Pour revenir à la maison Evidence, je viens de voir passer une 4e decouverture pleine de fautes... 😩

J'ai lu le supplice de la Saint-Valentin hier et je n'ai vu aucune faute. Mais l'auteur n'en fait peut-être pas.

Ça doit être ça...

Moi une aujourd'hui dans le titre lol !

Florence_C a écrit:

Pour revenir à la maison Evidence, je viens de voir passer une 4e decouverture pleine de fautes... 😩

paty a écrit:

Moi une aujourd'hui dans le titre lol !

Sé-rieu-sement...

Là-dessus, sinon :

MaddyForeigner a écrit:

Rebelle, Évidence, Sharon Kena, Anyway, Erato, Dreamcatcher, L'Ivre-Book, Nats éditions, Boz'Dodor, Something Else Éditions, Lune Ecarlate, Reines-Beaux, NUM éditeur, les editions numériques... voire Milady et HQN numérique.

Qu'est-ce qui différencie ces ME les unes des autres finalement ? La question mériterait presque un topic.

Il y a eu des réussites, d'ailleurs, des titres ou des auteurs qui ont émergé.

Mais on parle souvent de maisons à compte d'auteur, de maisons à compte participatif et de maisons à compte d'editeur. Or il y a de plus en plus de ME essentiellement numériques, le plus souvent sans tirage ou à la demande. Quelle place / quel crédit leur accorder ? Est-ce l'avenir, une autre forme d'édition ou un échec programmé ?

Rebelle existe toujours là où les éditions du Riez étaient distribuées et diffusées.

Bah, elles sont toutes différentes, quand même. Ou ça dépend à quel critère on s'attache ? Professionnalisme des corrections ? Travail édito de fond associé au travail sur la forme ? Force de vente ? Pertinence des choix de collection/titre/4ème de couverture ? Travail graphique investi dans la couverture ? Réseaux de distribution ? Publication papier associées ? En POD, en distribution dans les librairies, en vente seulement dans les salons, avec quels réseaux, quels moyens, à quels prix ? Ouvertures sur la possibilité de passer dans une collection secondaire/d'avoir un accord avec un autre éditeur/distributeur, pour une meilleure distribution dans un second temps ? Communication auteur-éditeur ? Communication promotionnelle ? Droits d'auteurs ? A-valoirs ? Ecoute des préférences de l'auteur ? Investissement dans les salons ? Clauses spécifiques des contrats ? Sans maitriser à fond tous les éditeurs (loin de là !), je ne vois pas deux ME identiques sur chacun de ces points, donc c'est plus que compliqué de comparer.
Je pense que, quand on s'engage dans l'édition en ME, quand on est un auteur, il faut avoir certains critères qui comptent plus que les autres, parce que c'est clair qu'on ne trouvera jamais la maison parfaite proposant idéalement ce qu'attend chaque auteur. Mais il faut savoir ce qui, pour soi, compte le plus, ce qu'il est hors de question qu'on accepte, ce sur quoi on est prêt à être plus souple ou à laisser plus de chances de "voir"... Sachant que c'est évolutif, tout ça : on affine en fonction de nos propres expériences, et aussi on change.
Mais bon, toutes sont différentes, quoi.

Valéry K. a écrit:

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Je pense que, quand on s'engage dans l'édition en ME, quand on est un auteur, il faut avoir certains critères qui comptent plus que les autres, parce que c'est clair qu'on ne trouvera jamais la maison parfaite proposant idéalement ce qu'attend chaque auteur. Mais il faut savoir ce qui, pour soi, compte le plus, ce qu'il est hors de question qu'on accepte, ce sur quoi on est prêt à être plus souple ou à laisser plus de chances de "voir"... Sachant que c'est évolutif, tout ça : on affine en fonction de nos propres expériences, et aussi on change.
Mais bon, toutes sont différentes, quoi.

