Je pense aussi aux grandes ME. J'ai vu certain(e)s collègues enseignant(e)s comme moi finir par se faire éditer. Au bout d'un moment, ils font des dédicaces un peu partout en France, puis ils écrivent un second roman en espérant le faire éditer par la même ME ou une plus grande.
Donc ils se mettent à temps partiel. Et ils gagnent moins en tant qu'enseignant. Mais il le faut bien sinon ils ne pourraient pas faire les deux.
Ça devient deux métiers, en quelque sorte, avec sans doute à terme l'espoir de ne plus être qu'écrivain et de démissionner.
Seulement, après plusieurs déconvenues avec des maisons d'édition (qui ont fermé, ne m'ont pas payée, ont rompu le contrat...), je n'ai pas vraiment envie de lâcher mon métier pour me lancer dans de l'aléatoire, d'autant que j'aime enseigner, que c'est stable, que j'ai acquis de l'ancienneté et que ça se passe bien. Que ça soit avec une petite ou une grande ME, j'ai peur de me retrouver piégée. Un fonctionnaire ne peut pas être autoentrepreneur. Reste donc l'autoédition, sans doute via Amazon KDP, parce que c'est ce qui est le moins chronophage.