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| [Personnage] L'orientation sexuelle d'un personnage principal | |
| | Nombre de messages : 14911 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 12/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Sam 31 Déc 2016 - 2:05 | |
| C'est chouette. Un coup on me reproche de dire que c'est la vie privée du personnage et un coup le contraire
Justement.
Excusez-moi de ne pas avoir envier de perdre mon temps en débat. Je n'en ai pas des masses, et j'ai en plus une migraine. J'ai passé la journée et celle d'hier à me battre avec les tempes qui battent, les vertiges et gnagnana... L'orientation sexuelle de mes personnages est rarement inutile dans le sens où je glisse souvent un flirt ou une tentation dans le décor, mais dans l'absolu, elle n'est pas indispensable. Des personnages homosexuels ou bisexuels, j'en ai. Ce n'est pas facile à manier. Pourquoi j'en ai ? Pas parce que c'est tendance, mais juste pour l'aspect intermédiaire. De même que mes personnages handicapés ne le sont ni parce que c'est tendance ni parce que j'ai des problèmes de santé mais parce que j'accorde à leur handicap une symbolique précise ou une fonction scénaristique.
Des problèmes actuels, y'en a plein. Certains qui étaient aussi d'actualité il y a 100 ans, d'autre pas.
Je >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> >>>>>> |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Sam 31 Déc 2016 - 2:19 | |
| Ce n'était aucunement un procès d'intention. Navré si tu as pensé le contraire. J'essaie comme je peux d'aider l'auteure du sujet et, peut-être, d'autres personnes qui surfent par ici. Il n'y a pas non plus de débat, et j'espère que ça restera ainsi. Pour les migraines, hop, un doliprane et au dodo |
| | Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Sam 31 Déc 2016 - 2:43 | |
| Selene je ne sais pas si tu t'adressais aussi à moi, mais si c'est le cas, on s'est mal comprises. Je ne dis pas que tous les auteurs mettent des persos homos, ou bi, ou handicapés juste pour faire tendance! Je n'ai pas eu l'impression que ce soit ton cas du tout en te lisant. Je voulais seulement dire que pour moi, se poser la question en ces termes : vendeur/pas vendeur, tendance/rebutant pour certains lecteurs, problème actuel/pas actuel, c'est pas la bonne approche. Si le perso est comme ça parce que ça s'impose alors parfait. J'ai moi aussi un perso handicapé dans mon dernier roman et son handicap n'est pas mis au centre, il ne porte pas "un message de tolérance", il est juste là, il existe indépendamment de son appartenance à une minorité, et c'est peut-être ça au fond la tolérance, d'ailleurs. Dans le fond,je crois qu'on est d'accord en fait. |
| | Nombre de messages : 514 Âge : 31 Localisation : Ma femme mon fils et mon domaine Pensée du jour : It's time to make yourself proud and everyone else a little nervous Date d'inscription : 28/07/2014 | Diomède / adopteunnouveau.com Sam 31 Déc 2016 - 3:42 | |
| Au cas où il serait nécessaire de le préciser : Séléné, mon message n'a pas du tout pour but d'être condescendant ou méprisant à ton égard, et je m'excuse si tu l'as perçu comme tel. J'avais peut-être mal compris ton propos initial.
Repose-toi bien.
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| | | Invité / Invité Sam 31 Déc 2016 - 4:24 | |
| En peu de mots : - Citation :
- Je n'aime pas trop quand on fait des choix "pour défendre une cause" et non parce que ça s'impose dans la conception du personnage.
- Citation :
- une fonction scénaristique.
