Bien le bonjour !

Mon éditeur me propose de participer au salon du livre de Paris (16/19 mars 2018). Ce dernier prend une partie des frais à sa charge, me laissant par conséquent la moitié. Et trois nuits d'hôtel à Paris

Mais au-delà du côté financier, je me pose la question si cette participation a un réel intérêt...

Plus de 3000 auteurs, je serais sans doute perdu dans la masse. Vendre ne m'intéresse pas. Je n'ai pas la verve marchande, et n'écris aucunement pour gagner de l'argent. Je ne suis pas à la recherche d'éditeur (j'en ai déjà un fidèle et avec qui tout se passe très bien), ni en quête d'image ou de notoriété. Et je crains que dans tout cet emballement, le contact humain avec le public ne soit réduit qu'à sa plus simple expression.

Qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà participé au Salon de Paris ?

Merci de vos avis éclairés. A très vite !

Bonjour,

Je suis allée voir un salon mais pas sur Paris. Les auteurs vendent leurs livres sur place, parlent d'eux et ce qu'ils ont écrit. Généralement, ils y vont pour se faire connaître. Tous les auteurs, que j'ai vu sur ce salon, n'étaient pas connus. Ils étaient sympas, on pouvait discuter avec eux.

En fait, le salon du Livre de Paris, comme celui de Genève d'ailleurs, est une expérience assez différente des salons plus petits. On y va moins pour vendre que pour nourrir son réseau. C'est parfois l'occasion d'un première rencontre avec son éditeur et toute l'équipe éditoriale, c'est une bonne occasion de parler avec d'autres auteurs de la maison, et puis c'est toujours assez fascinant de découvrir la grosse machinerie qu'est Livre Paris.

Sorti de cela, en effet, si l'objectif est la vente seule, il y a de bien meilleures occasions. Les visiteurs viennent surtout pour les auteurs très connus, et les ventes sont minimes, voire souvent nulles pour les auteurs débutants. Mais du coup, HenryKay, pourquoi ne pas y aller qu'un seul jour ?

Merci de vos réponses.

Coline, pour répondre à ta question, je suis situé sur la côte d'azur. Donc venir sur Paris pour la journée, je passerais plus de temps dans les transports qu'autre chose.

Mais au-delà des questions organisation/finances, c'est surtout le sens d'un tel déplacement qui m'interroge. Autant je te rejoins sur l'équipe éditoriale/autres auteurs, autant les autres propositions me rebutent.

Voir passer des milliers de gens pour des dédicaces Nabilla/Squeezie/Jeremstar, et aucun s'arrêter pour de vrais auteurs, ça me donnerait des frissons... Le festival de Cannes, très peu pour moi !
D'ailleurs je reprends ta proposition "nourrir son réseau", et m'interroge. Dans un sens plus global. En quoi un auteur doit nourrir son réseau ? En quoi consiste cette pratique ? Pour un commercial d'accord, mais un auteur ?
Il s'agirait d'aller se faire connaître auprès de maisons d'éditions illustres ? Laisser traîner son nom un peu partout pour se faire connaître. Etre carriériste en somme. Encore faut-il l'être de nature, et l'envie.
Personnellement, je me contente d'écrire, et c'est déjà bien suffisant !
Oui je suis naïf de croire que tout est une question de talent

C'est histoire d'élargir le débat...
Merci à vous !

Tout pareil. Je vais chaque année à Livre Paris parce que c'est sympa. Parce que ça me permet de voir mes éditeurs, de discuter avec eux, parce que ça me permet de retrouver des copains et copines, de discuter avec eux, parce que j'en sors toujours avec des crampes aux zigomatiques et des nouveaux grands-projets-de-conquête-du-monde...
Bref,
- si c'est pour vendre, ça ne me parait pas être un bon plan (à moins d'être un auteur-vedette),
- si c'est pour démarcher de nouveaux éditeurs, ça ne me parait pas être un bon plan (plein d'auteurs font ça et se font remballer direct : ça saoule les éditeurs qui ne sont pas là pour ça),
- mais si c'est pour rencontrer du monde étant dans le milieu de l'écriture/l'édition, discuter, échanger, se découvrir réciproquement, découvrir la machinerie éditoriale liée à ce grand salon, etc., c'est cool.

Bonjour,
Sortant du salon du livre et correctrice pour 2 ME, je pense que les salons en général et celui-là en particulier sont un bon moyen de se faire connaître. Il faut faire attention aux gens qui ne sont pas disponibles, sinon le monde de l'édition est un monde de requins, sitôt parlé, sitôt oublié. Donc, échangez, démarquez-vous, faites votre pub, mais bougez ! Les auteurs courent les rues et si vous voulez vous faire connaître, il faut avoir une démarche commerciale et, sans réseau, vous comme moi sommes inconnus et pas près de l'être. En plus, comme dit ci-dessus, connaître les rouages de la machine est loin d'être inutile. Et pour finir, c'est plaisant de découvrir les nouveautés...