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| Blocage d'écriture par anxiété de ne pas être à la hauteur | |
| | Nombre de messages : 187 Âge : 61 Localisation : Marseille Pensée du jour : Mon avatar est un jeune ocelot Date d'inscription : 11/02/2018 | Chmike / Tycho l'homoncule Ven 20 Avr 2018 - 10:12 | |
| Bonjour amis JE, je reproduis tel quel un poteau (post) vu aujourd’hui sur le forum /r/writer (écrivain) de Reddit. Il a été traduit automatiquement avec Deepl. Ce n’est donc pas parfait, mais cela reste compréhensible. - /u/mannotron a écrit:
- Le blocage des écrivains n’est en réalité que l’anxiété de ne pas être à la hauteur de vos propres attentes. J’aime vraiment les conseils de Dan Harmon.
« Mon meilleur conseil au sujet du bloc de l’écrivain est : la raison pour laquelle vous avez du mal à écrire est un conflit entre le BUT d’écrire bien et la PEUR d’écrire mal. Par défaut, notre instinct est de conquérir la peur, mais nos sentiments sont beaucoup, beaucoup, beaucoup, moins sous notre contrôle que les objectifs que nous nous sommes fixés, et puisque c’est le conflit entre les deux forces qui vous bloquent, si vous changez simplement votre but de “bien écrire” à “mal écrire”, » tu seras une véritable putain de fontaine de matière, parce que devine quoi, mec, on n’aime pas l’admettre, parce qu’on est élevé pour penser que le manque de confiance est synonyme de paralysie, mais, soyons honnêtes avec nous-mêmes et les uns avec les autres : nous ne pouvons qu’espérer être de bons écrivains. Nous ne pouvons qu’espérer et souhaiter que cela arrive un jour, c’est un oiseau dans la brousse. Celui dans la main, c’est : on craint. Nous sommes terrifiés à l’idée que nous sommes nuls, et que la terreur est oppressante et envahissante parce que nous pouvons TRÈS BIEN voir la possibilité que nous soyons nuls. Nous le connaissons bien. On sait qu’on craint comme le dos de nos mains merdiques et sans talent. Nous pourrions écrire un putain de livre sur la façon dont un livre serait mauvais si nous en écrivions un au lieu de nous gratter la tête en essayant de comprendre comment, par miracle, la prochaine chose que nous allons taper sera brillante. Ce ne sera pas brillant. Tu pues. Prouvez-le. Il ira plus vite. Et puis, après avoir écrit quelque chose d’incroyablement merdique en six heures environ, ce n’est pas un problème pour l’améliorer dans les passes, parce qu’en plus d’être absolument sans talent, vous êtes aussi un CRITIQUE mesquin et petit. Tu sais comment tu crains et tu sais comment tout craint et quand tu vois quelque chose qui craint, tu sais exactement comment le réparer, parce que tu es un trou du cul. Voilà donc mon conseil à propos du déblocage. Passez de l’équipe « Je vais un jour écrire quelque chose de bien » à l’équipe « Je n’ai pas d’autre choix que d’écrire un morceau de merde », puis enlevez votre chapeau de « mauvais écrivain » et remplacez-le par un chapeau de « critique mesquin » et allez en ville sur le brouillon de ce pauvre hack et c’est votre deuxième brouillon. Quinze brouillons plus tard, ou quand quelqu’un qui vous paie commence à vous crier dessus, qui sait, peut-être que le morceau de merde sera assez bon ou peut-être que tout le monde sera si désespérément stupide qu’ils pensent que les mauvaises choses sont bonnes et de toute façon, vous passez tellement moins de temps au clavier et tellement plus dans un bar où vous êtes vraiment à votre place parce que la médecine parce que les traumatismes de l’enfance parce que la Cour suprême n’a pas fait de l’avortement une option jusqu’à ce que votre cul non désiré soit dans son troisième trimestre. Joyeuse chasse et picotement ! »
Traduit avec www.DeepL.com/Translator |
| | Nombre de messages : 187 Âge : 61 Localisation : Marseille Pensée du jour : Mon avatar est un jeune ocelot Date d'inscription : 11/02/2018 | Chmike / Tycho l'homoncule Ven 20 Avr 2018 - 10:27 | |
| Dans un autre commentaire, une personne explique que le blocage d’écriture n’existe pas. Cela a été inventé par un gosse de riche qui n’avait pas besoin d’écrire pour vivre (manger, se loger et s’habiller). Celui qui vit de l’écriture n’a pas de blocage, sinon un autre prend sa place. |
| | Nombre de messages : 3710 Âge : 39 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Panda de Bibliothèque Ven 20 Avr 2018 - 11:16 | |
| - Chmike a écrit:
- une personne explique que le blocage d’écriture n’existe pas.
