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| [Structure] Ecriture à la première personne et variation des points de vue | |
| | Nombre de messages : 420 Âge : 30 Localisation : Nice Date d'inscription : 22/11/2017 | Guther / Pour qui sonne Lestat Dim 17 Déc 2017 - 18:12 | |
| Bonjour à tous.
Une question m'est venue cette nuit et m'a un peu embrumé l'esprit (dans le sens inquiet du terme). Aussi, j'aimerais vos avis.
Mon expérience d'écriture vient des forums rp. C'est là que j'ai pu commencer à développer mon style. J'y écrivais à la 1ere personne et tout marchait bien.
En écrivant mon premier roman, je me suis dit que j'allais faire de même. Sauf que, étant donné qu'il y avait plus de personnages, j'ai opté pour une version "Un chapitre, un point de vue", alternant entre les différents personnages selon chaque chapitre.
J'ai apprécié écrire de la sorte, cela me permettait de bien développer le questionnement interne et l'évolution de chacun de mes personnages, de faire varier les styles d'écriture selon la personnalité, etc...
Voilà que j'attaque mon second ouvrage et que, naturellement, je reprends le même style (variation des points de vue, selon les chapitres et la présence des personnages). Or, je me suis posé une question. Est-ce que maintenir ce style pour un prochain récit (c'est celui qui me vient le plus naturellement, et il me plait beaucoup) ne va pas se retrouver handicapant ou gênant, voire monotone ?
J'aimerais votre avis afin d'en savoir plus et de mieux y réfléchir.
Merci d'avance. |
| | Nombre de messages : 56 Âge : 24 Localisation : Saône. Pensée du jour : Hm. Date d'inscription : 11/12/2017 | Sérafine / Clochard céleste Dim 17 Déc 2017 - 20:27 | |
| Coucou ! Tout comme toi j'ai commencé sur les forums RP, et pour moi j'ai vite arrêté d'écrire à la première personne. En fait, personnellement j'ai du mal avec les récits écrits à la première personne, parce qu'il y a des tas d'éléments dont un personnage n'est pas conscient et dont on peut rendre compte d'une meilleure façon à la troisième personne. Mais ce n'est pas la seule raison. Ecrire à la troisième personne permet de sauter d'un point de vue à l'autre au cours d'un chapitre et d'avoir différents points de vue, types de narration. Parfois le narrateur est omniscient, parfois non, parfois son point de vue est externe, parfois il est interne... En écrivant à la première personne on n'a pas tout ça, mais si ça te plaît, je ne vois d'inconvénient. Pour moi le "je" est plus difficile parce qu'il faut adopter un point de vue entièrement interne et subjectif, tout en gardant en tête que toi-même tu restes objectif sur ton histoire. En revanche il m'est arrivé de lire des romans où on changeait de point de vue, toujours en écrivant à la première personne, et j'avoue que je me retrouvais bien paumée à des moments. Je m'habitue à un "je" féminin, un personnage précis, et là hop ! c'est un tout autre "je". Voilà, ce n'est que mon avis. Après j'ai remarqué que très peu de romans historiques, fantasy medieval ou autres, étaient écrits à la première personne, au contraire des romans modernes. De mon point de vue l'écriture à la première personne dans le sens classique (si c'est un journal, ce n'est pas pareil, forcément) est donc moderne, il m'est impensable d'écrire un récit à une époque antérieure en utilisant le "je". Mais j'insiste, ce n'est que mon point de vue. Pour ce qui est de ton prochain récit, il faut avant tout penser au pratique : est-ce que ce style de narration va te freiner ou t'apporter quelque chose en plus ? Il faut aussi penser à si ton roman est plein d'action ou plutôt tourné sur la réflexion. Dans ce dernier cas, le "je" peut être un atout. - Citation :
- Est-ce que maintenir ce style pour un prochain récit (c'est celui qui me vient le plus naturellement, et il me plait beaucoup) ne va pas se retrouver handicapant ou gênant, voire monotone ?
