Du coup, récemment, j'ai acheté Tanta Furia de Birdeatsbaby sur leur site. À la Fnac ou sur le site d'Amazon, je l'aurais difficilement trouvé. J'avais vu le clip de "Mary" sur YouTube. Tout l'album est une claque, de bout en bout, un chef-d'oeuvre. En tout cas pour moi. Je peux me le passer en boucle sans problème.
Alors que sans detester Miley Cyrus ou Taylor Swift... je ne vais pas zapper si elles passent à la télé ou à la radio, mais ça ne me procure pas la même émotion.
Du coup, on dit souvent qu'il faut un éditeur bien diffusé, que sinon ça ne vaut pas la peine d'être publié. Mais au niveau musical, si mes groupes préférés avaient attendu d'être repérés par des majors, je serais triste, moi ! Je n'aime ni le rap ni le hip hop mais j'aime beaucoup le dark cabaret et d'ici que ça soit diffusé... Heureusement qu'Internet, l'auto-edition, les petites scènes, les petites maisons d'édition, les petits labels permettent à chacun de trouver ce qu'il lui faut, de ne pas sombrer dans l'uniformité.
Mais bon, c'est sûr qu'il y a plus de chance qu'un auditeur tombe sur le dernier tube de Miley Cyrus que de Birdeatsbaby, donc qu'il achète le CD. Même chose pour les livres : si on gagne le Goncourt en étant édité par Gallimard, ça donne une sacrée longueur d'avance par rapport au chef-d'oeuvre inconnu publié chez Edilivre, auto-edite ou dans une petite ME. Oui mais même si ça ne doit bouleverser qu'un seul lecteur, après tout, autant tenter...