Tu as entièrement raison.
Je viens de découvrir que j'ai aujourd'hui les honneurs de la presse locale. Ils ont annoncé mes futurs romans "japonais". Même si le prochain n'en sera pas un. Bon, il ne me reste plus qu'à les écrire ;-).

Dr Ray a écrit:

Mon Jiminy Crisquet personnel m'a alors susurré : " Il ne s'agit pas de polémique, que diable, tu es un auteur !"

=> mais justement est-ce que tu ne devrais pas répondre, ne serait ce que parce que ça fait parler de toi. Si tu es polémique dans ta réponse, est ce que tu ne risque pas d'avoir la chance, qu'un lecteur qui se dise : bon j'achète comme ça je me ferais mon idées ?

Le malaise quand même. Maddy fait un meilleur boulot d'attaché-presse que ta ME. Je trouve cela déplorable.

Sinon pour les critiques, vaut mieux encaisser sans rien dire. D'une parce que si ça se trouve, elles ne sont pas aussi infondées ou bêtes qu'elles en ont l'air, et puis on risque de passer pour un auteur relou.
Il vaut mieux faire parler de soi pour les bonnes raisons.

Par expérience... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. J'ai parfois répondu fort civilement sans obtenir de réponse (sur des chroniques mitigées, notamment). Le cas qui m'a semblé le plus décevant est une chroniqueuse que j'ai contactée par mp sur FB, un échange très cordial, aucun souci des deux côtés.
Deux semaines plus tard, elle a ajouté "et je me suis franchement ennuyée" à sa chronique. Bon. Quand on publie une chronique, que l'auteur vous contacte pour discuter, sans animosité (c'était plus "mon roman n'est pas vraiment un thriller, c'est vrai, mais je ne tenais pas à écrire un roman policier et il plaît plus aux lecteurs de l'imaginaire où je me vois mal le ranger") et que 15 jours plus tard, on reçoit des mp d'autres chroniqueurs vous apprenant que vous avez été jugé intrusif (j'ai passé en revue les chroniques mitigées ou négatives reçues... pour comprendre qui avait bien pu ébruiter ça à mon insu), on finit par comprendre que la chroniqueuse en apparence cordiale par mp a fait part à d'autres de son mécontentement et a fini par le marquer dans sa chronique. Décevant humainement, de bout en bout. Bref : j'aurais dû laisser couler mais la plupart du temps, les chroniqueurs me remercient au contraire de l'intérêt porté à leur travail et sont contents de discuter (vraiment, même en cas de chronique mitigée. En cas de chronique négative, je ne réponds pas, mais si c'est mitigé et sérieux, j'aime bien mettre à profit l'avis constructif du lecteur). C'est juste qu'on ne sait jamais à quelle personne on a affaire.

Jdoo, je crois sincèrement qu'Ahava et maddy sont dans le vrai. Il vaut mieux, dans ce cas, ne pas répondre.
D'une part parce que je me connais, je peux être extrêmement véhément, dur et blessant (au point que le site Actualitté a censuré mes réponses à une de leurs infos sur la lettre ouverte d'une libraire), et d'autre part parce que je suis certain d'y gagner la mauvaise réputation, celle d'un snipper irascible qui dézingue toute personne que ne crie pas au génie devant sa dernière liste de course...
Je sais fort bien que la portée (financière) des ces critiques est plus que limitée, par contre leur capacité à te faire mal voir l'est moins. Mes romans sont bien assez, aux yeux de certains, polémiques comme ça !