Oh, cool, je ne suis donc pas bloquée depuis trois semaines ! \o/ Le pavé aurait mérité de proposer quelques respirations à son lecteur mais effectivement, ça reste assez compréhensible. Ce sur sur quoi je suis le plus d'accord reste "Le blocage des écrivains n’est en réalité que l’anxiété de ne pas être à la hauteur de vos propres attentes." Pour le reste, je trouve que ça ressemble trop à du coaching "coup de poing" et c'est pas trop ma came. Il y a quelques bons conseils, cela dit. ^^
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 74 Âge : 22 Localisation : Inside my book... Lost in my mind. Pensée du jour : Écriture... Date d'inscription : 24/01/2017 | Powhyn / Clochard céleste Ven 20 Avr 2018 - 11:34 | |
| Bof. Je suis pas super d'accord. Un blocage peut être tout plein de choses, pas nécessairement une peur de ne pas réussir. Cela peut être une scène difficile à écrire, un passage pas forcément bien placé et donc on bloque, enfin voilà. Je pense que le blocage existe, et chez les auteurs confirmés aussi, donc bon. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 50 Date d'inscription : 22/04/2014 | Cyan / Autostoppeur galactique Ven 20 Avr 2018 - 13:46 | |
| Je trouve aussi que cet argumentaire est très superficiel et reflète plus un coaching coup de poing et très tape à l'oeil comme le remarque Suny. D'ailleurs, il y a beaucoup de raccourcis assez grossiers. - Citation :
- conflit entre le BUT d’écrire bien et la PEUR d’écrire mal
Il ne s'agit pas d'un conflit entre un but et une peur mais entre l'aspiration à atteindre un but et une peur. En outre la peur en question n'est pas celle de mal écrire mais celle des conséquences du fait de mal écrire (perte de l'estime de soi, critiques émises par les tiers...). C'est juste un exemple, mais tout le texte est comme ça, des approximations, du verbiage mal maîtrisé et au final peu audible. Sans oublier que le point de vue exposé est de mon point de vue assez simpliste, mais ça n'engage que moi. Et on a la désagréable impression que plus on met de "putain", de "merde" et de "trou du cul", plus on va impressionner les pauvres écrivains en situation de blocage, parce qu'à défaut d'être convaincant dans ses propos, l'auteur donner à voir quelqu'un qui sait, qui est très sûr de lui. Et avec certaines personnes, ça peut passer, c'est vrai. Ça peut même marcher ! Pour ma part, à part m'énerver, ce genre de discours ne me fait pas grand chose. Et tant mieux pour Dan Harmon si l'auto-coup de pied au cul lui évite les blocages ! Chacun ses trucs ! Ceci dit, merci Chmike pour ce partage. C'est toujours intéressant de lire ce qui s'écrit sur ces thèmes qui nous parlent tous à un moment ou à un autre. Pour ce qui concerne les raisons des blocages, effectivement, c'est idiot de ramener ça de façon systématiquement à la peur d'écrire de la m.... Il peut y avoir des tas d'autres causes. Chaque écrivain est différent, et une même personne peut connaître différentes formes de blocage à différents moment de sa vie perso, de son parcours littéraire ou de la réalisation d'un projet en particulier. Le blocage peut porter sur le déroulé de l'histoire, la conception générale du récit, les personnages, une incohérence dans le scénario, un p... de mot qu'on arrive pas à trouver pour boucler un chapitre à la c..., etc. Il y aurait un bouquin à écrire là-dessus, tiens (en plusieurs tomes). Des volontaires ? |
| | | Invité / Invité Ven 20 Avr 2018 - 14:44 | |
