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| [structure] Pimenter une course-poursuite | |
| | Nombre de messages : 11 Âge : 27 Date d'inscription : 24/01/2016 | Anamemi / Homme invisible Ven 6 Jan 2017 - 0:27 | |
| Bonsoir à vous, ll se trouve que le roman sur lequel je suis en train de travailler ou retravailler ( pour être plus précise) débute par une scène où mon personnage principal se fait poursuivre par une sorte de bête. Bref, puisque j'ai eu pas mal de difficultés à écrire cette fameuse scène en commençant mon roman, j'ai pris la décision de la laisser telle que je l'avais écrite à l'époque et y revenir plus tard. voila enfin le moment où j'y reviens J'ai fait lire cette fameuse poursuite à quelques uns de mes amis qui en sont venus tous à la même conclusion : c'est pas mal mais un peu rapide et selon eux, sans savoir quoi, il y manquait quelque chose. En l'ayant lu quelque fois aussi, je n'en pense pas moins qu'eux, j'aimerai donc la rallonger, lui donner un peu plus de profondeur et de suspense. or, même aec quelques idées vagues en tête, toujours rien de concret ! J'aimerai donc avoir votre avis sur cette poursuite et savoir si vous aviez une ou deux idées pour pimenter un peu tout ceci Voici la scène en question : - scène:
Avancer… Il fallait qu’il avance, qu’il mette de plus en plus de distance entre lui et… cette chose. Courir ! Courir ! Toujours plus vite ! Toujours plus loin ! Et ce, malgré le fait que sa respiration se faisait haletante, que son cœur tambourinait péniblement dans sa poitrine… que ses muscles hurlaient de douleurs. S’il ralentissait, même faiblement, il était condamné. Peu désireux d’achever sa courte vie ici, le jeune homme accéléra vivement le pas, tourna aléatoirement dans le dédale de rues sombres dans lequel il était « piégé ». Il ignorait où il était, ne savait pas non plus vers où il allait. La seule chose dont ce jeune homme avait conscience était qu’il se trouvait loin de chez lui et que la nuit était tombée il y a bien longtemps. Si seulement il pouvait trouver un endroit où se cacher, où se terrer et éviter de se faire dévorer par cette chose ! Si seulement… Mais le jeune homme pouvait sentir son ombre nauséabonde peser sur lui depuis le début de sa fuite. Tout n’était qu’une question de temps… « Courage Cathe, si tu avances sans t’arrêter, tu t’en sortiras ! » Tel était son mantra, son unique chance dans cette course poursuite infernale. Cat, sans toutefois ralentir la cadence, bifurqua à nouveau plusieurs fois dans l’enchevêtrement de rues, avec le vain espoir d’échapper à son poursuivant. Avec un peu de chance, il arriverait à le semer ! Malheureusement pour lui, il finit par s’engager dans une impasse et lorsque qu’il tourna les talons pour faire immédiatement marche arrière, un grognement lui parvint alors que la chose faisait irruption dans le cul de sac. Une chose à l’apparence d’homme mais qui, paradoxalement, ne semblait rien avoir d’humain. Des griffes, des crocs, des yeux injectés de sang… un véritable monstre ! Cette chose se déplaçait plus comme une bête, un animal sauvage qu’en l’homme qu’elle avait probablement dû être un jour. Un grognement guttural vint lui agresser les tympans et aussitôt, Cathe se tétanisa de frayeur. Seul, dans une impasse, face à un monstre assoiffé de son sang, combien avait-il de chance de s’en sortir ? Probablement très peu ! Comment ? Comment ? Comment faire pour se sortir d’une situation aussi improbable que celle-là ? Il n’y avait aucune issue ! Pourtant, il fallait qu’il s’en sorte, qu’il se tire de ce cauchemar incompréhensible. En toute logique, ce genre de créature n’existaient que dans des fictions bien morbides ! Mais ce n’était certainement pas le moment de flancher sinon cette chose n’hésiterait pas à lui tomber dessus. Réfléchir ! Il fallait juste qu’il réfléchisse calmement pour trouver une solution ! Pas facile à faire quand vous êtes pétrifié par la peur, un bête vous grognant allégrement dessus. Mais quand bien même sa tête cherchait une quelconque solution à cette situation, elle n’en trouvait aucune. Rien ne pouvait changer le fait que Cat était définitivement fichu. Quelle triste fin que sera bientôt la sienne, il ne pût un instant s’empêcher de se demander ce qui adviendra de ses proches. Résigné, le jeune homme ne put que soupirer alors que le moindre de ses membres se paralysa à cause que la peur dont il n’arrivait pas à se défaire, gagnait des échelons. Tout comme ses yeux se fermèrent d’eux-mêmes. Son corps entier lui hurlait, à contre cœur, qu’il était prêt à endurer la menace qui s’approchait de seconde en seconde. Et Cathe n’était, malheureusement, pas assez fou pour prier qu’une quelconque existence divine puise le tirer de là. Il ne croyait de toute manière pas à ces âneries-là !
Merci d'avance pour vos conseils |
| | Nombre de messages : 550 Âge : 30 Localisation : Entre deux lignes Pensée du jour : Pourquoi ? Date d'inscription : 16/01/2015 | Writer / Gloire de son pair Ven 6 Jan 2017 - 11:12 | |
| Bonjour, bonjour !!
dans sa poitrine… que ses muscles hurlaient de douleurs. Les points de suspension sans majuscule après, je ne suis pas très fan. Perso, je mettrais carrément un point après poitrine, pour garder ton effet, et je débuterais par un "que" avec un"q" majuscule.
dans lequel il était « piégé » Je ne mettrais pas les guillemets ; ici, ils ne servent à rien.