Se préoccuper de l'universalité de ton roman, c'est essayer de coller au désidératas d'un lectorat extrêmement varié et ça sonne comme une recette miracle de best-seller. Quand tu te soucis de l'avis des gens alors que ton roman n'est pas rédigé, c'est le meilleur moyen de te bloquer par peur de jugement. C'est déjà dur assez de faire taire notre propre : «J'écris de la merde.» Alors, celui des autres, faut l'envoyer bouler. (Sauf celui des gentils éditeurs qui s'intéressent à toi) |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Sam 31 Déc 2016 - 9:23 | |
| Un auteur ça peut être aussi quelqu'un qui a un message à faire passer, dans ce sens, "défendre une cause" ou un message est cohérent. |
| | Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Sam 31 Déc 2016 - 16:59 | |
| - Matrix a écrit:
- Un auteur ça peut être aussi quelqu'un qui a un message à faire passer, dans ce sens, "défendre une cause" ou un message est cohérent.
Justement je trouve que dès lors que le roman est un simple prétexte pour faire passer un message, c'est raté et mauvais. C'est juste mon point de vue hein! Je prends deux exemples pour illustrer mon propos, du même auteur : Victor Hugo. Dans Le dernier jour d'un condamné, pour moi il a écrit un truc un peu plat. On peut saluer l'idée louable de critiquer la peine de mort, mais franchement le livre est moyen. Mes élèves le trouvent "facile et court", c'est tout ce que ça leur inspire... Dans Les misérables, il est allé bien au-delà du message "les pauvres, c'est triste". Il parle de l'homme, d'amour, de rédemption, de mort, de courage, et dépasse l'engagement pour faire une oeuvre. C'est en tout cas mon avis sur la question. Dès qu'une oeuvre de laisse réduire à une phrase, bah je me demande pourquoi l'auteur n'a pas juste écrit cette phrase... |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Sam 31 Déc 2016 - 17:26 | |
| - Nedjma a écrit:
- Justement je trouve que dès lors que le roman est un simple prétexte pour faire passer un message, c'est raté et mauvais. C'est juste mon point de vue hein! Je prends deux exemples pour illustrer mon propos, du même auteur : Victor Hugo.
Dans Le dernier jour d'un condamné, pour moi il a écrit un truc un peu plat. On peut saluer l'idée louable de critiquer la peine de mort, mais franchement le livre est moyen. Mes élèves le trouvent "facile et court", c'est tout ce que ça leur inspire... Dans Les misérables, il est allé bien au-delà du message "les pauvres, c'est triste". Il parle de l'homme, d'amour, de rédemption, de mort, de courage, et dépasse l'engagement pour faire une oeuvre. C'est en tout cas mon avis sur la question. Dès qu'une oeuvre de laisse réduire à une phrase, bah je me demande pourquoi l'auteur n'a pas juste écrit cette phrase...
Je plussoie. On peut écrire des romans motivés par un engagement, mais il faut se méfier de la "voix de l'auteur" que l'on entend parfois, notamment. Un roman, c'est avant tout une histoire. Quand on est sorti de l'histoire par les engagements de l'auteur que l'on entend soudain "chuchotés" dans le texte, c'est toujours mauvais. Je m'en rends compte parfois chez des copines autrices, dont je partage pourtant les engagements, en grande majorité, et d'autres non. Dans un cas comme l'autre (engagement partagé ou non), quand ces engagements ressortent en mode "je suis l'auteur, j'ai des leçons à donner", ça ne va pas. |
| | Nombre de messages : 514 Âge : 31 Localisation : Ma femme mon fils et mon domaine Pensée du jour : It's time to make yourself proud and everyone else a little nervous Date d'inscription : 28/07/2014 | Diomède / adopteunnouveau.com Sam 31 Déc 2016 - 17:34 | |
| Nedjma > On peut avoir un message à faire passer et ne pas livrer un roman-prétexte pour autant, je pense. On peut avoir l'intention de faire passer un message, des valeurs, des idées, et ne pas se contenter pour ce faire de livrer une courte fable didactique sur la question. Les Misérables est un roman à messages, tu cites toi-même quelques grandes thématiques abordées : l'amour, la rédemption, le courage... ->Comment percevoir la limite entre "il a écrit ça et on perçoit son engagement dans cette oeuvre" et "ce roman est un simple prétexte pour passer x idées" ? A mon avis on ne parle plus ici de ce qui a motivé l'écriture, mais de la qualité de celle-ci, du traitement proposé par l'auteur, de notre perception/appréciation de l'oeuvre.