Idéalement un écrivain adopte des méthodes qui lui plaisent et lui facilitent la tâche. Dis-tu "monotone" pour toi-même ou pour les lecteurs ? Est-ce que rester dans l'intériorité à 100% du temps sert ton histoire ou la dessert ? Mais avant tout, faut se faire plaisir
Dernière édition par Ashera le Lun 18 Déc 2017 - 10:04, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 420 Âge : 30 Localisation : Nice Date d'inscription : 22/11/2017 | Guther / Pour qui sonne Lestat Lun 18 Déc 2017 - 7:38 | |
| Merci pour ta réponse Ashera.
En effet, tout ce que tu dis est vrai. Après, mes premiers relecteurs (sauf 1) n'ont pas trouvé le changement de personnages gênant. Comme c'est clairement indiqué un chapitre sur l'autre et que je marque les différences de style selon chacun, il est aisé de s'y repérer.
Si je choisis la 1ere personne, c'est avant tout pour montrer vraiment le raisonnement interne, qu'il y ait de l'action (et les dieux savent qu'il y en a ^^) ou non. La réflexion interne est quelque chose que j'apprécie beaucoup.
Quand je parlais de monotonie, je parlais pour les lecteurs mais pas au sein d'une même histoire. Je pensai plus en terme de découverte et d'originalité (attention ça risque de ne pas être clair ^^). Si je n'applique que ce point de vue là et ce style, ne vont-ils pas finir par s'y attendre ? C'est surtout ça ma plus grande inquiétude. Que je m'enferme dans une seule façon d'écrire. |
| | Nombre de messages : 370 Âge : 33 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 31/01/2017 | Lilia / Tapage au bout de la nuit Lun 18 Déc 2017 - 9:27 | |
| ASHERA, tu parles d’écriture à la seconde personne, mais je suppose que tu penses plutôt à la troisième personne, non ? ^^ Sinon, j’ai déjà lu des romans contemporains dont l’intrigue se passe en contexte médiéval et écrit à la première personne. C’est d’ailleurs, les meilleurs exemples que j’ai de récits écrits de cette façon (lire La Horde du contrevent (Damasio), Le déchronologue (Beauverger) ou Janua vera (Jaworski).)
Sinon, il n’y a pas de raison que ça lasse le lecteur, si tu t’attaches à faire ressortir la personnalité de chacun des personnages. Et c’est ce qui est si dur, à mon avis, dans l’écriture à la première personne. Faire en sorte que l’on puisse reconnaître son personnage, rien qu’à sa manière de parler : dans le choix du vocabulaire, le rythme des phrases, les expressions… Bref, tout le travail qui est à faire sur les dialogues est à étendre à tout le roman. Et ça, c’est extrêmement dur.
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| | Nombre de messages : 56 Âge : 24 Localisation : Saône. Pensée du jour : Hm. Date d'inscription : 11/12/2017 | Sérafine / Clochard céleste Lun 18 Déc 2017 - 10:09 | |
| Lilia : oui merci de la correction, il faut que je pense à dormir de temps en temps Guther : tout dépend du lecteur, tu ne peux pas satisfaire tout le monde, et tu peux toujours les surprendre plus tard avec une autre façon d'écrire. De plus on lit souvent beaucoup de choses en même temps où à la suite, donc ton style pourrait très bien être rafraîchissant. |
| | Nombre de messages : 14925 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Lun 18 Déc 2017 - 11:08 | |
| - Guther a écrit:
- Voilà que j'attaque mon second ouvrage et que, naturellement, je reprends le même style (variation des points de vue, selon les chapitres et la présence des personnages). Or, je me suis posé une question.
