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(update du 22/06 => Le tome 2 est sorti ! )
► Couverture : ► Fiche technique : FICHE TECHNIQUE
Titre : Saga "L'interphone ne fonctionne toujours pas"
Auteur : Pierre-Etienne Bram
Type: roman
Genre : romance / autobiographie / comédie romantique
Éditeur : Rebelle editions
Titre : "L'interphone ne fonctionne toujours pas - Partie 1"
Nombre de pages : 192
Dimensions : 15x21
Disponibilité :
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Livre-Voyageur : OUI
Titre : "L'interphone ne fonctionne toujours pas - Partie 2"
Nombre de pages : 260
Dimensions : 15x21
Disponibilité :
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Livre-Voyageur : OUI
► Quatrième de couverture de votre texte, ou brève présentation.Tout commence par une rencontre via le célébrissime site Meetic, une belle argentine qui tombe sur mon profil, qui semble parfaite. Mais sa vie est bien compliquée. Après quelques jours de tchat et de coups de fils, on décide de se voir... Mais au dernier moment un empêchement a lieu...
Au premier je n'ai rien dit. Au second, j'ai commencé à me poser des questions...
Initialement, je m'attendais à ce que ce soit un roman catégorisé "Thriller psychologique", mais il n'y a pas de mort dans mon histoire... Alors j'ai été publié dans la catégorie Romance - Comédie dramatique. Mon éditrice m'a dit "Ton histoire est terrible, et lourde en émotion... Mais la manière avec laquelle tu la racontes fait vraiment sourire..."
► Extrait de votre livre, limité à 1 000 mots.18/02/2011
Arrivé avec une petite dizaine de minutes d’avance sur le lieu du rendez-vous, j’ai fait quelques pas jusqu’à atteindre le milieu du Pont des Arts, pont que je découvrais.
Tous ces cadenas avec les initiales de leurs propriétaires gravés dessus attachés sur les rebords du pont ; en effet, aucun autre lieu n’était plus indiqué pour cette première fois.
J’allais enfin la voir.
Celle qui avait bercé mes nuits, conquis mes rêves, rythmé mes journées, tantôt par nos roucoulades, tantôt par sa colère, tantôt par ma maladresse, tantôt par son égoïsme.
J’allais enfin la reconnaître.
Ne pas douter. Ne plus douter.
C’est usant et fatigant de tout le temps douter.
J’avais commencé à faire quelques pas sur le pont glissant. L’humidité faisant ressortir l’odeur du bois donnait une atmosphère étrange, mais pas désagréable.
Il devait faire 4 ou 5 °C.
Je dévisageais inquiet et timidement toutes les grandes brunes qui se promenaient sous cette pluie glaciale de ce mois de février trop gris, tout en surveillant frénétiquement toutes les deux minutes mon téléphone, attendant un coup de fil ou un SMS de sa part…
Quelque chose comme « je suis là », « je t’attends » ou, pourquoi pas, « j’aurai du retard ».
L’heure du rendez-vous a fini par arriver.
Sur le pont, à côté d’un poteau, mon parapluie à la main, je scrutais au loin. L’imaginant derrière moi, prête à me sauter dessus en me disant « Devine qui c’est ! »
La pluie s’était (enfin) arrêtée, et le soleil avait commencé à percer les nuages. Signe prémonitoire d’une magnifique rencontre ?
Maintenant, c’était elle qui serait en retard.
Mais elle allait enfin être là. Car elle viendrait, bien sûr qu’elle viendrait.
Elle ne m’aurait jamais posé de lapin… Pas avec tout ce qu’on s’était dit le jour d’avant son départ.
La veille au téléphone, elle me disait être folle de joie, tout en ayant un peu d’appréhension néanmoins, de me rencontrer, de rencontrer « cette voix », qui la rendait toute chose dès lors qu’elle m’entendait.
Peut-être était-ce elle ? Non. Beaucoup trop petite.
Elle alors ? Non, son copain est de trop…
Elle peut-être ? Non, sûrement pas.
