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KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


Bonjour !

Après une recherche sur le forum, je n'ai pas trouvé de réponse à mes questions et j'espère que je ne les poste donc pas au mauvais endroit !

Mes questions s'adressent essentiellement à ceux qui ont eu l'occasion de recevoir des critiques, notamment de chroniqueurs. Leur répondez-vous systématiquement ou ne répondez-vous jamais ? Que faites-vous dans le cas d'une chronique négative qui vous remet en cause dans vos opinions personnelles au-delà de votre oeuvre de fiction ? Par exemple en se demandant ouvertement si vous, en tant qu'auteur, cautionnez les actes discutables de vos personnages, si vous les excusez ? Est-ce légitime de tourner un regard accusateur vers l'auteur quand un personnage est toxique et qu'un autre le lui pardonne, par exemple ?

Désolée, je reste volontairement un peu floue, mais c'est quelque chose qui m'interroge depuis quelques temps et j'ai bien du mal à savoir si ma position sur le sujet est trop ferme et si elle peut être nuancée Smile J'attends donc vos avis ! Merci Smile
 
montecristo
   
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montecristo  /  Barge de Radetzky


J'ai tendance à penser (peut-être à tort) qu'il ne faut jamais répondre directement aux chroniques, à part éventuellement pour remercier le chroniqueur.
En tant que chroniqueuse, ça me mettrait super mal à l'aise que l'auteur me donne des explications si je ne le connais pas personnellement.
https://claireabadie.com/
 
KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


Salut Montecristo Smile Merci pour ta réponse ! Pour le moment je m'en suis tenue à des remerciements (seulement quand le chroniqueur ou la chroniqueuse m'identifiait sur la publication, parce que ça aurait été sûrement mal venu de faire la morte xD).
J'ai répondu spontanément à une chroniqueuse qui signalait des fautes dans mon livre. Il s'est avéré que le transfert du fichier sur sa liseuse avait fait sauter les tirets entre les verbes de dialogue et leur sujet donc il y avait du « signalat-il ». Cela dit, elle n'a jamais changé sa chronique et n'importe qui peut tomber dessus et croire que les fautes sont imputables à un manque de rigueur de ma correctrice. Et ça m'embête un peu, mais je ne peux rien faire de plus, à part dire qu'elle a fait un travail remarquable et que les erreurs de transfert ne sont pas de mon fait ni du sien...
 
Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Ne pas répondre même si ça te pique les doigts. Tu passeras pour une auteure relou.
Remercier, évidemment, mais partir dans une diatribe infernale pour défendre ton oeuvre, non…il vaut mieux s'abstenir.
Et ça risque de refroidir d'autres lecteurs/chroniqueurs.
 
KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


Ahava-Brumes : Oui, c'est ce qui semble le plus indiqué :') Mais c'est un peu hard de se voir soupçonné de cautionner des trucs (relations malsaines notamment) alors qu'on a écrit un simple récit de fiction ! On accuse jamais (?) un auteur de polar de quoi que ce soit, je ne comprends pas pourquoi la romance n'est pas logée à la même enseigne scratch
 
Aolin
   
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Aolin  /  Barge de Radetzky


Salut, je passe un peu partout sur ce forum, sachant que je m'y inscrit ce matin... Bref, pour répondre à tes interrogations :

Je ne pense pas que tu aie à te justifier sur la manière d'être de tes personnages. Ils sont qui ils sont et ne sont pas toi (enfin un peu, mais ils sont ailleurs, dans un autre lieu, imaginaires et non ta personne dans la rue). A partir de là, les personnages font ce qu'ils veulent et pardonnent à qui ils veulent, ils ont une vie propre au-delà de la tienne. Pierre Bottero (je vais avoir beaucoup de références par rapport à cet auteur ^^) faisait remarquer que ses personnages, même s'ils venaient de son imagination, avaient une vie propre en fonction des événements et des autres personnages avec qui ils interagissaient. Ainsi, qu'une personne toxique soit pardonnée ne veut pas dire que tu cautionnes cela mais, que ton personne (qui pardonne) doit avoir de bonnes raisons de lui pardonner... ou trop faible, ou trop courageuse ! Cela dépendra beaucoup du contexte (que je n'ai pas). Je pense donc que c'est plutôt le chroniqueur/queuse qui ne prend pas le livre (ou même la littérature en général) dans le bon sens. Je pense qu'il ne faut pas critiquer l'auteur en fonction de ce que font ses personnages, mais plutôt remettre en question le personnage et chercher à comprendre pourquoi il a fait tel ou tel choix !

J'espère que mon petit pavé n'est pas trop dense et que je me suis fait comprendre.... ^^ !
 
KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


Aolin merci beaucoup pour ta réponse ! Vraiment, ça me fait du bien de lire ça. Pour le coup, ça rejoint ma conception de la littérature que je commençais à croire biaisée par mes études de lettres qui prônent une certaine prudence quant au fait de mêler de trop près l'auteur à son écrit :') Il en est indissociable, dans une large mesure, mais une lecture uniquement biographique, politique ou sociale serait risquée... Et faussée !
Bottero était un auteur que j'adorais !
 
Aolin
   
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Aolin  /  Barge de Radetzky


C'est ça, l'auteur est indissociable de son oeuvre car c'est son imagination, c'est à lui ! En revanche, ses personnages sont libres ! Imaginons que le personnage principal vive dans un pays où l'esclavage n'est pas interdit et qu'il en possède deux... L'auteur n'en possède pas deux et (j'ose espérer) qu'il n'en cache pas deux chez lui. C'est l'époque ou le monde dans lequel vit le personnage qui veut que les esclaves existent encore. C'est un monde ailleurs et, seule la manière dont on parlera et dont on mettra en place les interactions esclaves/maîtres pourront faire dire que l'auteur cautionne ou non l'esclavage. Il faut donc faire attention à comment nous amenons nos pensées dans le livre. Il faut que le personnage reste personnage et non pas que le personnage devienne l'auteur... Ce serait dans ce cas-là qu'il risquerait d'y avoir une confusion de pensée. Je pense que la confusion se fait beaucoup plus facilement lorsque le roman est écrit à la première personne... Avec la troisième personne, on met tout de suite une distance avec le personnage, ses actions et ses modes de pensées.
 
KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


C'est très juste ce que tu dis ! On parle aussi de banalisation de certains sujets dans les livres, de "glamourisation". Mais je me suis demandée à partir de quel moment un auteur peut être accusé de banaliser ou glamouriser ? Si son personnage tombe amoureux d'un tueur, alors il glamourise le meurtre et mérite d'être critiqué ? Dans ma conception des choses, absolument pas, mais apparemment c'est sujet à débat ! Et je ne suis pas sûre qu'analyser les interactions entre persos suffise à clarifier les choses...
Faut-il punir à tout prix le "méchant" à la fin d'une histoire pour ne pas être accusé de cautionner ses valeurs et ses actes ? Faut-il qu'une relation interdite ou critiquable se termine dans le sang et les larmes pour ne pas être accusé de la cautionner ?

J'y ai pensé à cette abolition des barrières fictives due à l'usage de la première personne. C'est le cas pour mon livre et on m'a demandé de très nombreuses fois s'il était autobiographique. Je sais que je traite un sujet pas évident dans mon roman, mais il devrait être pris pour ce qu'il est : une romance totalement fictionnelle ! Le personnage principal n'a rien à voir avec moi, avec mon histoire, mes positions sur le sujet. L'héroïne a forcément été alimentée par mon imaginaire, mais son caractère est bien éloigné du mien :')
 
Aolin
   
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Aolin  /  Barge de Radetzky


Ce que j'ai constaté durant mes flemmes passées sur le canapé à regarder des films est que, un personnage de début (côté gentil) va les trahir et passer du côté semblant être celui vainqueur (méchant) et au fur et à mesure de l'histoire, fera des actions inhumaines, barbares et autres. Et à la fin, une fois que l'histoire se termine que (bien évidemment --') les gentils gagnent et que le traître fait une bonne action et sauve un gentil pour revenir vers eux... Ben... Ce traître là va mourrir afin que l'on ne puisse pas le juger sur ses actions passées (ce qui serait trop long et trop compliqué pour les réalisateurs...) Ce que je mets en avant ici est le fait que les histoires doivent maintenant être soit gentilles, soit méchantes, mais que l'entre-deux n'existe plus car trop complexe...

On voit chez certains auteurs cet entre-deux qui arrive avec un méchant pas si méchant et un gentil pas si méchant. On a du mal à trouver des livres comme ça je pense car c'est compliqué de créer un personnage non manichéen.

Mais, normalement le livre ne fait pas banaliser le meurtre lorsqu'il y en a un, sinon, devons-nous dire qu'un auteur qui met en scène une guilde d'assassins la banalise ? Cet auteur devrait-il se faire emprisonner pour avoir fait vivre des assassins au travers de ses lignes ? Je pense que ce serait réduire l'imagination, réduire la liberté qu'à l'auteur de manier des facteurs plus ou moins variés grâce à ses ambiances, ses personnages, ses lieux et ses communautés.