Ecrire pour transmettre des idées ou valeurs qui tiennent à cœur, c'est un moteur d'écriture comme un autre, finalement. D'autres écriront pour la postérité, d'autres pour raconter une histoire qu'ils aiment, d'autres pour parler d'eux, d'autres pour coucher leurs émotions... Parfois c'est même un mic mac de tout ça. A mon avis il n'y a pas de mal à ce qu'un auteur réfléchisse certains de ses choix sous le prisme de "qu'est ce que j'ai envie de partager comme idées/valeurs" ; le récit ou les personnages ne deviennent pas nécessairement des prétextes - ou du moins, pas plus que pour d'autres motivations d'écriture. Ce qui fera la différence, c'est la façon dont il parvient ou non à composer une oeuvre plaisante avec tout ça. |
| | | Invité / Invité Sam 31 Déc 2016 - 19:50 | |
| Je n'ai pas lu les messages précédents donc je vais surement répéter ce que d'autres ont dit, mais tant pis. J'ai retenu un mouvement de recul quand j'ai lu : "que cela serait certainement un frein pour la popularité en vu d'une publication".
Euh...
Alors... Bon... Tu vois toi-même le problème puisque tu parles de la charrue avant les bœufs, c'est déjà ça. Comment dire... ? On parle d'art, là, de créativité, pas d'écrire une soupe toute bien comme il faut tout bien comme on s'y attend pour plaire au plus grand nombre. Si tu as pensé ton histoire avec un personnage homosexuel – que dis-je ?!, un héros homosexuel – alors fonce... C'est super de vouloir être publiée et être célèbre, et être lu par le plus grand nombre, bla, bla, bla, mais tu ne crois pas que leur faire lire quelque chose qui n'est pas toi juste pour être publiée n'est pas malhonnête ? Pas honnête envers les lecteurs déjà et pas honnête envers toi ensuite ? J'ai vraiment un problème avec l'auto-censure... Tu ne crois pas que les gens voudraient te lire toi plutôt qu'une énième soupe sans surprises ni originalité, juste prévue pour les faire acheter ? Ecrivant d'abord pour moi-même j'ai pas mal de difficultés à comprendre ce besoin d'écrire pour les autres (et qu'on s'entende : vouloir être lu par un grand nombre, et écrire pour les autres, ce n'est pas la même chose). J'ai l'impression que tu ne veux pas seulement être lue par le plus grand nombre mais que tu veux pondre un truc pour plaire, et ce n'est pas pareil. Je maintiens : les gens te veulent toi, pas la toi auto-censuré pour faire politiquement correct où je ne sais quoi. Si tu es prête à faire une concession de ce genre sur ton personnage principal alors ça sera quoi la prochaine concession ? L'intrigue elle-même ? La manière de parler des personnages ? Je crois que tu ne dois pas dire "j'écris ça pour être publiée" mais dire "j'écris, et si ça plaît tant mieux". Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis choquée par ta question, ça serait trop fort, mais, quand même, elle me pose problème... J'erre dans l'écritoire depuis que je me suis inscrite et je suis toujours surprise de trouver des questions comme "combien de personnages je peux mettre ?", "combien de chapitres ?", "combien de pages par chapitres ?" et ci, et ça... c'est épuisant. Arrêtez, vraiment arrêtez (je radote, c'est terrible xD) de vous poser ce genre de questions... il n'y a pas de règles, faites comme vous sentez que vous devez le faire. Si vous avez besoin d'introduire un nouveau personnage par chapitre faites-le (le problème est de savoir comment bien les gérer), si vous avez envie de faire un personnage homosexuel faites-le !
