandes, avant de le valider définitivement."
Ce que je comprends : pas de correcteur (sinon elle l'aurait dit au lieu d'utiliser une tournure bizarre) et pas de corrections éditoriales (??)

Aïe. Dans "+ de services" (déjà rien que le titre de la rubrique ça file les chocotes) : "Nous proposons aussi la correction de vos manuscrits avec La fée Pasdefaute." Ah. Comment ça, "proposer" ?

"Si vous souhaitez simplement faire corriger votre œuvre par un professionnel afin d’éditer vous-même votre livre, profitez de nos tarifs imbattables et bénéficiez d’une prise en charge complète avec : la correction, la mise en page, la vérification de l’ordre chronologique et de la syntaxe.
Demandez un devis !"
Ou comment mélanger sur la même page à la fois une maison d'édition à compte d'éditeur et des services d'aide à l'édition. Du coup, j'ai l'impression de ne pas savoir si elle fait les deux ou essaye de nous empapaouter.

Je trouve les couvertures très hétérogènes.

Pas trouvé si c'était de la POD, du coup.

Merci pour ton retour qui rejoint le mien.
Pas assez convaincue par cette première approche.

J'ai reçu un mail de l'éditrice : apparemment, mauvaises déductions ! Tant mieux C'est mieux de voir une ME sérieuse, vu qu'on en croise quand même beaucoup qui le sont pas trop.

J'attends de savoir si j'ai son autorisation de dupliquer le mail ici ou si elle fait le choix de venir expliquer directement

Donc... attendons de voir... le flaire de la "Lionne" n'est pas a sous estimé

J'ai eu l'autorisation de l'éditrice pour publier son mail. Je retire juste son nom, car je ne sais pas si elle veut que je le laisse.

Plume de Mimi a écrit:

Bonjour,
Je viens d'être avertie par une de mes auteures, de votre avis sur Plumes de Mimi éditions.
Tout d'abord, je ne vous connais pas, vous avez enquêté sur le site de la ME et rien de plus. Vous n'avez donc pas travaillé le sujet comme il se doit, ce qui fait que la plupart des informations que vous donnez sont fausses. Nous avons des graphistes, des correcteurs, un service de correction est proposé aux auteurs indépendants qui ne souhaitent pas rejoindre la maison d'édition (ça arrive aussi).
Je vous invite fortement à changer votre façon d'enquêter et d'éviter de dénigrer les petites entreprises, qui ont pour but de venir en aide aux autres sans se remplir les poches pour autant. Quand au nom de la ME, si vous étiez venu me demander son histoire, je vous l'aurais racontée avec plaisir.
Pour finir, je dirais : heureusement que vous n'avez pas de nombreux lecteurs...
Cordialement,
[X. XXX]
(Auteure qui n'a pas lancé sa ME sans se former sur tout ce qui touche à l'édition et à la gestion d'une entreprise.)

Comme quoi, les déductions ça suffit pas toujours

C'est tout à ton honneur de nous le rendre public !

Ça me paraît quand même être la moindre des choses. Déjà par honnêteté intellectuelle (ce que je comprends du site, les automatismes acquis à force d'en voir des vertes et des pas mûres, m'induisent en erreur : on me le signale : je le dis) ; et puis parce qu'il y a un véritable enjeu, ici. Les pages du forum arrivent la plupart du temps dans les cinq premiers résultats des recherches Google. Donc les informations doivent y être bonnes.

Mais du coup on n'a pas tellement la réponse aux questions qu'on se posait ! Ligne éditoriale, présence en librairie etc...

Je n'ai pas plus d'infos dans le mail auquel elle répond à ma réponse (cette phrase est tordue xP). Et elle m'a dit qu'elle ne voulait pas s'inscrire sur le forum, c'est pour ça qu'elle a accepté que je diffuse son mail. Et puis à vrai dire pour elle on ne se "posait" pas de question : elle a vécu mon message comme une attaque (ce que je peux comprendre, vu qu'on parle quand même de son bébé).