"à la main" = c'est à dire que tu n'as fait que des envois papier ?

Citation :

à la main

Ecrite à la main, au stylo plume.

Bah oui, 13 sur 19. Pas le choix. Et quand en plus ils demandent souvent le pdf s'ils sont intéressés plus avant, c'est d'autant plus énervant de devoir claquer des centaines d'euros.

Stratégie faite pour réduire le nombre des manuscrits.

Je n'ai fait pour Martin que 4 envois papier, dont deux partiels et un porté sur place.

J'en ai fait plus pour Howahkan, parce que je n'avais pas trouvé, en un premier temps, beaucoup de ME avec manuscrit numérique, mais en cherchant bien, il y en a tout de même pas mal pour lesquelles un envoi était possible. Et je suis certaine qu'en y passant un peu de temps, je pourrais encore grandir la liste des adresses (mais ne le ferai pas car j'ai choisi une autre option pour ce texte).

Pour Martin, comme pour son grand frère, j'ai du mal à cibler les ME. Non parce qu'il appartient à un genre rare et qu'il faut donc trouver des genres voisins, mais parce que je ne sais pas où le classer à part en littérature générale/blanche, c'est à dire un domaine où la haute qualité est exigée et où en plus les maisons sont moins nombreuses que dans les littératures de genre et moins grosses productrices. Sans compter qu'au moins la moitié d'entre elles demandent des manuscrits papier. Du coup, j'ai ajouté à ma première liste des ME Histoire et vais sans doute en ajouter aussi des Polar à la seconde, bien que je ne classe Martin dans aucun des deux genres.
Je n'exclut pas d'envoyer encore un manuscrit papier, mais seulement si je repère un truc qui me titille vraiment. Le type de manuscrit fait partie des critères que j'emploie pour réaliser ma liste. Tout ce qui est "papier" : exit.
Si j'habitais Paris, je serais peut-être moins formelle, et regarderais l'adresse pour voir s'il est possible d'y faire une promenade. Mais sur Dijon, les ME sont très réduites en nombre.

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Si j'habitais Paris, je serais peut-être moins formelle, et regarderais l'adresse pour voir s'il est possible d'y faire une promenade. Mais sur Dijon, les ME sont très réduites en nombre.

J'ai lu le résumé de "Martin" et pour moi pas le choix, il faut envoyer à une bonne dizaine de ME de littérature générale et/ou de récits sous la seconde guerre. Et effectivement ça coute des sous, mais faut ce qu'il faut.

Enfin là on s'écarte de la question de Guanaco

J'avoue ne pas croire assez aux chances de Martin pour dépenser des tonnes avec lui.
Peut-être quand j'aurai reçu un ou deux refus personnalisés...

Citation :

Neutral Peut-être quand j'aurai reçu un ou deux refus personnalisés...

Ouais, les refus personnalisés ça fait plaisir c'est sûr, ça encourage, mais ça reste des "nons".
Pour info, dans le cadre de ma recherche actuelle, j'en ai eu suite à des envois papier

Ca fera peut-être tomber mes doutes sur le texte. Ou bien ça les renforcera.

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Ca fera peut-être tomber mes doutes sur le texte. Ou bien ça les renforcera.

Je dirais que ça fera les deux ! Car ça te montre à la fois que le texte a de l'intérêt, mais qu'il n'est pas un coup de coeur pour cet éditeur-là au point de déclencher une publication. Et puis, j'ai lu certains retours personnalisés sur le forum qui font mal, alors je crois qu'il ne faut pas non plus idéaliser là-dessus.
Les doutes, on ne devrait pas en avoir quand on propose un texte, à mon sens. Car si toi tu doutes, l'éditeur en face le sentira et doutera lui aussi ;-) (Je pars du point de vue du meilleur des mondes, là où le doute est possible à éteindre! ;-)