| Merci pour le partage Chmike ! Je suis d'accord sur le côté coaching lourd du texte qui ne plaira pas à tout le monde. En fait, c'est surtout la fin "les lecteurs/éditeurs and co sont trop aveugles/bêtes et apprécient la crotte quand c'est bien parfumé" qui me déplaît vraiment. Quand je fais lire quelque chose à quelqu'un, c'est que 1) je ne le prends pas pour un imbécile, 2) que j'estime le texte pas trop dégueulasse. Résultat, j'ai posté aucune de mes nouvelles sur le forum, uniquement des petits textes dans les concours (d'ailleurs venez au jeu des 10 mots, c'est rigolo ) Après, la peur d'écrire de la crotte est réelle, c'est une forme de "syndrome de l'imposteur" dans l'écriture. Mais les "blocages" sont de multiples natures. D'ailleurs, j'ai presque envie de demander si un "blocage" c'est si négatif ? Par exemple, je n'ai pas écrit hier, alors que j'avais le temps. Ben, en fait, j'avais envie de lire, de respirer un coup. C'est un blocage négatif si je m'obstine sur une page blanche. C'est une respiration si je vais faire autre chose. Ce n'était pas un bon projet littéraire si je ne reviens jamais déçu. Bref, à part si on a des ultimatums vitaux, un blocage n'est pas un obstacle en soi. |
| | Nombre de messages : 187 Âge : 61 Localisation : Marseille Pensée du jour : Mon avatar est un jeune ocelot Date d'inscription : 11/02/2018 | Chmike / Tycho l'homoncule Ven 20 Avr 2018 - 15:26 | |
| Bien sûr que le blocage de l’écrivain peut avoir plusieurs causes. On peut ne plus avoir d’encre, de café ou d’inspiration. Ce poteau (post) parle uniquement du blocage que j’appelle la paralysie du doute.
La stratégie proposée est bonne pour contourner le blocage initial. Mais si l’on doute de la qualité de sa critique, on est à nouveau bloqué.
Le doute résulte de la prise de conscience que l’on est peut-être mauvais. C’est effectivement le syndrome de l’imposteur.
Comment gérez-vous ou maitrisez-vous vos doutes sur la qualité de ce que vous écrivez ? |
| | | Invité / Invité Ven 20 Avr 2018 - 16:21 | |
| Solutions que j'ai appliqué pour passer la barrière du doute : 1) Savoir qui on est, ses qualités/défauts et les stratégies qu'on peut appliquer pour les contourner. Exemple : je ne sais pas écrire mais je suis un Shadock = je vais retravailler mon texte donc inutile de se faire des formalités : Pompez Ecrivez ! 2) Arrêter de lire (pendant un moment). Pourquoi ? Pour ne pas faire un complexe d'infériorité, sinon, on ne se lance pas. J'ai d'abord écrire 2-3 premiers jets avant de reprendre la lecture... 3) Se fixer des ultimatums. J'ai promis à un proche que j'écrirai telle histoire à telle date (j'avais 10 ans pour le faire, c'est large !). Au final, j'ai écrit une nouvelle la veille de la fin de la date limite, mais c'était la première fois que j'écris une histoire avec un début/milieu/fin. Je n'ai pas arrêté depuis. On peut participer à des concours de nouvelles aussi. Pas forcément pour gagner, juste pour désacraliser son premier jet. 4) Avec un bêta-lecteur "compréhensif". J'en ai un qui me connait et sait comment discuter avec moi. Au final, j'apprends à m'améliorer, je prends plus confiance en moi et j'avance 5) "Ne pas faire de son cas une généralité" : ce n'est pas parce qu'on doute de son texte que tout le monde va le trouver nul. Il a peut-être des choses biens donc : on écrit et plus tard, on jettera l'eau du bain sans le bébé. |
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