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| [Personnage] L'orientation sexuelle d'un personnage principal | |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 26 Localisation : Entre Paris et nulle part. Pensée du jour : Pour moi même. Comme toujours. Date d'inscription : 13/07/2016 | lorettajbrown / Homme invisible Dim 1 Jan 2017 - 23:38 | |
| - Un personnage central homosexuel(le) est-il, encore aujourd'hui, un frein ou une gêne pour la majorité des lecteurs ? (sachant que je me dirige plutôt vers le YA et que je crains l'implication des parents) What ?
- Est-ce possible de publier une histoire avec un personnage central homosexuel sans que la-dite histoire soit automatiquement classée en romance (oui, ça m'agace) ? What ? ²
- Dois-je tenter le coup en se disant qu'il faut bien une première fois à tout et que cela pourrait débloquer d'autres publications d'œuvres avec des personnages homosexuels ? Il faut pas se croire précurseur non plus, ça a déjà été fait, c'est pas un truc de ouf.
- Est-il plus sage de miser sur un personnage hétérosexuel ? Je pense que l'identification étant assez importante dans la lecture d'un bouquin destiné aux jeunes (même si des adultes lisent du YA), oui c'est plus confortable disons. Enfin, miser sur un perso non hétéro est plus confortable que de miser sur un ado néo-nazi. Tout est relatif. L'homosexualité n'est pas le plus grand tabou de nos sociétés contemporaines je trouve.
- Dernière solution que j'envisage, partir sur une relation ambigüe à destinée homosexuelle qui ne serait dévoilée que sur la fin ? Pourquoi pas. Mais y a des gens et des relations (ni amoureuses, pas complètement platoniques) qui ne rentrent pas dans des cases et c'est très bien. Le perso n'est pas non obligé d'être étiqueté gay ou bi.
Je pense que la représentation a une place éminemment politique. Par exemple représenter un personnage noir jeune cadre dynamique et parler du bousculement de sa vie suite à la naissance de son enfant et au décès de son père c'est aller à contre courant des représentations typiques du mec de cité racailleux ou de l'immigré nommé Samba. C'est pas l'histoire qui doit être chargée politiquement ou porter un message de tolérance (hell no) mais c'est l'identité du personnage et sa place dans le récit qui peut ne pas être un acte anodin.
De même que de mettre au centre d'un roman, une romance lesbienne dont l'une est une connasse bourgeoise arriviste obsédée de la propreté - afin de sortir dans un certain binarisme où il convient de ne pas stigmatiser davantage et donc d'angéliser un perso dans une logique bien pensante. Ou encore d'en faire le trait le plus intéressant du personnage. Alors qu'il faut au contraire banaliser la non-hétérosexualité, la sortir d'une certaine exceptionnalité et ainsi faire une place centrale au caractère et aux petites particularités du personnage et non pas à son orientation sexouelle. Après le truc, c'est que c'est difficile de ne pas parler d'homophobie mais on peut en parler de façon totalement neutre, détachée et non militante.
Bref, l'art et la manière de le faire. Et à ça j'ajouterai que certain(e)s devraient s'abstenir histoire de pas tomber dans le cliché et la caricature. Je trouve que les mieux pour en parler sont quand même les non hétéro eux même (oui, désolé). Je viens de lire La Chambre de Giovanni de James Baldwin et bien que le personnage principal refoule son homosexualité, il n'y a aucun message politique , ça parle juste d'amour avec justesse et c'est ça qui est beau.