Et toujours d'après mon expérience, j'ai rencontré 80% de chroniqueurs super, mais aussi une petite communauté de chroniqueurs soudée qui me rappellent les Inconnus dans leur sketch "Cela ne nous regarde pas". Ils me fatiguent. J'ai même désactivé quelques jours mon compte FB à cause d'eux. Ils ne jugent pas tant mon roman que ma personne, entre eux, et quand je viens aux nouvelles, ils se récrient que je suis intrusive, agressive, hystérique... Non, non, c'est juste que je ne les connais pas IRL, qu'ils ne sont pas psychologues, et qu'au bout d'un moment, leurs allusions à ce qu'ils se sont dit sur moi entre eux, sans doute dans des groupes privés, sont pénibles. Un de ces jours, je risque de tous les bloquer, même ceux qui ont mis 5 étoiles à mon livre, tant leur petit jeu m'agace. Ça n'a plus rien à voir avec mon livre, plus avec les réseaux sociaux et le système de pression, de harcèlement qui y règne, même quand on ne se rend pas compte des dommages causés.
Du coup, mieux vaut ne pas répondre aux critiques sur son livre.

oui je comprend, mais comme le disait Léon Tolstoï Zitrone:
"Que l'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe, l'essentiel est que l'on parle de moi."

Et avoir une mauvaise réputation est extrêmement vendeur !

Enfin je comprend que de rentrer dans ce jeu là est un peu pénible aussi.

jdoo a écrit:

oui je comprend, mais comme le disait Léon Tolstoï Zitrone:
"Que l'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe, l'essentiel est que l'on parle de moi."

Et avoir une mauvaise réputation est extrêmement vendeur !

Mon beau-père m'a dit la même chose.

J'ai eu des dizaines de chroniques sur mon roman et la plupart du temps, ça s'est vraiment bien passé.
Mais il y a ce petit groupe qui se prend d'ailleurs pour "l'ensemble des chroniqueurs" ou "le petit monde des chroniqueurs". Je ne peux pas dire que je les déteste, d'ailleurs. Il y a des personnes que j'apprécie dedans. C'est juste un effet de groupe, de meute. Ils discutent entre eux des romans, mais aussi des auteurs, se voient en vrai, et bon... mon roman leur a globalement plu, mais pas ma personne, qui, par ailleurs, n'a jamais demandé à devenir leur copine.
Je pense d'ailleurs qu'inconsciemment ou pas, ce qui leur déplaît, est de déceler chez moi un certain potentiel à toujours rebondir, à leur échapper. On ne peut pas vraiment dire "c'est mon poulain", me prendre sous son aile. Je n'en fais qu'à ma tête, allant de groupe en groupe sans appartenir à aucun.

Bon, j'aurais tout de même réussi à lui faire rectifier sa chronique en remplaçant "Paris" par "Toulouse".
Je trouve sa note très basse vu que finalement, ce qu'elle n'a pas aimé, c'est la personnalité de ton narrateur, ce que je comprends (il est particulier ), et sa chronique est précise, intéressante. Le souci, c'est que cet unique point négatif conduise à 0,5 étoile / 5.
Il ne faut pas chercher à comprendre.

Merci Maddy. C'est aussi pour cela que je préfère ne rien en dire. Attendons les prochaines !

J'ai répondu.
Au pire, mes followers haters le remarqueront, en discuteront entre eux, et ça leur occupera leur fin de semaine.

Merci ! Je ne pense pas que tes "followhaters" (néologisme de mon cru) te poursuivent jusqu'à mes rivages nippons !

Ahava-brumes a écrit:

Le malaise quand même. Maddy fait un meilleur boulot d'attaché-presse que ta ME. Je trouve cela déplorable.

Si un jour je quitte l'Education Nationale, je pourrai peut-être postuler comme attachée de presse mais je doute de toucher le même salaire.

Oh Diantre ! J'ai failli crever d'amour en voyant le gif de Taylor Swift

@Maddy T'es quand même douée en pub. Moi, je dis, c'est une reconversion plausible.

J'aime bien mon métier.
Mais je pense qu'il y a une déformation professionnelle : toute l'année, Dr Ray ou moi notons des copies. Quand c'est à peu près bien écrit, que l'élève répond aux questions, on ne lui met pas 0,5/5 ! On est bienveillant. On met 0,5/5 quand la copie est blanche, ou que c'est un torchon.

C'est dommage qu'on ne puisse pas être enseignant + éditeur.