Ah, ce doit être elle au loin ?
Le pont étant assez grand, je ne savais pas trop à quel endroit me positionner, de quel côté elle arriverait en courant avec ses talons trop hauts… J’allais d’un côté à l’autre, faisant un bref arrêt au milieu… Inquiet et impatient à la fois.
Je l’imaginais grande, magnifique avec sa longue chevelure brune. La peau encore chaude de son séjour en Argentine, ses joues encore fatiguées par sa longue convalescence.
Les minutes se prolongeaient.
Elle arriverait bientôt. Elle m’aurait prévenu si elle n’avait pas pu venir.
Mais elle allait être là, bien évidemment, elle serait là. Quelque part, pas loin.
Dans l’ombre d’un poteau ou d’un touriste, quelque part sous un parapluie.
Elle n’allait plus tarder. Nous serions le couple que nous n’étions pas une semaine auparavant.
Et puis les minutes sont devenues un quart d’heure. Il a recommencé à pleuvoir.
La pluie, toujours aussi glaciale, s’introduisait sous mon long manteau noir, faisant fi de mon parapluie, fraîchement ressorti pour l’occasion.
Le froid commençait à se faire ressentir.
Et puis, le quart d’heure est devenu une demi-heure.
Méthodiquement, chaque quart d’heure, je tentais de la joindre, en espérant l’entendre décrocher et s’excuser dans un « j’arrive… », que j’aurais bien évidemment largement pardonné.
Et puis, la demi-heure de retard est devenue une heure.
Et comme dans la chanson de Joe Dassin, «
j’ai attendu, attendu… mais elle n’est jamais venue ».
Peut-être aurais-je dû siffler…
Tout un tas de sentiments se sont succédé dans ma tête.
La trahison. L’inquiétude. La colère. Une incroyable déception. L’interrogation.
La suspicion. La peur.
Le froid. La fatigue.
Las, j’ai fini par partir.
Sans destination en tête, en commençant à grelotter.
Envie d’errer comme un électron libre, perdu dans une immensité sans fin.
Et puis je me suis dit… que ça devait être un problème de timing… Ou de bagages… Quelque chose comme ça… La queue au taxi ? Un malaise voyageur ? Des embouteillages sur le périphérique ?
Oui, c’était ça, elle avait eu un imprévu dans son timing…
Et elle ne tarderait plus.
Je suis retourné l’attendre sur le pont des Arts. En courant à moitié.
Seul.
Seul parmi tous les couples d’amoureux courageux ou de touristes curieux, venus accrocher un cadenas sur ce pont.
Je regardais ce que j’avais préparé pour l’occasion…
Avec ses initiales et les miennes de gravées dans un petit cœur sur un cadenas, prêt à être attaché au pont…
J’étais trempé.
Gelé.
Perplexe.
Épuisé moralement.
Elle n’était pas là. Elle ne viendrait plus.
Elle venait de me poser un lapin.
Un terrible lapin.
Je jetai le cadenas le plus loin possible dans la Seine. Au bord des larmes.
Je finis par rentrer chez moi, non sans lui avoir envoyé un ultime message sur son répondeur, lui expliquant que j’étais inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles, car forcément, je pensais qu’il lui était arrivé quelque chose…
Épuisé par l’émotion, je me suis endormi quelques heures…
J’espérais avoir un message à mon réveil.
Mais il n’y en eut pas.
Ni même le lendemain ou le surlendemain.
Et que dire à ma copine la Lyonnaise ? « Tu avais raison, elle n’est pas fiable… C’est toi que j’aurais dû écouter, au lieu de passer un week-end sous le signe du bad trip… »
Et puis, il y eut ce SMS arrivant aux alentours de quinze heures le mardi d’après :
| Si tu veux savoir pourquoi je ne suis pas venue, appelle-moi…► Lien vers votre topic d'édition : Pas encore... Je n'avais pas le quota de messages pour le faire mais je vais m'en faire un
► Votre oeuvre se décline en plusieurs tomes ?Oui
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