Pour finir je vais globalement tout résumer dans une question : pour quoi (espace volontaire) écris-tu ? Vouloir écrire pour les autres/plaire et vouloir être lue par le plus grand nombre n'est pas la même chose. |
| | Nombre de messages : 306 Âge : 30 Localisation : Toulouse/Montpellier Pensée du jour : Je pen... Rhaaaa la flemme ! Date d'inscription : 09/10/2015 | Lechatquiflatule / Tapage au bout de la nuit Sam 31 Déc 2016 - 21:37 | |
| Ca me rapelle une actualitée récente. Le studio Blizzard avait publié une BD métant en scène leur personnage Tracer et révélant qu'elle était lesbienne. Il ce trouve que le studio s'est auto censuré en Russie à cause des tensions sur le sujet. Baucoup de gens ont donné leurs avis et il en ressort que globalement tout le monde s'en fout que les personnages soi gay où pas.
http://hitek.fr/actualite/overwatch-tracer-gay_11568 |
| | Nombre de messages : 1448 Âge : 33 Localisation : Sous l'éclipse Pensée du jour : "When gender is a social construct, but being fat is genetics" Date d'inscription : 08/12/2015 | Irvyn / No fun allowed Sam 31 Déc 2016 - 22:00 | |
| Heheh, plutôt oui. Après, c'est peut-être une première pour Blizzard, qui n'a clairement pas l'habitude de livrer des personnages homosexuels, et a même la fâcheuse tendance de cracher dessus (cf le nombre de polémiques qu'a essuyé le studio sur le sujet). Le geste est d'autant plus louable. Même si... Que leur personnage soit gay ou non, il est clair qu'on s'en fout, d'autant que la BD n'appartient pas au jeu et vice-versa. Le monde du jeu vidéo est récent, et a intégré l'homosexualité dès sa naissance quasiment. Certains studio sont juste plus réticents que d'autres. Question de culture aussi. Les studio japonais sont bien plus permissifs, ne serait-ce que sur la nudité masculine -et sur tout le reste, en fait- (car la féminine, tout le monde est d'accord peu importe la région). Pour rester dans le jeu vidéo, avec Final Fantasy : http://www.usgamer.net/articles/mobius-mevius-final-fantasy-hero-too-sexy Mais là, on s'écarte un peu du domaine littéraire |
| | Nombre de messages : 4 Âge : 38 Date d'inscription : 31/12/2016 | Andraste / Début de partie Sam 31 Déc 2016 - 22:36 | |
| Voilà quoi, tu écris pour te faire plaisir! Tu écris l'histoire que tu veux lire. Certains aimeront et d'autres détesteront, mais l'important c'est que tu sois contente.
Après, il faut faire attention pour que l'homosexualité soit quelque chose qui fasse partie de lui et non pas quelque chose qui le définit. Je ne sais pas si tu comprends la nuance. L'idée c'est d'éviter de faire un personnage homosexuel simplement parce que c'est à la mode et que l'on veut être inclusif. Ça risque de donner quelque chose de très cliché. Surtout que l'homosexualité vient souvent avec souffrance... S'il y a beaucoup de personnes pour qui ça n'a pas été facile, ce n'est pas toujours le cas. |
| | Nombre de messages : 49 Âge : 32 Date d'inscription : 26/12/2016 | Eleanore Pikes / Petit chose Sam 31 Déc 2016 - 23:51 | |
| Bonsoir. Voila mes réponses à tes questions - Un personnage central homosexuel(le) est-il, encore aujourd'hui, un frein ou une gêne pour la majorité des lecteurs ? (sachant que je me dirige plutôt vers le YA et que je crains l'implication des parents)Je ne pense pas qu'un personnage homosexuel soit un frein ou une gêne surtout dans le YA. - Est-ce possible de publier une histoire avec un personnage central homosexuel sans que la-dite histoire soit automatiquement classée en romance (oui, ça m'agace) ?Si le personnage est seul alors non ca ne sera pas automatiquement une romance. Après s'il y est question d'un couple alors la oui, ca pourrait avoir des passages 'romances' - Dois-je tenter le coup en se disant qu'il faut bien une première fois à tout et que cela pourrait débloquer d'autres publications d'oeuvres avec des personnages homosexuels ?J'ai deja lu des publications avec des personnages homesexuel alors tu ne sera pas la premiere à le faire. Désolée. - Est-il plus sage de miser sur un personnage hétérosexuel ?Tout dépend de l'histoire mais l'orientation sexuelle n'a, selon moi, aucune importance particulière - Dernière solution que j'envisage, partir sur une relation ambigüe à destinée homosexuelle qui ne serait dévoilée que sur la fin ?L'histoire du personnage qui ne sait pas sur quel pied danser c'est un peu déja vu. Je pense qu'il serai préférable de le déterminer dès le début. PS : ici tu parles de relation, ce qui veut dire qu'il y a des histoires de couples alors ca tend vers le romance J'espère t'avoir aidée Courage |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Lun 2 Jan 2017 - 1:31 | |
| Salut
J'ai parcouru le topic un petit peu en diagonale, alors mes plus plates en cas de redite. Je crois préférable, plutôt que d'anticiper une éventuelle réaction - par définition imprévisible - du public, de se pencher sur le pourquoi, le comment de cette homosexualité - mes réflexions, d'ailleurs, sont à mon avis valables sur tout un tas d'autres caractéristiques "fléchantes".