C'est là où pour moi, il y a un vrai problème de vision de l'édition, car elles devraient toutes remplir ces conditions et non que quelques unes, au petit bonheur la chance ! Alors on va peut-être me reprocher d'être exigeante, mais j'ai envie de dire que si ce sont des professionnels, ils doivent bien faire leur taff de A à Z. Seuls la distribution et les salons, à la limite, peuvent expliquer un choix plus qu'un autre. mais pour le reste, le travail doit être nickel et on est loin de ce constat. Si c'est pour faire à moitié, ça ne m’intéresse pas. C'est pour ça que j'ai répondu à Maddy que mes prochains iront en auto. Car si c'est pour avoir un travail fait à moitié, je peux faire pareil et je garde mes droits et tout ce qui va avec. C'est con à dire, mais pour moi toutes ces petites ME ne valent pas mieux que nous ( surtt que la moitié d'entre elles sont chapeautés par des auteurs donc où est l'interêt !? On peut faire pareil ! )

Je chapeaute ma maison d'édition mais je ne suis pas auteur

Pourquoi ne feriez-vous pas un questionnaire à envoyer aux maisons d'édition sur les différents points qui vous semblent importants et ainsi poster les différentes réponses sur le forum ?
Quand je dis "vous" je parle du forum en général ?

C'est juste une idée comme ça

L'ivre-Book a écrit:

Je chapeaute ma maison d'édition mais je ne suis pas auteur

Pourquoi ne feriez-vous pas un questionnaire à envoyer aux maisons d'édition sur les différents points qui vous semblent importants et ainsi poster les différentes réponses sur le forum ?
Quand je dis "vous" je parle du forum en général ?

C'est juste une idée comme ça

C'est une très bonne idée.

Après oui, comme Paty, je pense que le professionnalisme devrait être fondamental et non optionnel.

Citation :

Pourquoi ne feriez-vous pas un questionnaire à envoyer aux maisons d'édition sur les différents points qui vous semblent importants et ainsi poster les différentes réponses sur le forum ?

Ça peut être super intéressant,, en effet, avec deux réserves, toutefois :
1) Ce ne serait que ce que dirait l'éditeur de sa ME (aucun éditeur dira qu'il fait des contrats/corrections/couvertures pourri.e.s par exemple),
2) Les ME étant toutes en évolution constante, ça ne donnerait qu'une image momentanée.
Mais ça reste une bonne idée. Ca pourrait être chouette.

Citation :

C'est là où pour moi, il y a un vrai problème de vision de l'édition, car elles devraient toutes remplir ces conditions et non que quelques unes, au petit bonheur la chance !

Pas toutes, franchement. C'est là que les critères persos entrent en compte.
Je connais des copines pour qui la présence en salon, sur de nombreux salons sur l'année, est un critère important ; pour moi, c'est on ne peut plus secondaire : j'apprécie de pouvoir aller à un salon ou deux dans l'année, mais le fait qu'une ME y aille ou non n'entrera jamais dans un choix de signer un contrat avec elle. Je connais d'autres personnes estimant que les ME devraient traiter de manière totalement identiques en matière de mise en avant (promo...), contrats, opportunités, etc., leurs auteurs : pour moi, c'est utopique : les ME sont des entreprises, c'est tout à fait normal qu'elles fassent des choix leur permettant de s'en sortir financièrement. J'en connais qui acceptent de signer un contrat avec des ME ne faisant aucun travail éditorial ; pour moi c'est hors de question. J'en connais pour qui être impliqué dans le choix du titre, de la 4ème de couv', de la couverture, de la promo... est une condition obligatoire ; pour moi ce n'est pas mon taf : mon éditeur est censé être plus compétent que moi pour savoir ce qui fera vendre mon roman. J'en connais qui cherchent juste des "imprimeurs", quasi, donc un rendu propre au niveau de la correction et de l'édition papier... Etc. C'est ça le truc : ça dépend vraiment des attentes personnelles de chacun.