Dans ce que j'écris, si je devais me poser la question : "Est-ce que je suis le personnage ?" ou "Est-ce que mon personnage est assez méchant (ou gentil) ?" à chaque fois que je fais intervenir mon perso, je n'aurai pas fini... Mon personnage est, point.
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Hello Smile ! Pour rebondir sur ce que dit Aolin, ce n'est pas parce que ton gentil héros meurt à la fin et que le méchant gagne que l'on doit t'assimiler au méchant. C'est simplement parce que l'auteur n'a pas voulu faire de happy-end et parce qu'il voulait emmener son lecteur à cet endroit précis (la chute) de la manière dont il l'a fait.

De même, on ne va pas reprocher à un dramaturge de ne pas être un bon-vivant IRL !

Punaise, heureusement que personne sur JE ne m'a encore assimilé à mon narrateur du "Sang des roses..." ou à celui de "Aux frontières de la déraison", parce que ce sont de dangereux psychopathes Laughing !

De même, je me souviens des ITW d'auteures que j'avais réalisées pour Le Mag JE pour un long article sur la littérature érotique. Pour la plupart, elles ne comprenaient pas pourquoi on leur demandait systématiquement si ce qu'elles écrivaient était purement fictif ou au contraire très proche d'elles. On pose moins ce genre de questions à un auteur de SF ou de Fantasy. Et pourtant, chaque roman fictif procède du même processus. Pour reprendre les termes de Valery K.Baran : "Un roman érotique, c’est toujours un roman. On crée des personnages, on crée un univers, et on « joue » ensuite avec."

Donc pour répondre à ta question initiale, répondre aux critiques n'apporte rien et ne change en rien l'avis du chroniqueur. Si vraiment ça te dérange, tu peux essayer de contacter le chroniqueur en MP, notamment pour lui expliquer le problème technique de transfert de ton récit sur liseuse, mais ça n'ira pas loin... Tiens, ça me fait penser à la chronique d'un bouquin qu'avait pondue Ahava et dans lequel elle l'avait vertement descendu. Eh bien je crois que l'auteur en question l'avait contactée (mais je ne me souviens plus si c'était en mp sur fb ou non)... :mrgreen:
http://raphaelcoleman.canalblog.com/
 
KattEvans
   
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KattEvans  /  Barge de Radetzky


Aolin, je te rejoins dans ton constat, une fois de plus !
Mais c'est compliqué toutes ces histoires de perceptions des lecteurs, d'intentions de l'auteur, etc ! C'est presque angoissant selon le genre dans lequel on officie. Il va sûrement falloir que je travaille sur moi pour lâcher prise :mrgreen: De toute manière, je n'empêcherai jamais les gens de penser quoi que ce soit à mon sujet !
C'est dommage, parce qu'en tant que lectrice, c'est cet entre-deux que j'aime... Mais comme tu le dis, c'est encore un peu rare !
C'est sûr que ça limiterait les auteurs de beaucoup !

Aventador, merci pour ta réponse Very Happy C'est sûr que ça devient absurde au bout d'un moment de faire rebondir l'histoire sur son auteur !
Ahahaha, les psychopathes ont la côte en ce moment, y a pas trop de risques Razz
Les auteurs de litté érotique prennent cher en termes de critiques. C'est un peu pénible, à force, que les gens remettent en cause l'aspect purement fictionnel !
Et Valéry K. Baran, une fois n'est pas coutume, a bien raison Very Happy
Alors je me suis mal exprimée, mais c'était deux chroniqueurs différents : l'un pour les "fautes" et l'autre pour la critique un peu acerbe qui fait peser quelques soupçons sur mes valeurs personnelles xD Celui pour les fautes a été contacté, mais ça n'a rien donné puisque l'article n'a pas bougé d'un pouce. Tant pis ! Et le second, je ne l'ai pas contacté. Faut dire que je suis un peu sidérée de voir que la frontière fiction/réalité n'est pas claire pour certains lecteurs. M'enfin, c'est le jeu, j'imagine ! Qu'on descende mon livre, ça me pose pas de soucis ; qu'on tente de descendre mes valeurs, ça me dérange un peu plus par contre !
 
fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Salut!

Les remarques sur la banalisation des sujets de société sont quelque chose que j'appréhende pour mon prochain roman. J'ai choisi d'écrire sur la violence conjugale en me focalisant sur le personnage auteur de ces violences. Mais c'est bien un choix de ma part et j'assume donc complètement ce parti-pris. Je ne dirais pas que mes héros vivent leur vie et que ma plume n'est qu'un vecteur. Mes personnages n'expriment pas forcément ce que je suis ou ce que je pense, mais ils expriment toujours ce que j'ai voulu qu'ils soient. En conséquence, je m'attends à recevoir des critiques (j'ai plein d'amies féministes assez catégoriques, je suis à peu près sûre d'en recevoir) et elles ne seraient pas tout à fait infondées Smile

