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 [structure] A quel niveau du livre faut-il impérativement avoir accroché le lecteur ?

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Après calcul, je dirais qu'il faut accrocher le lecteur avant les 20 premiers % du livre. J'ai remarqué que plus un livre est long, plus longtemps je lui donne sa chance. Je n'abandonnerai pas un livre de 500p. au bout de 50p., par exemple. Mais s'il en avait fait 150, ç'aurait déjà été plié.
 
DalekUnUniUm
   
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DalekUnUniUm  /  Homme invisible


Bonjour,

C'est un sujet intéressant et j'ai lu pratiquement toutes les réponses.
Et je vais rajouter mon grain de sel. Concernant les ME et les lecteurs, il faut aussi prendre en compte "l'humeur" .

Je m'explique: nous marchons tous par période, un jour on voudra lire du fantastique, puis sur une autre période un Thriller etc. La ou le lecteur a le choix parmi une vaste choix de livre, les maisons d'éditions un peu moins (même quand elle se spécialise dans un genre).

De plus, en regardant cela de manière plus pragmatique. Je pense qu'il y a aussi des phases ou la tendance des lecteurs est plus vers un genre. Du coup les ME seront plus tentés de se tourné vers un genre en particulier.

(Imaginez vous le nombre d'histoire à la 50 nuances de Grey que les maisons d'éditions ont du recevoir fut un temps xD)

Et pour l'accroche je me souviens d'une phrase de Bernard Werber : "Vous devez accroché le lecteur dès le premier mot/première phrase".
 
fleur-de-lyss
   
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Citation :
(Imaginez vous le nombre d'histoire à la 50 nuances de Grey que les maisons d'éditions ont du recevoir fut un temps xD)

J'étais en comité de lecture dans cette phase, c'était horrible!! No No Enfin apparemment, j'arrivais dans la fin de la vague, le pire était déjà passé, mais ça restait pénible.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


DalekUnUniUm a écrit:
Et je vais rajouter mon grain de sel. Concernant les ME et les lecteurs, il faut aussi prendre en compte "l'humeur" .
Bien vu... d'où intérêt d'un peu d'originalité !

Citation :
Et pour l'accroche je me souviens d'une phrase de Bernard Werber : "Vous devez accroché le lecteur dès le premier mot/première phrase".
Ca , c'est autre chose.
Le lecteur peut mordre à l'hameçon dès la première phrase mais se décrocher après !
Or, ce que je demandais (il y a quatre mois), c'est à quel moment le risque de décrochage diminue

fleur-de-lyss a écrit:
Citation :
(Imaginez vous le nombre d'histoire à la 50 nuances de Grey que les maisons d'éditions ont du recevoir fut un temps xD)

J'étais en comité de lecture dans cette phase, c'était horrible!! No No  Enfin apparemment, j'arrivais dans la fin de la vague, le pire était déjà passé, mais ça restait pénible.
:calien:
On en reçoit sûrement encore...
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DalekUnUniUm
   
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DalekUnUniUm  /  Homme invisible


Citation :
Or, ce que je demandais (il y a quatre mois), c'est à quel moment le risque de décrochage diminue

Mmmmh, ça doit être une question d'équilibre. Je pense que le risque diminue tant que l'intrigue augmente, que les péripéties soient bien trouvés.
Pour ceux qui ont lues Harry Potter, la plupart des chapitres finissent sur un mini Cliffhanger qui donne envie de lire la suite. Et même si on a pas la réponse immédiatement, on sait (car l'auteure nous a habitués) que nous aurons la réponse au Cliffhanger plus tard dans le livre. Et vu que nous lisons tout le livre car on ne décroche pas justement, ont peut se rendre compte de l'étendu de l'univers que J K Rowling a crée.

Après il y a aussi les auteurs qui arrivent à juger d'eux mêmes quand-est que le lecteur va peut-être décroché.
Par exemple: "Le Cycle des fondations" d'Isaac Asimov gère très bien ça je trouve. On se trouve à lire une discussion qui semble tout à fait banal, et quand on commence à se dire "Bon à la fin de ce chapitre j'arrête", un élément perturbateur arrive et finalement nous lisons la suite ^^

Après je pense qu'il doit y avoir un million de façon de tenir un lecteur en haleine.

