Bouais... en général, j'parle très mal (c'est ma Lorraine natale ça...) incapable de balancer une phrase sans cogner sur trois mots, alors j'ai appris à mieux me tenir à l'écrit, à enlever les coudes du parloir et puis, là où je vis, on macère dans du jus de verbe, à jongler avec quatre langues. Djibouti, même Monfreid s'est cassé la main et Rimbaud s'est mis à compter ses dents... Alors j'fais quoi ? J'envoie des liens sonores ? Ou j'attends qu'on m'arrête (la parano)...
Bouarf... déjà que l'abus d'autorité m'insupporte... les règles, l'entrée me rappelle une garde à vue... allez, j'arrête... dans un reflux de l'hypogastre, j'annonce un truc qui me vient tout chaud :
Du haut de la tour, on vit, champêtre, un faux seigneur, mi gueux mi bête, caracolant sur son ânon, l'âme en fête, mais le sabot qui crotte la dalle, carreau de marbre : c'est un sentier pavé de boue.
Du haut de la tour, dames d'honneur et majorettes, iront mander grands paladins et chevaliers, de tancer ce lancelot par salves de verbes au martifouette ou lui faire bruisser pardon sur les deux genoux.