Que je suis pénible, je m'en rends compte, à présent.

non le but de l'écriture inclusive n'est pas de libérer les femmes, mais simplement de pratiquer une langue où elles sont représentées.

Je suis un peu tristou que mon post d'il y a quelques pages n'ait soulevé aucune réponse par contre, dès que je serai sur mon ordinateur je le citerai à nouveau

C'était donc ça, pour faire joli ? Ça n'a donc aucun effet politique, d'être représenté, c'est nouveau ça ... Mais oups, je suis trop houleuse, je file.

Ohr...

Moi c'est que ça m'intéresse pas trop cette histoire d'écriture inclusive...

ET

Ohr...

Mais non t'inquiètes et viens nous voir sur la chat box on se défoule bien, aprés on fait plus de posts à outrance sur les topics... Bref je l'ai jamais trop fait, mais j'ai vu ils t'ont mis en poubelle !!! lol, bon c'est déjà pas mal, bravo. ^^'

Aprés y'a la censure, là j'ai pas fait attention... La chat box est une bonne alternative, aprés y'a des risques de devenir accroc ! Mais bon, c'est pas trop grave hein.

Hihihi !

Mâra a écrit:

http://www.madmoizelle.com/ecriture-inclusive-madmoizelle-857757

Un article intéressant de la part d'une personne qui utilise régulièrement l'écriture inclusive. Elle détaille les raisons de ce choix, les difficultés qu'elle rencontre et ce qu'elle en tire. De légers raccourcis mais sur la question principale c'est détaillé, dépassionné et semble sincère. Lisez!

Super intéressant ! Surtout la conclusion, que je rejoins entièrement (je la rend visible ici pour ceux qui ne lisent pas les articles) :

article a écrit:

Au fond, ce n’est pas une règle de grammaire déjà désuète, ni un caractère de ponctuation qui provoquent de tels émois en particulier chez certains, actuellement.

C’est plutôt l’idée trahie par la popularité croissante de l’écriture inclusive : l’idée que les femmes prennent de plus en plus de place dans la société, leur place.

Une langue vivante évolue avec l’usage, et ce n’est peut-être pas un hasard qu’une telle évolution de la langue soit actuellement en débat.

La place du féminin dans la langue française fait directement écho à l’évolution que connaît également la place des femmes dans la société.

Tout à fait d'accord ! Mais ça reste affectif et politique.

Je crois qu'il faudrait donner à Fatalité l'inverse de mon nouveau rang, vu sa promptitude à flooder après chaque nouveau message. Plus sérieusement, c'est fatigant pour nous, de voir ce topic et les discussions qui s'y déroulent ponctuées de tes interventions qui pour 50% des cas ne font que répéter ce que tu as déjà dit. J'ose un "nous", ici, qu'on m'y reprenne si on le souhaite, mais vraiment, sincèrement, et dans aucun objectif d'ad hominem de moquerie ou de méchanceté, ce serait vraiment bien que tu puisses - ne serait-ce qu'un minimum - t'adapter à l'espace de discussion ici présent, c'est à dire laisser un espace pour chacun, sans rappeler systématiquement son opinion si on l'a déjà partagée, alors qu'il n'y a aucun ajour ni aucune précision etc.

On pardonnera aisément ton enthousiasme et tes débordements généreux de parole, parce que nous sommes des êtres bons et grandioses. Mais il y a un moment où l'espace de discussion devient pollué et cela ne devient plus possible, j'espère que tu comprends. Je n'ai pas envie de voir les topics partir un à un à la corbeille. J'espère aussi que tu verras ce message comme sincère parce qu'il l'est. C'est fatigant, et un peu pénible, tu l'as dit plus tôt, je ne sais pas vraiment si avec ironie ou pas.

Je dis tout cela en réaction avec ton dernier message, là, mais aussi à ceux qui précèdent, même si certains sont justifiables par l'attaque un peu mesquine de certains (qui sont aussi sûrement fatigués que moi de la situation). Faisons-nous des bisous. Et continuons tranquillement le débat (en attendant patiemment le message de Pasiphae).