Pour conclure, ce qui me semble porter un message politique plus grand encore, c'est bien de ne représenter que les même personnes blanches, hétéro etc ... Après on peut justifier cela en disant qu'on parle (mieux) de ce que l'on connaît et ça ne me semble pas être totalement du bullshittage en fait mais ça reste problématique. |
| | Nombre de messages : 20 Âge : 32 Date d'inscription : 30/12/2016 | Candycce / Homme invisible Dim 8 Jan 2017 - 22:55 | |
| Wahou, que de réponses, ca me fait vraiment plaisir ! Je vais essayer autant que possible de répondre à tout le monde en essayant de ne pas rendre le tout trop fouili, mais je ne vous promets rien. Je savais que le sujet risquait de faire un peu polémique et, je dois vous l'avouer, j'aime bien ça uhuh. On voit les avis s'entrechoquer et ça m'a bien fait avancer. Petite précision : l'histoire du couple, l'orientation ou la romance n'est absolument pas le point central de mon roman mais cela définira certains des comportements importants des personnages. L'histoire que je veux raconter n'a en soit rien à voir avec la question que je vous pose, c'est simplement qu'il faut que je tranche pour pouvoir commencer l'écriture. Fille ou garçon... Alors ! J'ai vu dans plusieurs de vos messages que vous me conseilliez de ne pas changer mon histoire pour plaire. En réalité, le sexe d'un personnage ou son orientation sexuelle ne constitue pas pour moi un changement énorme dans mon texte. Pas dans le contexte de mon histoire, en tout cas. Une personne, qu'elle soit hétéro ou homo, reste pour moi la même, sauf si elle a vécu des traumatismes ou des expériences spécifiques liées à son orientation - ce qui ne serait pas le cas. Quant au personnage secondaire, qu'il soit homme ou femme, ca ne changerait trois fois rien. Vraiment. Pas tel que je l'ai imaginé. Mon grand dilemne c'était surtout que j'avais imaginé l'histoire avec deux femmes et ce n'est que par la suite que j'ai pensé aux conséquences de ce choix. Effectivement, je ne tiens pas à écrire un récit politisé ou quoi que ce soit. Il y aura pourtant des remarques, forcément, comme vous venez vous-mêmes de le faire ; des débats ; des questions sur un choix. Puisque oui, les personnages classiques qui sont le plus lus dans nos littératures européennes sont hétéro et blancs. A partir du moment où on change ces données, je pense qu'on implique le lecteur dans une réflexion différente et qu'il faut donc assumer ce choix. On m'a parlé de l'identification aussi, c'est quelque chose que j'avais oublié de relever mais c'est aussi un point qui me gênait un peu - et que j'ai écarté au final. Après tout, les aventures que vivent nos héros, nous ne les vivrons jamais : c'est bien l'occasion de découvrir la vie par les yeux d'une personne différente. Mon but ultime n'est pas non plus de vendre au plus grand monde. Mais j'aimerais être "lue" et que mon histoire apporte des émotions au plus grand monde. Que mon récit se propage et fasse rêver. Mais si l'audimat est défini par une histoire de sexe ou d'orientation et qu'à cause de ce choix, je divise énormément mes chances d'être lu, j'aurais l'impression d'avoir gâché quelque chose. Je le redis mais le sexe ou l'orientation de mes personnages n'étant pas des points clés du récit, cela n'y changerait pas grand chose de plus que quelques détails; Pfiou... Je crois avoir répondu aux plus grands thèmes, je vous remercie pour tous vos messages ! Je pense vraiment rester sur mon idée première du coup en gardant mes deux personnages féminins.Cela me tient plus à coeur et j'ose espérer que mon récit en sortira plus fidèle. PS : on m'a parlé de plein de livres avec des héros homos, moi j'en ai trouvé que dans les éditions romances ou alors dans des bouquins où il s'agissait de héros secondaires voir tertiaires du coup n'hésitez pas à partager vos titres, vraiment ! |
| | Nombre de messages : 1755 Âge : 27 Date d'inscription : 14/08/2016 | Don Rumata / Fiancée roide Lun 9 Jan 2017 - 0:17 | |
| Tu peux le sous-entendre sans l'affirmer
Regarde : Tintin est clairement homosexuel, du peut-on tout le soupçonner, et regarde comment ça a percé, Tintin |
| | | Invité / Invité Lun 9 Jan 2017 - 7:16 | |
| | Nombre de messages : 23 Âge : 31 Date d'inscription : 03/01/2017 | Ameskeria / Homme invisible Lun 9 Jan 2017 - 12:58 | |
| J'ai lu en diagonal le débat, je vais peut être répété ce qui a été dit et dans ce cas je m'en excuse.
Certains parlaient de cause etc. Je soutiens tout à fait qu'écrire juste pour défendre la cause n'est pas forcément le meilleur choix et je veux pas revenir là-dessus. Simplement, il n'en reste pas moins qu'à mon sens le meilleur moyen de défendre la cause c'est justement de mettre un perso homo sans en faire tout un fromage. Il est homo point, c'est acquis. Ton héroïne est liée à une femme ? Tant mieux. Justement, si tu ne t'appesantis pas dessus, que tu le poses comme un état de fait sans jamais appuyer sur le fait que ce soit "peu habituel" c'est là que tu gagneras le truc. Parce que comme tu le dis bien, ton personnage est le même et seuls ceux à qui ça pose un problème iront chercher la petite bête. Et pour évoquer l'identification : je suis une fille et je me suis souvent identifiée à des personnages masculins. Je suis blanche et je peux m'identifier à des personnages noirs ou asiatiques. Parce que ton personnage aura bien d'autres caractéristiques, des traits de caractères qui feront bien plus l'identification qu'une orientation sexuelle.
Pour moi, ce ne devrait même pas être un débat sauf si l'orientation sexuelle est le sujet du roman. C'est un choix que tu peux faire mais que tu dois faire en fonction de ce que tu veux écrire sans te poser de questions sur ce que la société en pensera. Parce que c'est un fait qui n'a pas besoin d'être mis en avant.