Il y a plein de livres qui s'éloignent d'une morale conventionnelle. Personne ne va pourtant prétendre que George R. R. Martin défend l'inceste. Par contre, j'ai été choquée par la vision passive de la femme dans Cinquante nuances de Grey et Twilight, et je ne suis pas la seule. Je pense que la différence tient dans l'intentionnalité. On sent que dans Game of throne, l'auteur se moque bien qu'on s'attache ou non à ses personnages et il n'hésite pas à affronter bien en face les questions de société qu'il amène. En revanche, Stephenie Meyer a l'intention de nous présenter une belle histoire d'amour (elle le dit elle-même en interview). Alors forcément, quand Edward crève les pneus de Bella pour l'empêcher d'aller voir Jacob ou qu'il la séquestre quand il part chasser, ou encore quand elle se réveille pleine de bleus après leur nuit de noces, ça pose question.L'asymétrie du couple n'est pratiquement jamais abordée. Il y a un parti-pris, celui de faire rêver, et c'est ce qui pose le plus problème dans la romance Smile

Je n'ai pas lu ton roman ni cette chronique, je ne peux donc pas juger de ton cas. Je pense qu'on a le droit d'aborder tous les sujets et des choses bien sombres ont été écrites sans susciter de tollé ou d'accusations. Un roman se construit chez l'auteur et s'achève chez le lecteur. On ne maîtrise pas toujours tout Smile
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Je remercie toujours et, parfois, "espère que le prochain texte plaira davantage au chroniqueur".
Par contre, je ne réponds pas en public.
Il m'arrive de discuter en privé, pas pour contester, mais pour m'améliorer. (Je ne parle pas des cas similaires au tien, mais des critiques portant vraiment sur le texte.)
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
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Invité  /  Invité


Si ça te démange vraiment, peut-être que tu peux d'abord écrire dans un brouillon perso word ce que tu voudrais répondre à la personne.
Ensuite tu attends une semaine, le temps que ça se calme dans ton esprit. Si tu penses toujours que c'est un sujet important sur lequel t'exprimer, tu peux alors éventuellement écrire un article pour ton blog, sans nommer les personnes.
Ainsi tu réponds, sans répondre directement à la personne.
Genre "On m'a fait part de problème de transfert d'ebooks, si ça vous arrive, blablabla..."
Et "Plusieurs personnes m'ont demandé si mes romans étaient autobiographiques. Il faut savoir qu'un auteur... blablabla".

Après tout, 1/ c'est bien de dire quelque part que ce n'est pas de ta faute s'il y a des problèmes techniques ; 2/ les lecteurs ne savent pas forcément comment ça se passe dans la tête d'un auteur, d'autant que ça peut se passer différemment d'un auteur à l'autre, donc pourquoi pas leur en faire savoir plus sur le processus d'écriture...

En revanche un auteur qui répondrait sur le facebook d'un lecteur "non mais t'as rien compris, apprends à lire !" ou "tu as tort, ce n'est absolument pas ce que je veux dire", ça n'est pas très diplomatique et ça risque de rebuter d'autres lecteurs.
Je pense qu'on peut répondre indirectement (sur son blog), en choisissant bien ses mots, sans nommer ni mettre en cause le lecteur, qui après tout fait preuve de curiosité, ce qui est bien, simplement il ne sait pas comment se passe l'écriture.

Par contre si un lecteur dit "je n'aime pas tel personnage, il a un côté malsain", c'est son opinion sur le personnage, ça ne se conteste pas. Chacun a un vécu différent, et verra les choses différemment.
En tant qu'auteur tu écris tes personnages comme tu veux. Après, c'est mieux si tu expliques un peu les motivations qui font d'un méchant un méchant (quelle est l'origine de son comportement ?).

Cela dit, c'est sûr qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête sur les critiques, des fois elles peuvent être justifiées, des fois non, en tout cas elles sont subjectives, aucun roman/film/série ne met tout le monde d'accord, il y aura toujours quelqu'un qui n'aimera pas...

En bref, quand c'est une opinion, je pense qu'il n'y a rien à répondre, même indirectement. Chacun pense ce qu'il veut.
En revanche si c'est un problème technique, ou sur le processus d'écriture, cela peut être intéressant de le signaler pour le premier, et d'y répondre (indirectement) pour le second.
Mais le faire sur son blog, pas directement à la personne (sauf si elle t'envoie un mail perso éventuellement, et que tu as envie de lui répondre, mais en prenant des pincettes).
En tout cas il faut prendre le temps d'y réfléchir, ne pas répondre à chaud. On est rarement lucide sur le moment. Un auteur, ayant une figure publique, doit faire attention à ce qu'il écrit. Peut-être faire relire à un ami ladite réponse indirecte, si tu as un doute.
Comme dirait l'autre : "les paroles s'envolent, les écrits restent".
 

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