Il faut le savoir, la SCLEF estime que, comme la SACEM qui taxe votre dentiste s'il passe de la musique dans la salle d'attenter, elle peut taxer les bibliothèques qui font venir une personne qui lira des contes aux enfants.
Il s'agit, en théorie, de récupérer des droits pour les reverser aux auteurs (et aux maisons d'éditions au passage, faut pas déconner puisque les créateurs de ce sympathique organisme sont, entre autre, Flammarion, Gallimard, Laffont... ) .
C'est donc en votre nom que cela se fait. Il semble donc assez normal de vous demander votre avis sur la question.
Je vous laisse lire l'article.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lecture-publique-la-scelf-pratique-le-cout-du-lapin-en-bibliotheque/86329
Pour ma part, j'avais inséré le texte suivant à la fin de mon livre :
- Romain Mikam a écrit:
- Ce roman a été déposé, il est donc protégé. Les copies autres qu'à titre d'exemple et de citation courte sont donc interdites.
Néanmoins, la création ou diffusion d’œuvre audio reprenant ce texte reste libre dans la mesure où la diffusion se fait à titre gratuit.
De la même manière, l'usage des personnages ou de l'univers dans le cadre de fan-fictions est autorisé.
Je ne pensais pas particulièrement aux lectures en bibliothèque (le format roman s'y prêtant assez mal), mais j'imagine que cela doit couvrir les lectures publiques.
Si vous êtes auteur jeunesse en autoédition, j'imagine que ce genre d'ajout permettrait d'empêcher la taxation des lectures publiques de vos texte, afin que cette activité de découverte de la lecture perdure.