Ce message sert sans doute à rien mais j'avais envie de dire ça.
Bonne journée tout le monde |
| | Nombre de messages : 345 Âge : 31 Pensée du jour : Ferme les yeux juste une seconde et tu verras qu'en fait, tu n'en as rien à faire. Date d'inscription : 07/12/2015 | Gemili / Tapage au bout de la nuit Lun 9 Jan 2017 - 13:39 | |
| Au début de mon propre roman (dont le personnage n'est pas vraiment homosexuel mais aura une relation homosexuelle importante) je me suis posée les mêmes questions. Et puis j'ai changé d'angle. En quoi le fait qu'elle tombe amoureuse d'un homme ou d'une femme est important ? Au début je pensais que ça ne l'était pas. J'ai même failli renoncer à mon idée homo parce que je ne voulais pas avoir à discuter de l'orientation des personnages. Je ne voulais surtout pas la fameuse scène où les personnages se tournent autour pour savoir s'ils sont plutôt frite, moule, moule et frite, ça dépend des jours ou seulement le dimanche. Je voulais encore moins une scène où le personnage doit se justifier auprès du lecteur (oui, elle était avec un garçon avant et maintenant une fille, je vous explique pourquoi elle ne remet pas en question sa vie en vingt ligne, entre le dessert et le fromage) et, tel que j'avais pensé le personnage, elle n'était pas lesbienne d'office. Elle ne le devient d'ailleurs même pas vraiment. D'autant plus que dans mon cas, la romance est essentielle mais pas centrale. Je me suis vraiment prise la tête. Puis je me suis rendue compte que ce n'était pas anodin. C'était subtile, je pense même que le lecteur ne s'en rendra pas compte et pourra me reprocher de ne pas m'en justifier. Mais il y avait une putain de raison qui, quand on réfléchit à la psychologie du personnage, saute aux yeux. Dès lors, la question ne se posait plus et le problème n'en était plus un. Voilà, pour ce que mon avis vaut. Bonne chance |
| | | Invité / Invité Lun 9 Jan 2017 - 13:47 | |
| - Rulae a écrit:
- Tu as l'air de dire que l'orientation sexuelle de ton personnage principal est interchangeable et ça me fait déjà ouvrir de grands yeux parce que, tout de même, ça change un peu... tout, non ?
Moi c'est ça qui me fait ouvrir de grands yeux. Pourquoi est-ce que ça change tout ? Je trouve la question de peu d'intérêt au contraire. C'est comme si tu te demandes si ton perso principal est un homme ou une femme, ça change quoi ? rien à mon sens. Harry Potter par exemple, ça changerait quoi si c'était une fille (à part qqs passages d'ordre privé/intime) ? Ou s'il était gay ? En tout cas dans les 3 premiers tomes ça changerait strictement rien à sa life. |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Lun 9 Jan 2017 - 13:51 | |
| Pourquoi ne pas simplement avoir recours à la "bromance" dans ce cas ? Ou sistermance, mais le terme a tout de suite moins de gueule (même si l'idée reste la même). Détacher le sentiment amoureux de la simple dualité homme/femme, et de se dire que deux personnages hétéros, peu importe leur sexe, partageront une relation très forte, au point qu'on puisse la qualifier d'amoureuse. Après tout, l'amour n'est pas quantifiable, et ne me semble pas avoir une réelle contrainte sur les genres. Je dirais même, qu'à de nombreux égards, l'amour qui nous porte vers une personne à l'opposé de notre orientation présente davantage de pureté, d'authenticité. Mais ça, c'est une question sur laquelle les philosophes se torturent les méninges depuis plusieurs millénaires déjà.
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| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Lun 9 Jan 2017 - 14:14 | |
| - Gea a écrit:
- Moi c'est ça qui me fait ouvrir de grands yeux. Pourquoi est-ce que ça change tout ?
Je trouve la question de peu d'intérêt au contraire. C'est comme si tu te demandes si ton perso principal est un homme ou une femme, ça change quoi ? rien à mon sens. Harry Potter par exemple, ça changerait quoi si c'était une fille (à part qqs passages d'ordre privé/intime) ? Ou s'il était gay ? En tout cas dans les 3 premiers tomes ça changerait strictement rien à sa life. Je plussoie. A moins que ce soit un élément fondamental de l'intrigue (environnement rejetant cette homosexualité, par exemple), je ne vois pas en quoi ce serait important. |
| | Nombre de messages : 345 Âge : 31 Pensée du jour : Ferme les yeux juste une seconde et tu verras qu'en fait, tu n'en as rien à faire. Date d'inscription : 07/12/2015 | Gemili / Tapage au bout de la nuit Lun 9 Jan 2017 - 14:23 | |
| Souvent oui, ça n'a pas grande importance. Et parfois si, ça compte.
