HODOBEMA a écrit:

Y a un mois, j'ai reçu une lettre de refus qui me disait clairement que mon résumé ne les avait pas convaincus. Donc voilà... ils ont même pas lu une ligne de mon roman,

Ok, excellente info, ça !!!

Sinon, je le maintiens : il y a des auteurs qui signent grâce à eux.
Par principe, je ne peux pas mettre les noms publiquement, mais c'est vraiment vrai !

LES CONCOURS : sont super-intéressants !!! Certains annoncent même un contrat à la clé pour l'auteur gagnant !
C'est le cas d'un concours de type "dystopie positive" (ouais, je sais, ça pose un problème de formulation... ) que je ne fais par car je n'ai pas d'inspiration pour tout non plus, mais le gagnant aura un contrat, pof, direct !!

PS : je dirais même qu'heureusement que Librinova se démarque avec les concours, entre autres, car ils ont depuis peu la concurrence de "Edith&nous" (plus sûre du nom) : bref, l'auteur paye pour être mis en relation avec des ME...

Et les gagnants desdits concours sont édités par qui ? C'est des ME prestigieuses ?

elopez7228 a écrit:

Et les gagnants desdits concours sont édités par qui ? C'est des ME prestigieuses ?

Les "éditions Jouvence" pour le "Prix du roman Bien-être 2021", c'est pas mal, non ?

Et autant que je sache : si tu n'es pas retenue, ton manuscrit est ensuite LIBRE DE DROITS !!!

Après, il y a forcément plus de participants pour ce type de concours que pour d'autres, pour lesquels on ne gagne "qu'une publication Librinova" (c'est déjà pas mal, moi, j'aimerais bien !!)

Mouais, ça se compte quand même sur les doigts d'une main. Sur mille auteurs qui vont publier chez Librinova, peut-être 2 ou 3 vont gagner de la visibilité. Je pense tout de même que les auteurs qui réussissent à signer chez des ME à compte d'éditeur grâce à librinova restent ceux qui ont fait les concours, bref qui ont été "choisis" par librinova (pour x raison, je ne dis pas que ce n'est pas légitime, simplement que tout le monde n'aura pas sa chance)

Même le concept des concours qui restent une grande opportunité pour les auteurs qui n'ont pas de visibilité, on peut toujours les trouver discutables. Ca envoie tout droit les auteurs vers une arène où ils doivent s'acharner comme des malades pour réussir (et encore, réussir le concours certes, mais pour gagner combien d'argent ?). Après ce n'est pas de la faute de librinova pour le coup, c'est tout le marché de la littérature et le capitalisme qui transforme les auteurs comme de simples produits de vente et plus comme des artistes.

Puis il ne faut pas oublier que Librinova est un site d'auto-édition et non un éditeur donc ce n'est pas son job de faire vendre des livres, c'est celui de l'auteur ! Donc penser que parce qu'on paye et qu'on est publiés chez plusieurs sites/librairies va suffire c'est un peu se fourvoyer. Librinova n'a pas le devoir de faire la promotion des auteurs, simplement de proposer une plateforme où les diffuser (just saying)

HODOBEMA a écrit:

c'est tout le marché de la littérature et le capitalisme qui transforme les auteurs comme de simples produits de vente et plus comme des artistes.

Tellement vrai, mais tellement vrai... !!!  

A un point qu'entre auteurs, on finit par ne presque plus parler que de ça, parce que ça finit par nous obséder...

Pour ma part : je fais les concours par pur plaisir, avec un tout petit espoir de gagner (en fait, selon le nombre de participants, c'est plus ou moins jouable... mais c'est presque aussi une question de chance et de destin, je veux dire, à partir du moment où un livre est à peu près "OK", quoi !)

Même chose pour les concours de nouvelles sur Short-édition : je le fais par plaisir, et là, en plus, on a l'échange avec les lecteurs : cela, c'est un kiff sans nom, de mon point de vue.

J'ai beaucoup réfléchi à cela : ce que j'attends de l'écriture, et de la publication, pour que ça reste un plaisir au lieu de se transformer en un parcours du combattant (qui peut plaire à d'autres, hein ! Pour d'autres, ce peut être vécu comme un challenge, etc...  )

Ouais je trouve ça dommage qu'on ait banalisé le fait de faire des milles et des cents pour se faire publier (avec aucune garantie de vendre, c'est ça le pire ! On a un métier mais on est pas payés). Encore pire quand je vois que maintenant il faut dépenser des centaines d'euros pour ça. A ce que je sache, les chirurgiens payent pas les hôpitaux pour les laisser pratiquer

Oui, après les concours permettent toujours de s'améliorer et de se diversifier mais bon de là à en arriver à obligatoirement gagner des concours pour être publier, on se croirait en paces quoi (surtout qu'il y a des éditeurs qui avouent clairement qu'ils ne veulent publier que des auteurs qui ont gagné des concours ou qui ont déjà publier des livres)

Ouep, ça me fait penser que je vois beaucoup de topics sur ce site qui parlent des émotions quand on écrit, que parfois ça entraîne beaucoup de sentiments négatifs alors que de base c'est avant tout une passion quoi !! Et puis bon, quitte à faire un métier qui est éprouvant, autant en faire un qui paye décemment Donc il ne faut pas oublier qu'écrire doit nous transmettre du plaisir (et/ou de l'expérience pourquoi pas)

HODOBEMA a écrit:

Donc il ne faut pas oublier qu'écrire doit nous transmettre du plaisir

Oh, que oui !!
Et pour m'être "surinvestie" dans des concours, je sais à présent que, pour ma part, je ne veux les faire que "parce que ça me plaît", parce que je kiffe !!!