Est-ce que maintenir ce style pour un prochain récit (c'est celui qui me vient le plus naturellement, et il me plait beaucoup) ne va pas se retrouver handicapant ou gênant, voire monotone ? Varier les points de vue : je ne vois pas pourquoi serait monotone. Il faut juste faire en sorte que le lecteur se demande pas qui parle. Par contre, il y a le style, qui risque d'être trop proche d'une vision à l'autre, car il n'est pas évident d'attribuer à chacun des personnages une façon de parler et s'y tenir. Cette histoire de variation des points de vue est une des raisons pour lesquelles je préfère la troisième. il n'y est pas plus dur de créer une proximité du lecteur avec les personnages (contrairement à ce qu'on pourrait pense), et cela évite que le lecteur se dise "ils causent un peu pareil, Hugues et Katia" Ensuite... en soi, oui, c'est possible. C'est selon ce principe que fonctionnent les récits épistolaires. |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Lun 18 Déc 2017 - 20:51 | |
| Dans Six of crows, chaque chapitre est en focalisation interne sur un des 6 personnages différents (avec le nom du personnage au début du chapitre). Par contre, le narrateur est extérieur (3e personne). J'ai trouvé ça assez génial. A la 1re personne, par contre, ça ne me plaît pas (Horde du contrevent, par exemple). Dur d'expliquer pourquoi, mais je pense que le je est plus immersif, et donc que je peine à switcher de l'un à l'autre. |
| | Nombre de messages : 648 Âge : 44 Pensée du jour : J'espère que la roue tourne va bientôt tourner... Date d'inscription : 15/01/2016 | The Big Lebowski / Hé ! Makarénine Lun 18 Déc 2017 - 21:16 | |
| On peut choisir un point de vue parce qu’on l’apprecie et le maîtrise. On peut choisir un point de vue selon les informations qu’on veut donner aux lecteurs. On peut choisir d’alterner les points de vues. Il n’y a pas de règles.
Mais le plus important pour moi, comme souligné par Selene.C, c’est le confort du lecteur. Si le lecteur se demande qui parle, c’est que le choix du point de vue n’est pas judicieux.
Une difficulté du point de vue de première personne ; c’est d’adapter son style au personnage. On ne peut pas utiliser un style soutenu pour un personnage un peu frustre par exemple. Le point de vue de première personne peut très vite sonner faux. |
| | Nombre de messages : 420 Âge : 30 Localisation : Nice Date d'inscription : 22/11/2017 | Guther / Pour qui sonne Lestat Mar 19 Déc 2017 - 7:34 | |
| Les avis constructifs font toujours plaisir à voir. Merci à tous.
Maintenant j'ai peur ^^.
Ouais parce que c'est 18 mois de travail et 668 pages donc là... J'ai peur ^^ (je vais me rassurer en me disant que pour l'instant, aucun de mes lecteurs ne s'est perdu ni a confondu les personnages).
Après, Bordage, dans Résonnances alternait entre les 2 points de vue de ses personnages et il n'y avait pas de grande variation (à mon avis) au niveau du style d'écriture ou de façon de parler. Les situations étaient suffisamment différentes pour qu'on comprenne à qui on avait à faire. |
| | Nombre de messages : 820 Âge : 38 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 14/04/2012 | isallysun / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 21 Déc 2017 - 18:51 | |
| Je ne vois pas pourquoi l'écriture à la première personne deviendrait plus monotone que par exemple un narrateur omniscient, donc un texte écrit à la 3e personne. Parce que selon moi, c'est plus une question de style. Il faut aussi que tu te demandes quel type de narrateur convient le mieux à ton histoire, est-ce que des simples changements de point de vue par une alternance des personnages suffit. Si c'est le cas pour ce dernier point, je ne vois pas pourquoi tu devrais passer à un texte à la 3e personne. Cependant, je suis d'accord avec ce qui a été dit plus haut aussi que c'est difficile à la longue de créer de nouveaux schèmes de narration pour les différents personnages. Mais, aussi, on se ressemble tous plus ou moins à différents degrés, car nous sommes tous humains, et il y aura des caractéristiques qui peuvent se recouper et ainsi donner lieu à un schème très similaire, à des personnages similaires, bien que différents. Bref, après tout, il faut réussir à trouver un équilibre pour donner de la crédibilité et ne pas tomber dans la monotonie. Ce n'est pas le propre d'une écriture à la 1re personne qui crée cela, car je sais qu'on a aussi l'impression de lire des textes calquées parfois par le même auteur, parce qu'il retraite sans cesse des mêmes thèmes. |
| | Nombre de messages : 420 Âge : 30 Localisation : Nice Date d'inscription : 22/11/2017 | Guther / Pour qui sonne Lestat Jeu 21 Déc 2017 - 22:01 | |
| Merci pour ton avis Isallysun, il me remonte un peu le moral ^^.