Sur mon western, j'ai eu des tonnes de refus-type et trois retours positifs = un "oui" (avorté) + un long refus détaillé avec autorisation d'envoyer une version remaniée du texte + un super-beau refus personnalisé d'une maison chouette.
Pas beaucoup de refus "pas type", donc, mais encourageants.
Ceci étant, oui, j'ai remarqué que tout le monde n'est pas ravi des refus personnalisés reçu.
Reste quand même qu'un refus personnalisé veut en général dire que le livre a intéressé (il y a des maisons qui en font systématiquement, parait-il, donc pas "toujours") et que je peux recevoir des refus qui aillent dans le même sens que mes doutes. Cela ne voulant pas forcément dire quelque chose, car les deux refus personnalisés que j'ai reçus n'allaient pas dans le même sens (comme quoi...)
Ce n'est pas sur la qualité d'écriture de mon texte, que je doute (je suis assez fière de mon bébé, sur ce point, du moins pour le moment), mais sur le ressenti qui se détache du récit (où je n'étais sûre de rien quand je l'ai fini et ne le suis pas plus à présent). Un ou deux refus argumentés m'aideraient peut-être à y voir clair en confirmant mes craintes. Ou bien les augmenterait (hé oui...), s'il va en sens inverse, sans compter le risque d'en avoir qui ne soient pas d'accord entre eux.
M'enfin... pour le moment, je fais du numérique. On verra si, quand j'aurai plus confiance en mon bébé, je lui offre de nouveau envois papier.

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Un ou deux refus argumentés m'aideraient peut-être à y voir clair en confirmant mes craintes.

Peut-être peux-tu faire appel à de nouveaux bêta-lecteurs que tu ne connais pas du tout afin de recueillir l'avis le plus objectif possible ? Je sais que ce n'est pas comme recevoir un avis d'éditeur, mais cela t'aiderait peut-être à mieux définir ce "ressenti" dont tu parles?

Le sujet n'est pas facile à traiter, et encore moins de la façon dont je l'ai fait. En plus d'être en focale psychologique, j'ai très peu abordé les faits (que tout le monde connaît) et les ai employé seulement en toile de fond. Raison pour laquelle, selon moi, c'est plus un roman psychologique qu'historique

Depuis une paire de jours, j'envisage d'envoyer à un de mes contacts FB.
Il faut juste que j'ose lui poser la question !

J'avais envoyé, l'an dernier, à une historienne (prof d'Histoire, en Fac, spécialisée sur la période), qui s'était dite très intéressée, car aimant beaucoup la littérature, mais également très occupée (ce que je crois très volontiers). Elle n'était pas sûre de trouver le temps... et de fait, n'a pas donné signe de vie depuis.

Refaire une bétalecture, je n'y tiens pas !
Une lecture pour avis, oui... mais je ne peux pas gérer tous mes textes en même temps et ai accordé à Martin une plage-horaire, après quoi je voudrais le mettre en mode "silence pendant qu'on attend le courrier". Du coup... soit je me décide à contacter ce contact FB, avec qui j'ai eu sur un groupe FB une discussion d'ordre documentaire, soit je range ça dans un coin, et le ressors dans trois ou quatre mois, quand les refus tomberont dans la boite...

Je comprends... Alors il faut s'armer de patience ;-) Courage!

la loi du secteur Edition, ça, le courage !

Ben, du coup, j'ai rassemblé mon courage dans mes petits doigts et envoyé un MP à ce contact en même temps que j'envoyais mes premiers manuscrits...

Bravo ;-))) J'espère que tout va bien se passer

Pour le moment j'ai envoyé un seul manuscrit par la poste (qui est maintenant publié che une ME de grande taille, preuve que oui, les manuscrits sont lus même si tu es un inconnu). Pour les envois (papier) j'ai fait simple:
Recto simple, interligne double
Reliure spirale
Première page: mes coordonnées, titre du livre, genre, lectorat visé, nombre de pages, renvoi aux dernières pages du tapuscrit, où j'ai inséré un résumé du livre (une page), la table des matières, mon cv version très reduite. Le tout accompagné par une lettre type de 4 lignes.