Content de voir que ta puce va mieux. Oula, c'est vraiment pas drôle, ce que vous avez vécu comme famille avec tous ces problèmes de santé pour elle!

Tu sais que tu as besoin d'écrire, c'est déjà beaucoup. Donc la décision à prendre concernera plus la façon de rendre tes écrits disponibles aux lecteurs. Encore là, tu as amplement le temps d'y réfléchir.

J'aurais juste une petite mise en garde: l'auto-édition n'est pas la panacée, c'est à dire pas nécessairement moins dure pour les nerfs. On y a la tranquillité seulement si on se fiche d'avoir des lecteurs ou non. Dans ce cas-là, c'est super: tu mènes ton projet comme bon te semble, tu rends le résultat fini disponible sur Amazon et cie, et tu passes à autre chose. Relaxe au maximum. Mais si tu désires vraiment être lue, c'est un truc qui fonctionne seulement pour les gens qui ont beaucoup d'énergie (et de temps) et une bonne carapace. Le problème, c'est qu'il y a tellement d'offre, et si peu de demande pour les livres auto-édités, que ton petit chef d'œuvre disparaît comme une goutte d'eau dans l'océan des publications, avec une chance infime que quelqu'un le remarque. Et ça, quand on désire être lu, ça peut franchement te frapper dans le moral. Alors à mon sens, c'est un pensez-y bien.

Être publié(e) dans une petite maison d'édition non distribuée, non diffusée amène les mêmes risques : absence de lecteurs, peu de demande, œuvre qui devient une goutte d'eau dans l'océan des publications.  
Reste la possibilité d'envoyer mes romans aux grandes ME en patientant plusieurs années, mais est-ce que je veux gagner ma vie en tant qu'écrivain ? Non. Je veux publier à mon rythme et avoir quelques lecteurs, en espérant qu'ils soient de plus en plus nombreux, et que ça puisse m'occuper quand je serai retraitée, dans une trentaine d'années, quand j'aurai le temps d'y mettre de l'ordre, de trier, et la sérénité nécessaire pour voir ce que je ferai de tous mes petits papiers. Ma fille aînée m'a dit que quand elle sera grande, elle fondera sa maison d'édition pour me publier. On n'y est pas encore, mais dans 20-30 ans, tellement de choses auront changé. J'espère bien sûr être encore en vie. Mais en fait, d'ici là, j'ai seulement besoin de quelques happy few pour me lire et me soutenir (hors de ma bulle et afin de ne pas être la seule lectrice) mais je n'en demande pas plus.

Et dans cette optique sur le long terme, c'est encore l'auto-edition qui me tente le plus. Conserver mes droits, ne pas être soumise aux aléas, savoir que je bâtis quelque chose de solide et qui m'appartient, même s'il y a peu de spectateurs.

Je vais mieux. Ça se voit : j'ai cessé de monologuer.
Ma fille sort normalement de l'hôpital demain (avec un mal de gorge carabiné qu'elle y a attrapé, mais c'est une autre histoire).

En tout cas, la première chronique de Chicago Requiem dans le cadre du prix des auteurs inconnus est parue aujourd'hui. Elle est superbe et m'encourage vraiment à ne pas laisser tomber ce roman :
https://uncomptantpourriendeplusblog.wordpress.com/2017/11/19/prix-des-auteurs-inconnus-chicago-requiem-carine-foulon/

(Maintenant, promis, je suis sage en attendant la chronique d'Ahava. )

Succession de bonnes nouvelles !
Excellente critique d'un excellent roman.
A se demander comment l'auteur peut encore douter de sa qualité .

Bravo !

Très belle critique! De quoi mettre un onguent sur les écorchures! Bravo!

Dr Ray a écrit:

Excellente critique d'un excellent roman.
A se demander comment l'auteur peut encore douter de sa qualité .

Tssss...
Ce matin, au réveil, j'avais un mp d'une lectrice qui a lu le Kindle et le veut en papier. Elle a adoré, regrettant seulement de l'avoir lu trop vite.

L'onguent sur mes écorchures est bien mis.

Bonne semaine !

Superbe critique! En plus, j'ai vu sur FB que tu en avais eu une autre plutôt positive. Félicitations!

Merci, Didyme ! Oui. Par hasard, mon roman a reçu deux critiques hier, le même jour, après quelques semaines sans critique du tout.
Celle que j'ai vue sur la page de ma maison d'édition : https://elcantoudeslectures.blogspot.fr/2017/11/chicago-requiem-de-carine-foulon.html

Et celle dont j'ai mis le lien plus haut.

PS : j'avoue que dans mes inquiétudes actuelles, il y a celles concernant le Prix des auteurs inconnus, parce que mon roman n'existant plus après le 31 décembre... (je ne pense pas utile de finir ma phrase. En tout cas, sa présélection m'aura fait du bien.)

Ton roman continuera d'exister. Il y a l'auto-édition, il y a d'autres alternatives. Un roman ne cesse pas d'être du jour au lendemain. Allez courage.

Contente pour toi, tu as l'air + apaisée... belle critique positive effectivement !