Citation :
J'étais en comité de lecture dans cette phase, c'était horrible!! No No Enfin apparemment, j'arrivais dans la fin de la vague, le pire était déjà passé, mais ça restait pénible.

J'imagine lire 40 fois la même histoire avec juste quelques éléments différents ça doit être fatiguant !
 
Mikaroman
   
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[structure] A quel niveau du livre faut-il impérativement avoir accroché le lecteur ?

Au minimum cinq mots avant qu'il referme le livre définitivement Wink

Blague à part, en tant que lecteur, il m'est arrivé de poser des livres à des endroits très variés. Il y a des livres dont je n'ai pas dépassé les première lignes, les premiers paragraphes, les premières pages, les premiers chapitres, et d'autres que j'ai finalement laissé tombé vers le milieu ou au delà.

Daniel Penac a écrit:
Les droits imprescriptibles du lecteur

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.
Daniel PENNAC, Comme un roman.


Le lecteur ne nous appartient pas, ce n'est pas un poisson qu'on attrape, c'est une personne qu'on doit séduire, qu'on doit intéresser. Se poser la question de "à partir de quand dois-je avoir accroché le lecteur ? " a un corolaire inquiétant : "à partir de quand puis-je ne plus me soucier d'être intéressant ?"

En tant que lecteur je n'aime pas beaucoup cette seconde question et du coup, en tant qu'auteur, la première me heurte un peu. Je ne sais pas si je suis très clair sur ma façon de voir les choses. Je l'espère.

Si j'osais un parallèle audacieux, je ferais celui ci : "En amour, à partir de quand puis-je considérer que j'ai assez séduit ?"
Que penseriez de quelqu'un qui base sa relation sur ce genre de questionnement ?
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fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Citation :
Si j'osais un parallèle audacieux, je ferais celui ci : "En amour, à partir de quand puis-je considérer que j'ai assez séduit ?"

Justement, si on veut faire un parallèle avec l'amour, je crois qu'il est possible. Si on attend indéfiniment avant de déclarer son amour, la flamme risque bien de s'éteindre. Je pense qu'il s'agit ici de se demander à quel stade du livre serait-il bon que le lecteur soit pleinement pris dans l'histoire. Il arrive en effet, par exemple dans un thriller ou une saga, que certains auteurs gardent toutes les meilleures clés pour le bouquet final, en oubliant que même si la fin sera incroyable, les 400 pages qui précèdent risquent d'être bien ennuyeuses Wink A l'inverse, tout balancer dès le début ne sera pas la meilleure manière de ficeler l'histoire non plus.

Je doute qu'il y ait une formule parfaite pour connaître l'équilibre, mais c'est toujours intéressant de voir les avis Very Happy
 
Séléné.C
   
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Citation :
En tant que lecteur je n'aime pas beaucoup cette seconde question et du coup, en tant qu'auteur, la première me heurte un peu. Je ne sais pas si je suis très clair sur ma façon de voir les choses. Je l'espère.
On est en secteur Ecritoire. Il ne s'agit pas de philosopher sur le rapport entre l'auteur et le lecteur mais de l'établir...

fleur-de-lyss a écrit:
Citation :
Si j'osais un parallèle audacieux, je ferais celui ci : "En amour, à partir de quand puis-je considérer que j'ai assez séduit ?"

Justement, si on veut faire un parallèle avec l'amour, je crois qu'il est possible. Si on attend indéfiniment avant de déclarer son amour, la flamme risque bien de s'éteindre. Je pense qu'il s'agit ici de se demander à quel stade du livre serait-il bon que le lecteur soit pleinement pris dans l'histoire. Il arrive en effet, par exemple dans un thriller ou une saga, que certains auteurs gardent toutes les meilleures clés pour le bouquet final, en oubliant que même si la fin sera incroyable, les 400 pages qui précèdent risquent d'être bien ennuyeuses Wink A l'inverse, tout balancer dès le début ne sera pas la meilleure manière de ficeler l'histoire non plus.

