Tu vas lire un roman Fairy Tail ? Ce n'est pas de la vraie lecture.

Regardez-moi, je suis un vrai, je me cultive et je lis du coup j'écris comme un vrai écrivain.

Je suis un peu dans le même cas, je lis peu, mais en ce moment je me suis donné une liste de livre à lire, des auteurs célèbre qui ont fait des univers du même genre (Fantasy).

Mais, je ne pense pas que ça soit nécessaire en soit pour écrire. Lire sert à voir ce qui existe, à prendre le meilleure (ou éviter le pire) des autres, mais tu peux très bien être doué naturellement pour raconter des histoires...

Bref, moi ça ne me choc pas plus que ça pour te répondre

Don Rumata a écrit:

Tu vas lire un roman Fairy Tail ? Ce n'est pas de la vraie lecture.

Regardez-moi, je suis un vrai, je me cultive et je lis du coup j'écris comme un vrai écrivain.

DU MOMENT QUE C'EST UN VRAI LIVRE AVEC L'ODEUR DES PAGES ET LE TOUCHER PARTICULIER DES PAGES CA VA

Je ne suis pas sûre que ce soit en lisant dans le même genre que l'on pioche le plus d'idées que ce soit sur le fond ou la forme.

C'est parti de quoi le Fairy Tail là ?...
J'ai dormi aujourd'hui ou bien ?... X)

Oh c'est rien, c'est du troll.

On peut écrire sans lire. Oui, lire nous aide à progresser, ne serait-ce pour découvrir de nouvelles choses et savoir ce qui a été fait dans le même genre pour ne pas le répéter. Et la musicalité du langage s'imprime en nous, les mots viennent plus naturellement et il est possible d'y apprendre de façon consciente du vocabulaire, et de façon inconsciente le rythme. Il y a également les travaux plus poussés que les simples lectures, où l'on décortique le livre pour comprendre sa structure, pourquoi l'entrée de tel personnage nous a fait cette impression, comment l'auteur introduit une surprise, etc.

Comme cela a été dit précédemment, la lecture n'est pas obligatoire pour écrire. Elle aide, mais c'est la pratique (donc l'écriture) qui nous fait réellement progresser. Et je rejoins quelques remarques : lire beaucoup ne donne aucune prérogative, et ne fait en aucun cas de nous des êtres supérieurs. On est légitime à écrire dès lors qu'on en a envie, ou qu'on a besoin de raconter quelque chose.

Je comprends la question de l' "hypocrisie" dans le sens où aujourd'hui, la littérature se retrouve confrontée à un problème : de moins en moins de gens lisent, de plus en plus écrivent (je pourrais retrouver la source, mais je suppose que vous avez déjà dû lire des études sur ce sujet). Donc on parle, sans écouter. La littérature n'est pas un système de don/contre-don où il faut lire pour être lu, mais il y a une forme d'individualisme égoïste là-dedans qui reflète pas mal ce qu'on voit par ailleurs dans le reste de la société post-moderne (cf. les réseaux sociaux). C'est une vision un peu noire du problème, mais une petite remarque pour nuancer : on a pas tous le temps de lire ET écrire. Il faut parfois faire des choix, et c'est compréhensible que si écrire est une passion, on délaissera la lecture jusqu'aux vacances.

DC a écrit:

Vous vous posez de ces questions les gens

Et t'imagines pas toutes celles qu'on ose pas poser.

Je donne mon avis comme ça, sans avoir trop suivis la discussion (pas trop le temps en ce moment, mais la question m'intéresse)
Je lis très peu moi aussi, l'an dernier j'ai eu un pic de motivation où j'ai lu 4 ou 5, mais plus maintenant. Et avant ça, j'avais lu Naheulbeuk (les roman) et des livres dont vous êtes le héros.
Je pense pas que ce soit de l'hypocrisie de lire peu de roman, mais peut être un manque de documentation. Je dis pas que c'est en lisant des livres qu'on devient écrivains, mais tu as surement plus enrichie ton vocabulaire en lisant un roman d'Harry Potter qu'en lisant l'intégrale de Dragon Ball. (Factuellement, il y a plus de mots et plus de variété dans l'un que dans l'autre).
Cela dit, peut importe le format, tout histoire racontée reste une histoire et peut te donner envie de raconter la tienne. Je suppose que, comme moi, l'écriture est le format où tu te sens le plus à l'aise pour le raconter.
Lire n'est pas forcément nécessaire pour écrire. Et si tu veut monter en compétence sans pour autant lire, je suppose qu'écrire et te faire corriger est aussi bon (voir meilleur) que simplement lire.