Toute la difficulté vient du fait de faire comprendre qu'on change de personnage. Mais justement, en me mettant dans la tête du personnage qui vit le chapitre, j'ai l'impression de mieux pouvoir le faire ressentir, de mieux m'exprimer. J'ai également cette peur, en prenant le parti de la 3e personne, de devoir décrire tout ce qui se passe autour pour que le lecteur se figure l'action, et donc (par manque d'expérience) de manquer des éléments, d'oublier des choses ou bien, au contraire, de trop en faire.
C'est sûr que dans ma texte, ça avait l'air plus clair ^^ |
| | Nombre de messages : 178 Âge : 37 Date d'inscription : 18/08/2015 | Billentête / Tycho l'homoncule Jeu 28 Déc 2017 - 10:25 | |
| - Guther a écrit:
- Bonjour à tous.
Une question m'est venue cette nuit et m'a un peu embrumé l'esprit (dans le sens inquiet du terme). Aussi, j'aimerais vos avis.
Mon expérience d'écriture vient des forums rp. C'est là que j'ai pu commencer à développer mon style. J'y écrivais à la 1ere personne et tout marchait bien.
En écrivant mon premier roman, je me suis dit que j'allais faire de même. Sauf que, étant donné qu'il y avait plus de personnages, j'ai opté pour une version "Un chapitre, un point de vue", alternant entre les différents personnages selon chaque chapitre.
J'ai apprécié écrire de la sorte, cela me permettait de bien développer le questionnement interne et l'évolution de chacun de mes personnages, de faire varier les styles d'écriture selon la personnalité, etc...
Voilà que j'attaque mon second ouvrage et que, naturellement, je reprends le même style (variation des points de vue, selon les chapitres et la présence des personnages). Or, je me suis posé une question. Est-ce que maintenir ce style pour un prochain récit (c'est celui qui me vient le plus naturellement, et il me plait beaucoup) ne va pas se retrouver handicapant ou gênant, voire monotone ?
J'aimerais votre avis afin d'en savoir plus et de mieux y réfléchir.
Merci d'avance. Bonjour à toi, Nous avons un passé commun et du coup, les mêmes habitudes (qu'elles soient bonnes ou mauvaises ^^). J'écris moi aussi à la première personne (je suis beaucoup plus à l'aise ainsi), de façon à pouvoir retranscrire les pensées et émotions de mes personnages avec plus de précision et de profondeur. Une forme d'empathie qui permet d'embarquer le lecteur et lui offrir une dimension supplémentaire, celle des sentiments directs et bruts. Je sais que c'est un style que j'affectionne particulièrement lorsque je lis un roman. J'aime pouvoir me plonger véritablement dans ses pensées les plus intimes, de suivre le chemin de ses réflexions comme si elles étaient les miennes. Toutefois, je pense que c'est un style qui ne sied pas à toutes les histoires. Il faut vérifier la cohérence de "l'omniscience émotionnelle" du lecteur, ne pas créer d'incohérence dans ses connaissances ou non. Il en va de même avec le switch de narrateur. J'ai utilisé ce processus dans le roman que je suis en train de terminer, et plus qu'une façon de pénétrer l'esprit des personnages, c'est un moyen pour moi de tourner autour de l'intrigue de façon déguisée pour forcer le lecteur à s'interroger sur l'issue finale. Les bêta lecteurs ont beaucoup apprécié ces immersions, mais parce qu'elles se mariaient bien avec l'intrigue. Je ne suis pas certaine que dans mes autres nouvelles le concept les aurait séduits, car superflu. Si ce switch est cohérent et qu'il apporte véritablement quelque chose à ton histoire, ca ne peut être qu'une bonne idée de mon point de vue |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 51 Date d'inscription : 22/04/2014 | Cyan / Autostoppeur galactique Jeu 4 Jan 2018 - 12:45 | |
| Bonjour
Cette question m’intéresse parce que j’ai déjà utilisé les deux (narration à la 1ère personne et à la 3ème personne) dans des écrits différents.
