Ce problème m'avait déjà menée à créer un topic, en juillet dernier, mais il ne m'a pas apporté beaucoup d'aide et s'est tout de suite égaré sur quelque chose qui n'y était qu'accessoire.
La situation est à la fois très simple à visualiser et très compliquée à traiter (en tous cas je la perçois ainsi).
Ainsi que je l'avais indiqué au premier paragraphe de mon premier post, sur l'autre topic, il s'agit d'
une personne que je ne connais pas directement mais qui est une "proche de proche".
Une parente de parente par alliance,
Je ne l'ai jamais rencontrée et ce n'est donc pas à elle qu'il faut expliquer les choses mais à notre parente commune (qui devra ensuite se débrouiller à son tour). En juillet, j'y voyais une complication. A présent je me dis qu'en fait c'est plutôt plus facile ainsi, car mon interlocutrice a moins de chances d'être blessée.
Quant à moi... si en juillet j'étais assez en colère pour avoir envie de me défouler à coups d'envois dans tous les sens, je suis à présent seulement assez amère pour avoir envie de chercher un vieux premier jet bien nul avec lequel expérimenter. Mais encore plus persuadée que ça ne me soulagerait que le temps d'envoyer le mail et empirerait mon ressenti ensuite. Et de toute façon, ne changerait rien à ce qui me tracasse.
Cette fois-ci, je décris le problème plus en détail et par ordre chronologique (bien qu'il soit assez inutile d'entrer à ce point dans les détails).
>> L'an dernier (décembre? en tous cas pendant des vacances), j'apprends que
cette personne a trouvé éditeur pour un recueil de nouvelles. Notre parente commune ignorait jusque là qu'elle écrivait. Elle est contente que l'auteure soit contente. Comme elle avait trouvé dès le premier envoi, j'ai demandé si elle avait vérifié si ne n'était pas un compte d'auteur. Réponse : ne sait pas. Mon interlocutrice semblait ignorer ce qu'est un compte d'auteur. Comme le contrat était signé depuis une semaine, j'ai souhaité bonne chance et pas creusé plus.
>> En juillet, je demande des nouvelles. Notre parente commune me dit que
le recueil est paru, que l'auteure est super-heureuse mais qu'en fait, ça se vent assez peu. L'éditeur ne se remuant pas beaucoup, il est vrai. Du coup, elle est contente que l'auteure soit contente mais inquiète de la suite. Espère que l'éditeur prépare quelque chose.
>> Je
google le titre. Bien évidemment, c'est du
compte d'auteur.
>> En apparence, il est trop tard, donc. Cependant, comme elle
pourrait se faire avoir une seconde fois (elle a entamé d'autres nouvelles), il faudrait la mettre en garde. Seulement...
comment faire pour aborder le sujet ?Ce n'est déjà pas facile en soi, mais je crains que ma propre situation d'auteure en galère ne soit pas une aide.
Des auteurs publiés ainsi qui croient sincèrement qu'un éditeur fait payer, on en voit souvent s'inscrire ici, et ils apprennent rarement avec plaisir qu'ils se sont faits avoir.
J'ai même, en établissant mes listes d'éditeurs pour Howahkan et Ange Martin repéré une paire de petits éditeurs dont la page de présentation indique qu'ils sont différents et ne veulent en aucun cas que les auteurs soient obligés de débourser (etc.). Les sites étaient jolis mais assez mal organisés, j'y ai donc vu de la naïveté et non un masque pour une arnaque (mais pas noté les adresses,ça va de soi). Depuis 5 ans que je sus ici, je me souviens avoir vu passer aussi une paire de nouveaux qui croyaient innover en créant une maison d'édition à compte d'éditeur.
L'erreur est donc couramment répandue !
Quoi qu'il en soit, m "proche de proche" n'a sans doute pas beaucoup d'aide à attendre de son éditeur.
J'ignore comment les choses ont évolué depuis juillet.
Le livre est disponible sur les sites d'Amazon, la FNAC et des réseaux de petites librairies. Je ne l'ai vu sur aucun blog, aucune page FB (même pas au nom de l'auteure). Un seul commentaire sur Amazon. Aux abonnés absents sur Babelio.
Pour qu'elle ne refasse pas l'erreur (ou ne la fasse que sciemment) et parce que tôt ou tard le contrat pourra être résilié, il faudrait l'avertir.
Expliquer la chose ici, c'est facile. La personne n'est pas devant nous. On ne la connait pas. Et le plus souvent elle est en quête de renseignements et a déjà conçu quelques doutes.
Il y a eu récemment une nouvelle qui a fait mine de ne pas comprendre qu'elle avait édité trois fois à compte d'auteur, ce qui est bien signe que la nouvelle n'est pas facile à avaler.
L'auteure est, parait-il, une personne très sensible. Notre parente commune est plus solide mais assez peu portée à s'immiscer dans les affaires des gens ou leur dire des choses qu'ils ne sont pas prêts à entendre (ce ne sera donc pas facile pour elle non plus).
j'espère avoir été plus claire sur la situation à affronter
Je revois notre "parente intermédiaire" la semaine prochaine (sans doute à partir de dimanche), et du coup repense à cette histoire.
La
solution n°1 serait bien entendu de
m'en laver les mainsLa 2° commence par
demander à nouveau "comment ça se passe" et improviser après
Mais là... je flippe.
Et ai à nouveau envie de me défouler en balançant des tonnes de mail d'envoi...
réaction totalement stupide.
Je suis, il est vrai, assez curieuse de lire les contrats proposés, mais n'y apprendrais rien de bien utile.
Si j'avais une baguette magique, j'enverrais un mauvais sort bien de saison aux ME-c-auteur, ce qui serait sûrement plus efficace, mais je n'en ai pas.
Des conseils ?
Et pour le moment... comme je n'ai pas de punching-ball pour passer ma rage,
je vais prendre un thé et faire la vaisselle.
désolée pour le giga-pavé...