Dans ma jeunesse (#vieille), j'étais très utilisatrice de longues formules ampoulées et j'étais persuadée que plus la phrase était longue, plus cela faisait "écrivain". Puis j'ai compris que ce que j'écrivais n'étais vraiment pas bon, et j'ai laissé de côté. Et un jour j'ai rencontré les Bienveillantes. Certes j'étais trop occupée à vomir pour réussir à le finir néanmoins j'ai été admirative de sa capacité à décrire des scènes de façon extrêmement précise et percutante en très peu de mots. Cela a changé ma manière d'appréhender l'écriture. Et ça n'a rien à voir avec le genre de ce que j'écris.

"On peut vivre sans musique, mais moins bien."

Coucou, je passe juste pour vous dire :
1) Ne trollez pas s'il vous plait
2) Avec un peu de recherches, vous verrez que ce sujet a été débattu plusieurs fois ici déjà.

Tengaar a écrit:

Dans ma jeunesse (#vieille), j'étais très utilisatrice de longues formules ampoulées et j'étais persuadée que plus la phrase était longue, plus cela faisait "écrivain". Puis j'ai compris que ce que j'écrivais n'étais vraiment pas bon, et j'ai laissé de côté. Et un jour j'ai rencontré les Bienveillantes. Certes j'étais trop occupée à vomir pour réussir à le finir néanmoins j'ai été admirative de sa capacité à décrire des scènes de façon extrêmement précise et percutante en très peu de mots. Cela a changé ma manière d'appréhender l'écriture. Et ça n'a rien à voir avec le genre de ce que j'écris.

La question se porterait plus sur la pertinence. Partir sur l'idée que les phrases longues, c'est mal, et on en arrive aux règles absurdes qu'on entend parfois : pas de subordonnées, pas d'imparfait du subjonctif, pas de termes trop compliqués, des interlignes en 5 et passer une ligne à la fin de chaque phrase, n'utilisez que le point, car le reste de la ponctuation on s'en tamponne...
J'ai beau exagérer, je sais que le dogme du "sujet + verbe + complément et pas plus" est loin d'arriver en fin de vie. C'est extrêmement réducteur, et surtout on ne fait qu'éviter les difficultés en les proclamant nulles et non avenues, futiles et "prise de tête". De même que pour employer un terme un peu plus spécifique, il faut trouver le contexte et la manière, une phrase longue n'est mauvaise que si la plume qui l'écrit manque d'adresse, ou si le choix de la longueur est discutable (lors d'une action rapide, par exemple).
Et arrêtons de dire que le style d'untel est inadapté/mauvais quand seule une partie du lectorat est capable de le lire, sinon autant écrire en vue de plaire à l'enfant en apprentissage de la langue, là au moins on sera fixé.
Différents styles pour différents lectorats, que merde !

PS: Ma démarche n'est pas de défendre le relativisme à tout prix, mais il serait bon de ne pas oublier que si on peut perfectionner sa plume, il en va de même de sa capacité à lire, et que certains n'écrivent pas dans le but d'être accessibles au plus grand nombre sans pour autant entrer dans l’hermétisme.

PS2: Je ne fais que rebondir sur ton message, Tengaar. Je ne dis pas que tout ce que je critique ici est ta position, mais je suis un peu las d'une vision très étroite de l'art et qu'on retrouve de plus en plus dans les autres domaines. Le règne du tout allégé, je dis non !

PS3: Pour le sujet, j'aurais bien répondu, mais je l'ai déjà fait sur un sujet clone.

Je dis juste que cela m'a permis de comprendre que je devais faire un effort pour rechercher le mot juste plutôt que de délayer dans des périphrases mal formulées. Moyennant quoi, je ne suis pas partisane de la phrase la plus courte possible.

D'ailleurs écrire sur ce forum m'oblige aussi à essayer de m'exprimer de façon claire parce qu'il me semble que 2 fois sur 3, ce que les gens comprennent n'ai pas ce que j'ai voulu dire (mais seulement ce que j'ai écris ce qui est logique).

Mais je digresse.

Tengaar a écrit:

Mais je digresse.

GRAISSE !!

Pardon.