Il n'existera plus sous sa forme actuelle le 31 décembre, en tout cas, et c'est sous sa forme actuelle qu'il a été sélectionné pour le prix. Je ne sais pas ce que ça va donner de ce côté-là.
Mais ma fille, qui devait revenir aujourd'hui, est tombée de son lit d'hôpital hier soir, donc j'ai plus urgent à penser pour l'instant. :/ M'enfin. "Tout va s'arranger, tout finit toujours par s'arranger".
Bonne journée.

Ow, courage ! oui, faut positiver.

Pour le livre relativement au prix... même si ce n'est plus la même ME, même si tu y fais quelques changement, ce sera toujours le même titre, la même histoire, et ton style ! donc peu importe, si jamais tu gagnes, ça ne change pas le fait qu'ils auront aimé ! Faut pas trop se prendre la tête pour des détails.

Elle est sortie de l'hôpital. ^^

Pour le prix, j'ai justement peur qu'il ne puisse pas participer jusqu'au bout. Le fait qu'il ait été retenu m'a donné un regain de motivation et de confiance, en tout cas.
Je note aussi, au passage, qu'il a été aimé par un chroniqueur. Depuis le début, j'ai d'excellents retours des hommes qui l'ont lu, alors qu'il fait moins l'unanimité chez les femmes, ce qui tend à me prouver... que ce n'est pas une romance.

Tant mieux ! :-)

Pourquoi, la "compétition" ne sera pas encore terminée en décembre ? c'est sûr que ça complique les choses, je ne sais pas s'il faudrait demander aux organisateurs ce qu'ils pensent de la situation, ou laisser faire... après tout, ton roman est sorti, même si après décembre il ne sera plus dispo chez cette ME, il est tout de même sorti, et sera peut être à nouveau disponible par d'autres moyens après...
Par contre, si tu dois gagner, cela pourrait être bien de relancer la machine, pour qu'il soit rapidement disponible soit en auto édition, soit auprès d'une autre ME, pour d'éventuels lecteurs intéressés suite à la pub de cette compétition...

Non, elle ne sera terminée qu'en juillet 2018. Ce qui me contrarie, c'est justement que plus qu'une compétition, ce sont dix chroniques sur mon roman, deux coups de projecteur en quelque sorte, entre septembre 2017 et juillet 2018. Le principe est génial, les critiques objectives (et fouillées), peu importe que l'on gagne ou que l'on perde.
Sauf que là, du 31 décembre à ... (date inconnue), mon roman n'existera plus, et je ne sais pas si on peut continuer à publier des chroniques sur un roman qui n'existe plus, ou, du moins, n'est disponible nulle part.
Ça peut paraître un détail. Mais j'ai vraiment été fière que mon roman soit sélectionné.
J'a lu ce matin à propos de lui :

Citation :

J’ai beaucoup entendu parler de ce roman ! Et chaque fois, je reste perplexe par les avis . « Pas bon mais pas mauvais » je suis sensée faire quoi à ton avis ? Le lire mais pas le lire 😂 ? Non je blague mais c’est vrai que j’hésite

Ben c'est à peu près ça. Je reste franchement indécise aussi après cette expérience.

Bien sûr, Dr Ray, qui l'a lu   , m'écrit au  dessus :

Citation :

Excellente critique d'un excellent roman.
A se demander comment l'auteur peut encore douter de sa qualité

Peut-être parce que c'est une grande oeuvre malade ?
Et surtout parce qu'il n'a pas de zone de confort au point qu'on ne sait pas à qui il s'adresse, à quel lectorat. Il a pu être reconnu comme une dark romance, et malgré les critiques de Genywriter à mon égard, elle a quand même glissé que j'avais tourné le dos aux darkeuses alors que pour une première dark romance, j'étais douée. Une forme de reconnaissance, sauf que j'ai protesté : ce n'est pas une dark romance. Les lectrices de romance n'ont pas dit qu'elles le détestaient, mais... je serais bien embêtée aussi, à leur place. L'ambiance des années folles est bien rendue. Seulement, au niveau de la romance ? Ben...
Il a pu être reconnu comme un thriller, mais on n'est pas dans du thriller à la Giebel ou à la Thilliez. C'est clair. Et pourtant, j'ai eu quelques bons retours dans le groupe "Mordus de thrillers", mais j'avais même hésité à le présenter dans ce groupe (et pour cause).
Saga familiale ? Clairement, mais surtout dans sa première partie.
Certains chroniqueurs ont remarqué que je jouais des codes du vaudeville. Oui. À fond. William est directeur d'un théâtre, marié à une actrice, mais ça va plus loin que ça : entrées et sorties des personnages, portes qui claquent, dialogues qui retracent sur la scène du chapitre la plupart des événements extérieurs, si bien qu'on a rarement voire jamais l'impression d'une structure chorale, décor de carton-pâte, quelques lieux, des didascalies. Et puis ça prend forme, vie, après les trois coups. J'avais clairement en tête Lorenzaccio.
Mais j'ai dû louper quelque chose, quelque part. M'enfin, je vais aller m'occuper de ma fille. Elle a faim, ce qui est bien normal.