Perso, j'ai des critères sine qua non, vraiment, mais ils sont limités :
- qu'il y ait un travail éditorial de qualité (encore que, ça, on ne le découvre qu'à la pratique, mais si je suis mécontente de ce taf, je ne re-signerai jamais avec la ME, c'est clair),
- que les couvertures soient "pro" (je ne réclame pas forcément qu'elles soient à mon goût, mais que le taf fait dessus ne soit pas celui que je pourrais faire moi-même avec photoshop, c'est clair),
- que le contrat soit "pro" aussi (avec tout ce qu'il faut dedans, clair, etc.),
- que la communication éditeur/auteur soit toujours possible (les ME dont j'entends parler par des auteurs me disant : "ça fait des mois que mon éditeur/trice ne répond plus à mes appels/à mes mails", là aussi, no way que je signe un jour avec elles : la communication ne doit jamais être rompue).

Après, j'ai des critères secondaires, mais ceux-ci sont plus mouvants dans le temps/en fonction de mon évolution perso/soumis à d'autres conditions. Mais ces premiers-ci, c'est sine qua non : je ne signerai jamais avec une ME qui ne les remplirait pas.

En même temps, j'ai signé avec les éditions du Dahu et Dreamcatcher, entre autres, en 2016. Je m'attendais a priori à être satisfaite des éditions du Dahu (couverture cartonnée, distribution/diffusion) mais ça fait des semaines que je n'ai aucune nouvelle. A contrario, je suis contente, pour l'instant, des éditions Dreamcatcher : ça bouge, les autres auteurs sont sympa, l'éditrice est facilement joignable. Pour la couverture, c'est au choix : on peut l'imposer, laisser la ME faire, s'impliquer ou non. J'ai une date de sortie, bien définie, des dédicaces prévues. J'ai toujours peur d'être déçue, ayant souvent été déçue, mais pour l'instant, ça se passe bien. Inversement, j'ai été invitée à deux salons et dans une librairie entre avril et juin pour mes albums jeunesse sauf qu'ils ne sont pas parus et que je n'ai donc rien à vendre. Je ne sais pas où on en est. Je me sens seule voire oubliée... et ce n'était pas prévisible au moment de signer les deux contrats.

Bonjour à tous,

Je viens vous faire part de l'expérience désastreuse de certains auteurs de chez eux.
Alors oui ils sont rapide et les directeurs de collections sont top, mais la direction est imbuvable. On ne peut rien dire sinon on passe directement aux menaces, intimidations et aux insultes.
Les corrections sont horrible, les couvertures sont peu travaillés et pas du tout de communication !
Aucun Service presse de distribué ou distribué alors que pas validé par l'auteur.
Les auteurs n'ont aucunes informations sur leurs ventes et donc pour l'instant personne n'est payé. Ni directeur collection, ni auteur. Et un directeur qui dit en février qu'ils ne peuvent pas participer au salon du livre car c'est trop coûteux et qui quelques moi plus tard annonce leur présence au salon, je trouve cela très étrange.

Les auteurs que je côtoie conseille l'auto édition ou de cibler les très grosses maisons. les petites vendent du rêves et veulent devenir calife à la place du calife et mélange tout avant de couler à pique.

Je ne suis pas d'accord avec la fin de ton message, Gaellem. Beaucoup de petites maisons sont très sérieuses.
Il faut bien se renseigner avant...

Outre le fait que je plussoie Florence au sujet des petites maisons à ne pas toutes mettre dans le même sac, je te saurais gré, Gaellem, d'aller te présenter à l'Accueil, conformément aux règles du forum : http://jeunesecrivains.superforum.fr/f2-accueil

Effectivement les petites maisons d'éditions à taille sont souvent plus proche de l'auteur et plus à l'écoute sans pour autant faire de generalitz

GaelleM a écrit:

la direction est imbuvable. On ne peut rien dire sinon on passe directement aux menaces, intimidations et aux insultes.

Tiens, j'ai eu les mêmes échos, effectivement. Je ne sais pas comment cette ME évoluera, mais pour l'instant la réputation n'est pas bonne.