Spoiler:

Plumerose a écrit:

Et autant que je sache : si tu n'es pas retenue, ton manuscrit est ensuite LIBRE DE DROITS !!!

Sérieux ? Mais c'est énorme ! ça veut dire que n'importe qui peut les publier, sans rien devoir à l'auteur ?

Je me demande si c'est légal...

EDIT:
Pour ne pas faire deux fois la même boulette, j'édite ma réponse pour ne pas poster deux fois de suite... je n'ai jamais envisagé de passer par Librinova vu la manière dont cette société sert de poubelles aux "grands" (par le portefeuille) éditeurs... mais voilà que le nom de cette ME me tombe dessus d'une manière tout à fait inattendue au moment ou je débute ma difficile carrière de -- tout petit -- éditeur...

Il y a une semaine, je reçois une proposition de thriller fantastique... un million de caractères quand même, mais tout y est: créatures maléfiques, espionnage, maître de wushu et méchants à croix gammées, et ce qui ne gâte rien, avec beaucoup de références bibliographiques. L'auteur s'est bien renseigné pour ne pas écrire n'importe quoi. J'adhère à 100%, je communique avec l'auteur, je commence la correction. Le contrat doit venir plus tard parce que j'attends encore mes numéros d'ISBN de l'Afnil (j'espère en début de semaine sinon je devrai les relancer).

Vient le moment ou l'auteur me demande comment ça va se passer concrètement, et je lui explique que pour faire vendre dans sa région, il aura un peu de travail de prospection vers la presse locale et les élites culturelles du coin...

Et c'est alors qu'il m'annonce qu'il préfère finalement Librinova.

C'est clair que Librinova ne lui demandera pas de vendre son roman.



Bon, le moment est mal choisi pour faire de l'autopub, mais du coup... j'ai un peu plus de temps pour m'intéresser à de nouveaux projets.

A moins qu'il ne change d'avis...

Heu... je pense que tu te méprends là.
Plumerose voulait simplement dire que les auteurs récupéraient les droits sur leur manuscrit ensuite et qu'ils pouvaient donc les republier ailleurs s'ils le désiraient, que Librinova, Jouvence ou autre ne conservent pas les droits sur les textes des participants ou finalistes de leurs concours.

Oui, BOISEE, c'est ça, ce que je voulais dire :

- Fyctia, à l'époque : un texte en concours = des DA bloqués pendant deux ans !  (apparemment, ce n'est plus le cas mais ça l'était ).

- SHORT-EDITION : un texte en concours, même non finaliste, simplement retenu par le CL pour participer au concours = DA bloqués pendant 1an 1/2...

- Librinova : un texte en concours = non retenu parmi les trois finalistes = l'auteur récupère son texte et TOUS les droits qui vont avec.



Pour le reste, VENDARION, c'est un tout autre sujet dont tu parles : le fait de demander à l'auteur de participer activement à la promo. de son livre, alors que la ME, c'est toi.

Le sujet est très intéressant, et tu peux, à mon avis, le poster mais ailleurs (dans la bonne section) : dans quelle mesure une ME peut-elle demander à ses auteurs de s'investir dans la promo. de leurs livres ?

BoiséeNoire a écrit:

Heu... je pense que tu te méprends là.
Plumerose voulait simplement dire que les auteurs récupéraient les droits sur leur manuscrit ensuite et qu'ils pouvaient donc les republier ailleurs s'ils le désiraient, que Librinova, Jouvence ou autre ne conservent pas les droits sur les textes des participants ou finalistes de leurs concours.

Et bien tu me rassures, parce que l'expression "libre de droits" signifie bien autre chose...
On l'emploie pour désigner les textes des auteurs décédés depuis X années, sur lesquels plus aucun droit ne s'applique.

Ah, le choix du terme adéquat...

Non, non : quand une ME demande si un texte est "libre de droits", ça signifie bien ce que ça signifie (est-ce qu'il n'est pas engagé chez Fyctia ou ailleurs... ?), mais enfin bon...

Il se trouve que le même terme est utilisé pour désigner les musiques et les images que tout le monde peut utiliser pour utilisations commerciales, au temps pour moi.

Un coup de gueule de l'auteur Thierry Cohen aux éditions Plon...

https://www.thierry-cohen.fr/plon/

quand on voit ça, on dirait les déboires de Emsi avec sa ME, les miens avec la mienne...
J'aurais jamais cru ça d'une aussi grosse ME que Plon. C'est affligeant !

Elopez a écrit:

Un coup de gueule de l'auteur Thierry Cohen aux éditions Plon...

Je suis choquée! Surtout venant de Plon!