Comme tout, ça dépend de tes histoires, de ce que tu veux dire, etc etc. L'erreur de l'écrivain c'est peut être justement les généralités hâtives, comme s'il n'existait qu'une façon de faire ou de considérer les choses. |
| | | Invité / Invité Lun 9 Jan 2017 - 14:31 | |
| Dans le cas de Candycce, ça a peu d'importance pour l'histoire. Nous répondons à Candycce. C'est de l'histoire de Candycce qu'il s'agit. |
| | Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Lun 9 Jan 2017 - 15:54 | |
| - Gea a écrit:
- Moi c'est ça qui me fait ouvrir de grands yeux. Pourquoi est-ce que ça change tout ?
Je trouve la question de peu d'intérêt au contraire. C'est comme si tu te demandes si ton perso principal est un homme ou une femme, ça change quoi ? rien à mon sens. Harry Potter par exemple, ça changerait quoi si c'était une fille (à part qqs passages d'ordre privé/intime) ? Ou s'il était gay ? En tout cas dans les 3 premiers tomes ça changerait strictement rien à sa life. Être un homme ou une femme, ça change rien ? Me semblait pourtant que c'était l'une des questions qui faisaient tourner le monde depuis le début... Peut-être que j'ai trop dormi en cours de psycho ! |
| | | Invité / Invité Lun 9 Jan 2017 - 16:07 | |
| Harry Potter en fille, dis-moi ce que ça change dans le tome 1 à part "il" changé en "elle". Car je n'ai pas eu de cours de psycho donc effectivement il y a peut-être qqc qui m'échappe. En revanche, j'ai déjà lu qqs livre et déjà un peu écrit qqs histoires. Dans Le Rouge et le Noir, je pense que le fait que Sorel soit un garçon est important. Dans Harry Potter, je pense que ca n'a pas d'importance. Dans les histoires que j'écris ca n'a pas d'importance. Dans ma vie de tous les jours, dans 90% des choses que je fais et que je pense, je ne me sens ni homme ni femme et je n'ai pas l'impression que ca a un impact sur ce que je fais. AI-JE TORT ? Quels textes me conseilles-tu afin d'y voir plus clair ? |
| | Nombre de messages : 479 Âge : 37 Date d'inscription : 19/09/2013 | sosotess / Pour qui sonne Lestat Lun 9 Jan 2017 - 20:04 | |
| Bien d'accord, Gea. La psychologie peut être très semblable pour un homme ou pour une femme. Je n'ai pas l'impression de penser constamment en tant que femme, de me positionner ou d'agir de manière fondamentalement différente d'un homme dans la même situation. Et c'est encore plus flagrant pour un enfant comme Harry Potter. Il y a des différences entre les hommes et les femmes, mais elles sont bien plus négligeables qu'on aimerait nous le faire croire.
Cela n'engage que moi, bien sûr. Mais les caractères de mes personnages sont indépendants de leur genre/sexe. Je n'aime pas les clichés tels que l'homme fort ou bagarreur et la femme délicate ou séductrice. Alors je les évite soigneusement. |
| | Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Lun 9 Jan 2017 - 20:25 | |
| - Gea a écrit:
- Harry Potter en fille, dis-moi ce que ça change dans le tome 1 à part "il" changé en "elle".
Bah ça change tout. Si Harry Potter avait été une fille, il n'aurait pas correspondu à la prophétie concernant Voldemort déjà, il n'aurait pas pu nouer de lien aussi étroit avec Ron dès le début (qui n'était pas à l'aise avec les filles dans le tome 1, y'a qu'à voir ses rencontres avec Hermione), il n'aurait pas eu les mêmes relations avec Hermione sans doute (peut-être des rivalités...), il ne se serait pas autant identifié à son père à qui il ressemble tant (ce qui aurait ricoché sur ses relations avec Sirius, le meilleur ami de James), il n'aurait sûrement pas eu les mêmes relations avec Drago non plus, voire même avec Rogue qui était amoureux de sa mère, etc. Alors, bien sûr, en modifiant tous les détails, ça aurait fini par coller, mais c'est un fait : Harry garçon et Harry fille, ce n'est pas la même chose. - sosotess a écrit:
- Mais les caractères de mes personnages sont indépendants de leur genre/sexe. Je n'aime pas les clichés tels que l'homme fort ou bagarreur et la femme délicate ou séductrice.
Oulà, vous mélangez tout. Je ne parle de "penser comme une femme" et encore moins de sortir des clichés pareils. Grandir et se construire en tant que femme, c'est différent de grandir et se construire en tant qu'homme (et vice versa). Il s'agit d'identité, de psychée. Evidemment que ce n'est pas conscient (ce serait un peu fatiguant au quotidien de devoir se rappeler sans cesse qui on est). |
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