Mary Colibreeth a écrit:

J'ai un souci similaire avec une maison Boz  do  dor pour ne pas la nommer en entier. Voilà deux ans que j'attends mes droits d'auteur et même une simple nouvelle ou une réponse à mes courriels, sms et autres appels téléphoniques.

Sur facebook, ils annoncent la fermeture de la maison d'édition : https://www.facebook.com/editionsBozDodor/

J'ignore ce qu'ils comptent faire pour les éditeurs ayant déjà signé

Oui, j'ai vu ça.
La question reste la même... Que faire désormais ?

Un recommandé avec AR, que la ME soit en train de fermer ou non.

Pour récupérer mes maigres droits d'auteurs et recouvrer mes droits sur mes récits (en vue d'en disposer comme je l'entends) auprès d'une petite ME pas très réglo (que je ne citerai pas), c'est ce que j'ai fait. Le premier recommandé étant resté lettre morte, j'ai récidivé avec un ton plus sec et menace de régler ça judiciairement devant le tribunal compétent (cf le contrat d'édition qui lie l'auteur à la ME, en mentionnant les obligations non respectées par l'éditeur). Je ne l'ai pas fait pour mes DA, mais surtout pour récupérer mes droits sur mes récits. Et ça a marché (pour les deux).

Il faudrait que je fasse ça pour quelques nouvelles chez 2 éditeurs qui ne respectent pas leurs obligations... mais je n'ai pas encore trouvé le courage ou l'envie.

Nedjma a écrit:

Sur facebook, ils annoncent la fermeture de la maison d'édition : https://www.facebook.com/editionsBozDodor/

Boz'dodor était un membre des JE. Peut-être l'est-il toujours. Je me souviens quand il a lancé sa ME du même nom, c'était par passion et ras le bol de voir des éditeurs maltraiter les jeunes auteurs.

Et je crois que c'était une fille ...

Et qu'elle s'était fait la main avec un auteur des JE, mais je n'arrive plus à me souvenir de son nom. David ? Quelqu'un d'autre que Mary, en tout cas.
Je suis un peu triste d'apprendre que le projet n'a pas tenu.

Il y a eu au moins trois ou quatre auteurs issus de JE (dont Pianitza il me semble).

J'étais aissi chez Boz. 😊

Aventador a écrit:

Il y a eu au moins trois ou quatre auteurs issus de JE (dont Pianitza il me semble).

Aventador : Je pense faire la même démarche, dans le même but. Je crains qu'il ne me faille m'asseoir sur mes D.A. mais je veux pouvoir récupérer mon bouquin.

J'étais chez Boz aussi, et en août, elle m'a mailé pour m'informer de la fermeture de la maison et du fait que je pouvais écouler mon stock jusqu'en novembre. Je devais reçevoir un courrier officiel faisant suite au mail, mais depuis, pas de nouvelle. :/

Techniquement, si une maison d'édition est légalement morte au point de ne pas pouvoir payer les droits d'auteurs, elle est de facto trop morte pour pouvoir faire quoi que ce soit si vous récupérez vos droits.

Il me semble avoir lu par le passé, qu'un auteur s'était adressé au liquidateur judiciaire qui s'était occupé de la fermeture d'une MA qui lui avait redonné ses droits puisque la banque, qui était le débiteur, n'en avait aucun usage. C'est peut-être une voie à creuser.
Sinon, faire valoir à ce liquidateur (qui est censé faire la liste de toutes les personnes à qui la société doit des sous, normalement) que puisque vous n'avez pas reçu vos droits, et que les actifs ont déjà été redistribué à la banque, que la récupération morale de vos droits sur l'oeuvre vous semble être un arrangement honorable et qui ne coûte rien à personne.

Edit :
Le recours au liquidateur semble être une voie effectivement intéressante :
http://loieplate.com/cacardages/edition/faillite-de-boree.htm

Merci Mika !

Pour en finir avec la discussion, ceux qui sont encore dans le flou (désolée si ce n'est pas le bon topic !) regardez vos contrats, en cas de cessassions d'activité il devrait y avoir la close suivante :

"VIII EN CAS DE CESSATION D’ACTIVITE
En cas de cessation d’activité de l’éditrice, l’auteur recouvre immédiatement ses droits."

Si elle y est, vous êtes tranquilles !

Hello tout le monde.

Je viens vous tenir au courant de l'avancée de mon côté: après un silence radio de plus de 10 mois de ma maison d'édition (Jourdan/La boîte à Pandore), j'ai décidé de leur envoyer un ultimatum par email. Il a fallu que je les menace de prendre un avocat pour qu'ils me répondent presque immédiatement (bizarre pour une maison qui ne répondait plus nulle part depuis 10 mois), ils ont tellement pris peur qu'ils m'ont directement envoyé une lettre de résiliation de contrat.

Voilà, je suis donc sans éditeur de nouveau.

Merci à eux de m'avoir fait perdre un an en tout cas

Désolée pour toi.
Ils ne sont vraiment pas pro sur ce coup là.
J'espère que le prochain sera plus sérieux. 🍀🍀🍀🍀