D'accord, d'accord, seulement tu crois que je floode, alors que j'entérine en précisant. Ai-je menti ? De fait, c'est affectif et politique. Je le redis pour une raison simple, basique : parce que la relance laisserait penser qu'en fait, nan, que des personnes soient sympas pratiquant l'écriture inclusive, changerait quelque chose à ça. D'autant plus que personne ne m'a répondu sur le fond, uniquement sur la forme. Dont ad feminam. La chose est aisée : Fatalité intervient beaucoup, Fatalité floode hystériquement. Non. Je me bats pour défendre mon steak, et je regrette que ce soit pris autrement. Vous semblez ne pas vouloir vous battre, ou bien tous la prendre à la cool. Hélas, ça n'est pas mon truc. Je ne suis pas une meuf cool. C'est comme ça : ça fait partie de la diversité des caractères, et il va falloir 1. l'accepter, 2. m'interdire. Tragique : je suis une femme dure, qui contient l'essentiel dans ses principes, quitte à craquer parfois. Bah ouais, j'suis humaine ... si, si, j'vous l'jure, votre honneur.

Je crois que pour le fond, personne ne t'as répondu parce que personne ne trouvait à y redire : en tout cas personnellement, et je l'ai déjà dit, je suis d'accord avec ce que tu avances, oui, c'est de l'affectif, du politique, et ensuite ? Admettre cela n'empêche pas de vouloir poursuivre la discussion et n'entre dans aucune contradiction qui mènerait à se pencher sur le sujet de cette manière-là avant les autres.

Ta réponse, pour son autre partie, a le mérite d'être claire en tout cas. Je trouve dommage le fait que tu voies un débat tel que celui-ci comme une occasion pour "défendre son steak", plus qu'une occasion de dialoguer d'échanger de trouver un intérêt dans la pensée que peuvent offrir les autres et d'en trouver un enrichissement personnel - bref, ce que tu dis sous la forme un peu simpliste "prendre à la cool".

Je pense que n'importe qui aurait remarqué ce caractère que tu mets en avant. Mais cela n'invalide pas mon appel à une forme de discussion plus libre, égale, fraternelle. Cela ne te rappelle pas quelque chose ? Je pense que l'on peut parfois plier son individualité, sans forcément la cacher la nier l'interdire, sous certains principes qui font que notre cohabitation est plus pacifique et moins casse-tête pour tout le monde. Non ?

Noxer a raison, mais Fatalité n'a pas tort non plus.

            

Je crains que ces questions ne puissent se régler via Internet, à distance. Mais tant mieux si c'est pris en compte. Tant mieux.

Mâra a écrit:

http://www.madmoizelle.com/ecriture-inclusive-madmoizelle-857757

Un article intéressant de la part d'une personne qui utilise régulièrement l'écriture inclusive. Elle détaille les raisons de ce choix, les difficultés qu'elle rencontre et ce qu'elle en tire. De légers raccourcis mais sur la question principale c'est détaillé, dépassionné et semble sincère. Lisez!

Merci pour le lien, Mâra. J'avoue l'avoir également trouvé très bien écrit et argumenté !

Pasiphae a écrit:

non le but de l'écriture inclusive n'est pas de libérer les femmes, mais simplement de pratiquer une langue où elles sont représentées.

Je suis un peu tristou que mon post d'il y a quelques pages n'ait soulevé aucune réponse par contre, dès que je serai sur mon ordinateur je le citerai à nouveau

Mais les femmes sont « représentées » dans notre langue ! Et j’ai aussi envie d’ajouter : « et de toutes façons, est-ce le but ? » (ce qui s’applique aussi à l’homme)

Comme dit l’article cité plus haut, dois-je de mon côté réagir et bouleverser la langue parce qu’on dit de moi que je suis « une personne » ? J’avais lu ton message et je n’y avais pas réagi simplement parce que je n’en comprenais pas la quasi-totalité du propos. À partir du moment où on parle d’aliénation à la langue ou de rebellion, je suis dépassé. On confond beaucoup de choses à mon sens, et pour être honnête, je suis dépité que la langue soit devenu un terreau propice à la lutte féministe.

Qu’on discute d’une certaine logique perdue dans les accords au masculin plutôt que de privilégier la proximité ou le nombre, j’arrive à le comprendre (même si je pense que beaucoup ne comprennent pas pourquoi ils le discutent). Qu’on féminise certains noms de métier difficiles à garder en l’état, de même. Mais par exemple — car oui, je sais, tout relève de l’exemple et peut-être de l’anecdotique tant le débat est vaste — pourquoi créer des mots comme « auteure / autrice » ou « professeure » ? Dire « une auteur » ou « une professeur » ne suffit pas ? Et pourquoi garde-t-on en l’état le mot « maire » alors ? Parce qu’il a déjà la sacro-sainte marque du féminin avec le e final ? Je ne comprends pas bien pourquoi cliver au lieu de rassembler.

J’ai un avis diamétralement opposé à l’écriture inclusive. Je prône le rassemblement. Une professeur, une facteur, un sage-femme. Je trouve ça plus sain !