Une chose à l’apparence d’homme mais qui, paradoxalement, ne semblait rien avoir d’humain. Avant le début de ta description, et alors que ton personnage se trouve dans une impasse, sans jeu de mots, tu pourrais décrire ses émotions, ses émotions, sa crainte. Cela rajouterait de l'épaisseur à ton texte.
un véritable monstre ! Une majuscule...
Comment ? Comment ? Comment faire pour se sortir d’une situation aussi improbable que celle-là ? Cette tentative "stylistique" est bien trouvée mais, elle se doit d'être retravaillée. Tes deux "comment" n'apportent rien ; il faut que tu écrives deux autres phrases avec ces "comment". Comment en était-il arrivé là ? Comment s'en sortirait-il ? Comment allait-il survivre ? Etc... Tu vois le genre.
Il n’y avait aucune issue ! Montre le nous alors ! "A gauche, aucune issue. A droite, non plus. Il leva la tête. Aucune issue"... Il faut étoffer tout cela.
En toute logique, ce genre de créature n’existaient que dans des fictions bien morbides ! Cette phrase, enfin surtout "en toute logique" tombe un peu comme un cheveu dans la soupe si je puis me permettre.
Mais ce n’était certainement pas le moment de flancher sinon cette chose n’hésiterait pas à lui tomber dessus. Réfléchir ! Il fallait juste qu’il réfléchisse calmement pour trouver une solution ! Pas facile à faire quand vous êtes pétrifié par la peur, un bête vous grognant allégrement dessus. Mais quand bien même sa tête cherchait une quelconque solution à cette situation, elle n’en trouvait aucune. Rien ne pouvait changer le fait que Cat était définitivement fichu. Quelle triste fin que sera bientôt la sienne, Excellent passage !
Par contre... il ne pût un instant s’empêcher de se demander ce qui adviendra de ses proches. Cela est à améliorer, cela ne colle pas avec le reste. Trop vide. Trop court.
alors que le moindre de ses membres se paralysa à cause que la peur dont il n’arrivait pas à se défaire, gagnait des échelons. Pas très français tout ça ^^
Ce n'est pas bon, mais ce n'est pas mauvais lol C'est correct avec des modifications à faire, et des choses à ajouter. Bon courage. |
| | Nombre de messages : 277 Âge : 33 Date d'inscription : 29/05/2014 | Revan / Autostoppeur galactique Mer 11 Jan 2017 - 11:28 | |
| Quelques petits conseils : "ne pas dire, le montrer". Tu commences avec "des griffes, des crocs, des yeux injectés de sang, ... un véritable monstre". La deuxième partie de la phrase est inutile. Cela ne sert à rien de le dire, tu l'as montré juste avant. Pour écrire une bonne scène d'action, il est nécessaire de jouer sur le rythme, sur les sensations du personnage. Tu dois réussir à transmettre la peur, l'angoisse, l'adrénaline. Tu dois éviter les phrases longues, privilégier les phrases courtes ; éviter certaines tournures et notamment les adverbes, pour se concentrer sur des mots plus percutants. Et pas de pensées parasites, ce serait incohérent dans un état où ton personnage est en pleine course-poursuite. Quand tu es dans une situation stressante, tu ne penses pas, tout n'est pas que d'actions et de réactions. |
| | | Invité / Invité Mer 11 Jan 2017 - 12:54 | |
| Eh ben, il me semble que ton suspens repose essentiellement sur les introspections et l'éreintement physique de ton personnage, et ça dès le début de ton extrait, alors qu'on a pas une vraie conscience de la proximité du danger. Tu es dans l'annonce et ça sonne creux. En plus, même l'annonce manque de justesse, tu parles d'épuisement et hop : «sans toutefois ralentir la cadence» Comment peut-on croire qu'il ne va pas s'en sortir avec ça ? Combien de héro de livre se tordre la cheville pour donner ce sentiment de situation désespérée ? Libre à toi de créer quelques obstacles. Et puis, tu es contradictoire : «le vain espoir d’échapper à son poursuivant. Avec un peu de chance, il arriverait à le semer ! » Sinon, il faut montrer les enjeux, donc parler de ce moment de surprise où il tombe sur ce «monstre» terme plutôt enfantin que tu gagnerais à développer par une description vers le début, ça fait partie des enjeux : inspirer la peur. Rendre tangible la proximité du monstre par je ne sais quel procédé, mais un exemple : un cri de passant derrière lui. Il peut aussi le distinguer vite fait en jetant un œil par dessus son épaule. On a l'impression d'une poursuite linéaire, où le monstre court et Cat aussi, mais toujours en restant à la même distance l'un de l'autre, ce qui manque de piquant, tu en conviens. Ça serait pas mal qu'on ait la sensation (concrète) que cette bête gagne du terrain. Ça fait partie de la tension. En l'occurrence, dans ton texte, il semble apparaître dans un cul de sac comme par magie sans l'avoir vu jusque là. Tu pourrais retravailler ça. Par exemple, donner l'impression à Cat qu'il a semé le monstre et qu'il s'arrête pour se reposer — un peu de réalisme sur les capacités physiques de ton personnage, n'est-ce pas — Et le montre surgit. En bref, la tension ne repose pas que sur des paroles, il faut des éléments concrets qui créent de la tension et maintenir cette tension. |
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