Une petite question qui me taraude : quel est le montant moyen d'un à-valoir pour une première publication ?
Votre expérience du sujet m'intéresse…

Faudrait avoir d'autres avis, mais il est de moins en moins courant d'en avoir pour une première publication, cela dépend des ME.

Je ne sais pas si il y a un montant moyen. Cela dépend de la maison et de la renommée de l'auteur, non ?
Pour ma part, on m'en a proposé un de 400. Mais c'était une petite ME et je suis auteur inconnu. A voir ce que gagne les auteurs célèbres

Red Death, tu avait eu 4OO€ pour une première publication ? c'est pas trop mal, comparé a ceux qui n'ont rien eu

Si je ne me trompes pas, la question est pour une première publi, donc en général on est pas connu

Ranckk, la deuxième en fait. Mais j'ai refusé xD J'avais un autre contrat qui me bottait plus :3
La première publi, je n'ai rien eu. C'était une autre ME.
Ca dépend beaucoup des ME aussi pour les A Valoir de 1ère publi je pense. Certaines ME proposent un A Valoir si c'est un manuscrit coup de coeur, histoire de s’assurer que le texte n'ira pas à la concurrence.
Comme celle qui m'en a proposé une (ça a raté dans leur cas)

Red, ok.

Ton avis rejoins ceux que j'ai pu voir dans d'autres fil, de plus, les temps vont vers une diminution des à-valoir, mais quand le contrat et bon, il faut comparer, comme tu l'as fait toi-même

Voilà Wilham, je penses que tu as eu un avis clair avec Red

Après je ne peux que parler de ma maigre expérience ^^
Mais en effet, les A Valoir sont très rares pour de jeunes auteurs, 1ère publi, ou même 2ème... Sauf coup de coeur de la ME. Et ça, c'est rare. Et puis, rien n'empêche de négocier aussi sur le contrat :3 la maison ne va pas vous manger si vous lui demander de le changer un peu. Mais perso, je trouve ça mieux de négocier le pourcentage.
Après encore une fois, si c'est une ME bien diffuser, qui paye les déplacements et qui a une com d'enfer, je vais pas faire ma difficile xD

Salut!

J'ai eu 250€ pour mon premier roman. Ca devient plutôt exceptionnel, j'ai cru que comprendre que même les grosses maisons d'édition n'en proposent plus à la première publication.

Salut,

Mon premier roman sera publié en février. On m’a proposé 500 et j’ai négocié 800.

Chez City, c'est 2000, que ce soit ton 1er roman ou pas...

2000 euros chez City ! Ah oui, pas mal quand même.

À relativiser : 2000 euro, c'est moins que ce que couterais réellement le moindre salarié pour un seul mois !
Personnellement, sur quatre propositions pour un premier roman, aucune (petite) ME ne proposait d'à valoir.

Merci pour toutes vos réponses. Ca confirme ce que je pensais. Le monde de l'édition ressemble un peu à mon bureau. On y trouve tout et n'importe quoi…
En parlant de mon bureau, je suis toujours à la recherche du panini aux trois fromages que j'ai perdu en début d'année… J'étais pourtant certain de l'avoir laissé derrière l'imprimante…

2000 € c'est énorme comme à valoir, si on ramène aux nombres de ventes qu'il faut faire pour couvrir la somme en DA. EN général, on gagne entre 1 et 2 € max de DA par livre (et souvent moins en jeunesse), ça veut dire qu'il faut écouler entre 1000 et 2000 ex. pour avoir l'équivalent DA, ce qui est beaucoup pour un roman d'auteur totalement ou relativement débutant. Un à valoir comme ça, ça veut sûrement dire que tu ne retoucheras pas de DA ensuite (à moins de faire un carton, ce que je souhaite à chacun évidemment).
Maintenant, ramené au prix de l'heure de travail, ben ça fait un salaire de misère pour l'auteur.

Perso, j'avais eu 0 pour mon premier (et 0 DA car l'éditeur s'est tiré avec la caisse), 500 pour mon second contractuellement, mais ils m'avaient versé 700 (en retard) et 700 pour mon troisième.

Expérience atypique pour ma part : pour la première fois de ma vie d'auteur inconnu, une ME (spécialisée en romance) me proposait 1 800 euros (à diviser par 2 puisque c'était un roman co-écrit) en novembre dernier. Au départ, je n'ai même pas percuté que c'était un à-valoir dans la formulation du mail. Une première moitié de cet à-valoir nous a été versé en février, à ma co-auteure et moi-même. Puis, suite à une mésentente sur la version finale du manuscrit, la ME a décidé de rompre le contrat à l'amiable en nous laissant la partie d'à-valoir perçue (alors qu'elle aurait été en droit de la réclamer), bien qu'elle ne rentrera jamais dans ses frais puisque notre roman ne sera pas édité par ses soins.

J'en profite pour dire ici qu'il est important de bien étudier le contrat d'édition, car c'est grâce à une clause que j'avais fait rajouter à propos de la date limite d'édition que la ME nous a laissé l'à-valoir perçu. En effet, même si on avait accepté de modifier une troisième fois notre manuscrit, la ME n'aurait jamais pu sortir le bouquin dans le délai initialement prévu. Comme elle s'est sentie autant fautive que nous dans notre rupture collaborative (en gros, nous avons été une "erreur de casting" par rapport à la ligne éditoriale et marketing qu'elle souhaite maintenir, la première de sa part selon ses dires), elle l'a joué fairplay. Nous avons apprécié le geste, même si c'est le sentiment de déception qui domine.