Je doute qu'il y ait une formule parfaite pour connaître l'équilibre, mais c'est toujours intéressant de voir les avis Very Happy

Oui... c'est un peu ça la question.

Au Moyen-Age, la fin amor des troubadours ("celui qui trouve") passait par plusieurs étapes (qu'on retrouve plus tard dans la carte du Tendre, en plus codifiées)
- soupirant : celui qui aime en secret, et se contente de soupirer
- déclarant : celui qui aime et l'a avoué
- celui qui courtise
- celui qui prétend (à être aimé à son tour)
- et celui qui a obtenu... mais là, la  quête est finie, car il ne s'agit plus d'obtenir mais de garder. Pour un auteur, je pense qu'on peut placer ça au mot FIN.
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Les réponses sont très variés a ce que je vois !

Et pour apporté ma petite pierre...
Moi, de mon côté, les fois où j'arrête, ça sera surtout avant les 10%, je dirais...
Déjà que mon choix de livre se fait dans l'ordre par Couverture > Titre > 4ème de couv'. Si le roman passe ses étapes, en général, c'est que j'irais au bout !
Et je pense pouvoir énuméré les bouquins que j'ai pas fini...
Y'a eu L'étang Maléfique, qu'on m'avait donné au collège... J'avais même pas fini le premier chapitre, pourtant c'était un ptit livre par rapport à ce que je lisais à l'époque...
J'avais commencé A la croisée des mondes. Autant, Les royaumes du nord est passé comme une lettre à la poste... Autant, La tour des anges m'a fait lâcher et ranger le livre. Y'a un sacré paquet de temps, donc je vais donner des infos approximatives avec ce que j'ai trouvé mais... De mémoire, les chapitres sont assez long, et j'avais dû finir par abandonner dans le troisième... Et bien que j'ai récupéré ma trilogie pour essayer d'arriver au bout un jour, ben, j'ai pas encore trouver la motivation/envie !
Dracula, de Bram Stocker. Le thème me plait, alors j'ai lu entre la moitié et les deux tiers... Mais punaise j'ai ramé !! C'est avec ce livre que j'ai découvert que ben... Le style épistolaire, c'est vraiment, vraiment pas pour moi... Et j'ai lu autant uniquement parce que j'estime que ce livre doit faire parti de mes livres "lus" (mes passions, toussa toussa...)

Dans un autre genre, j'ai fini de lire, mais bien ramé aussi, la quadrilogie de Christiant Jacq Les Mystère d'Osiris.
Le style de l'auteur est un peu particulier, et le contexte ajoute, car beaucoup de référence mythologique, parfois même sibyllines... Et une fois de plus, le thème m'intéresse tellement que je suis allée jusqu'au bout, malgré des moments très lourd à lire et des passages beaucoup plus mou.

Comme d'autre l'ont abordé, certes, y'a le fait d'accrocher le lecteur au début, plus ou moins rapidement (dans mon cas, je me répète, c'est assez rapide parce que selon les bouquins et le sujets, ça va être de l'ordre de 5 à 10% généralement). Mais faut également penser à faire pour le maintenir sur la suite.
J'ai parfois posé des livres plusieurs mois parce que j'en étais à des passages ennuyants... Et je sais que sur certains livres que j'ai vraiment adoré et porté sur mon piédestal de préférés, que je vais relire, ben... J'en viens à survoler des passages moins passionnant pour moi. Systématiquement. Et toujours les mêmes...

Côté auteur, je sais que mes lectures influences beaucoup mon écriture. Et je pense aussi que c'est pour ça que j'entre assez vite dans le vif du sujet, avec l'élément qui est censé intrigué le lecteur et faire justement pour qu'il ne repose pas le livre sans jamais continuer.
Dans mon projet La Chute des Dieux, dés le premier chapitre, y'a un truc à environ 1500 mots, et le "boum" vers 3000.
Dans La Nymphe et le Phoenix, ça sera peut être dés le prologue, si je le laisse. Sinon, troisième paragraphe, je dis que mon héroïne est adopté, 1500 mots, je parles de son prénom atypique... et je commence à mettre les pieds dans le plat vers 1700...

Mais voilà, dans mes lectures, mes préférés sont ceux qui m'accrochent très rapidement quoi...
 

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