Je pense également que le style d’écriture à la première personne est un choix narratif qui a ses avantages et ses inconvénients. C’est certain que l’immersion dans le point de vue d’un personnage permet une plus grande proximité avec les ressentis, les dimensions subjectives, psychologiques ou émotionnelles, qui peuvent être ressentis de manière plus brute, ou directe, par le lecteur.
Mais il est certain, comme le note Billentête, que cette forme d’écriture sera a priori plus en phase avec certains types littéraires et/ou avec les habitudes de tel ou tel lectorat.
Un point de vue à la troisième personne peut être plus « protecteur » pour le lecteur qui a moins besoin de s’identifier à tel ou tel personnage. Il peut être difficile pour un lecteur d’entrer dans la tête d’un tueur, par exemple, et d’accepter ses ressentis. Il me semble important de garder à l’esprit que la lecture implique une projection de soi et des met en jeu des mécanismes d’identification, notamment aux personnages. C’est pour ça que chacun a sa propre manière de lire, des genres littéraires qu’il aime ou n’aime pas, et des styles littéraires préférés.
Le switch d’un personnage à l’autre peut être déroutant pour certains lecteurs, qui sont plus habitués à conserver un point de vue plus « global », extérieur aux scènes proposées. Dans tous les cas, de mon point de vue, il faut garder à l’esprit que le switch est inconfortable, parce qu’il invite le lecteur à faire l’effort de changer de point de vue. Certains n’aiment pas ça, mais il y a aussi des lecteurs qui aiment bien qu’on les sorte de leur zone de confort et cherchent à être bousculés.
Ça peut aussi permettre des choses intéressantes. Dans un de mes textes, les récits en 1ère personne de deux personnages distincts se recoupaient partiellement : chacun décrivait la même scène mais avec un point de vue différent. Bien sûr, il faut éviter les redites, mais ça peut apporter de la profondeur et ouvrir de nouvelles perspectives.
Dans tous les cas, si le style à la première personne est celui qui te viens spontanément, c’est sans doute que c’est le tien, au moins actuellement (peut-être évoluera-tu plus tard ?). Il peut être intéressant d’ajouter de nouvelles cordes à son arc et d’apprendre à maîtriser d’autres styles, mais il ne faut jamais oublier que l’écriture doit rester un plaisir, faute de quoi on va rarement au bout de ce qu’on commence ! Et écrire dans un style qui ne nous parle pas est chose ardue (même si c’est un exercice intéressant).
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| | Nombre de messages : 2858 Âge : 40 Localisation : Antichambre de Louis XIV Pensée du jour : CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même Date d'inscription : 21/04/2017 | Tengaar / (de Dunkerque) Jeu 4 Jan 2018 - 13:02 | |
| J'avais lu un livre écrit à la première personne qui alternait deux époques (moyen-âge et XIXe) en gros. Chaque partie était écrite avec un style différent (moderne pour le moyen-âge et classique pour le XIXe) et cela fonctionnait bien. Je ne me suis jamais sentie perdue pour savoir qui parlait, les deux styles étant suffisamment différents. |
| | Nombre de messages : 1845 Âge : 45 Pensée du jour : "C'est cela la littérature : rendre à l'existence sa magie que la vie quotidienne semble vouloir lui refuser." R. de Muralt Date d'inscription : 04/01/2018 | la petite chose / Journal du posteur Mar 9 Jan 2018 - 23:26 | |
| J'ai écrit un roman à la 3e personne et j'utilisais le discours interne pour les réflexions personnelles de mes personnages... |
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