Ainsi, j'aime bien me poser (succinctement quand même, on n'est pas des fous) les questions qui suivent: Pourquoi? Y a-t-il une raison pour que mon perso soit comme ci ou comme ça, dans l'histoire ou dans l'univers où elle se déroule? Pour quoi faire? Que vais-je faire de cette caractéristique? Vais-je en faire un simple trait destiné à caractériser un peu plus mon perso, ou bien vais-je en faire un ressort narratif, voire le coeur de l'intrigue? Comment? Comment vais-je m'y prendre pour accorder les deux points qui précèdent? Comment vais-je traiter cette caractéristique pour aboutir au résultat que je me suis fixé? Quelles limites? Suis-je totalement légitime à parler d'une caractéristique donnée? Concernant l'homosexualité (mais ça pourrait être la douance, une maladie auto-immune ou le fait de travailler de nuit, hein), ai-je fait le point sur ce que je sais réellement, la part de préjugés/stéréotypes et de vraies infos? Quels risques? Si je me plante dans mon traitement, ou si je suis à côté de la plaque, quelles en seront les conséquences? En effet, un mauvais traitement peut aboutir à décrédibiliser le personnage et/ou l'oeuvre, malgré de bonnes intentions.
Ces questions ne signifient pas qu'il faut avoir un grand projet derrière une telle caractérisation: on peut très bien décréter que ton perso est homo de la même manière qu'il préfère les petits pois aux haricots verts ou chausse du 42, parce qu'il y a des gens dont c'est l'orientation, alors, pourquoi pas ce personnage? Mais dans ce cas, il faut rester cohérent, et ne pas s'appesantir dessus, laisser cette homosexualité comme une info destinée à simplement donner plus d'épaisseur. En faire un élément très visible pour ne rien en faire de particulier par la suite, c'est à éviter, car ça peut créer auprès du public une attente ("Que va faire l'auteur de cette caractéristique de son perso?") qui ne sera pas comblée. Donc, le principal risque, c'est de détourner le public du cœur de l'histoire. Si, par exemple, dans "Star Wars", on avait fait de Han Solo une femme, et fait de sa relation à Leia une relation lesbienne, ç'aurait pu occulter l'inceste non-consommé avec Luke. A l'inverse, lorsque, pour des raisons de contexte, l'homosexualité d'un personnage est susceptible de faire bouger les lignes, voire de créer vraiment du drame, je pense qu'il ne faut pas hésiter à l'exposer clairement et à le mettre en avant. Je pense que si, dans "Les liaisons dangereuses", Merteuil était un homme, l'histoire sentirait encore plus le soufre et le scandale.
Voilà, c'est quand même spéculatif aussi, mais je procède de la sorte, pour savoir quelles caractéristiques retenir et comment les traiter. C'est juste ma méthode, c'est ni la seule, ni la meilleure, mais j'ai pensé que ces pistes pouvaient t'être utiles.
Bon courage à toi. Force et Bravitude! |
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