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 [Divers] Rester objectif sur son travail - Avis des proches - bien être

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Namandine
   
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   Pensée du jour  :  "Nous sommes ce que nous faisons, de ce que nous avons fait de nous" Jean Paul. (Sartre)
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Namandine  /  Hé ! Makarénine


Melagane L'écriture à 4 mains, c'est un rêve. Voire un fantasme.
Dans le sens où pour moi, trouver quelqu'un avec qui j'aimerais écrire, il faudrait qu'il y est quelque chose de l'ordre du coup de foudre réciproque. Quelqu'un que j'admire et qui m'admire.

Je dis pas que c'est le but de ma vie mais presque. Je crée toute sorte de chose depuis longtemps. Je fais pas mal de dessins/d'illustrations (qui ont étés publiés/primés plus de fois que mes écrits) et j'aurais souhaité plus que tout trouver quelqu'un avec qui faire en collaboration, de la bd par exemple, ou des livres jeunesse, en inversant tour à tour les rôles entre illus et écriture. Mon âme sœur créative.

Pour cela il faudrait faire LA rencontre. J'ai fais les beaux arts, les arts déco, j'ai tenté de créer des groupement d'artistes, de faire partie d'un atelier, cette rencontre n'a encore jamais eut lieu. Qui sait, peut-être un jour ?


Dernière édition par Namandine le Sam 10 Sep 2016 - 19:17, édité 1 fois
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Invité  /  Invité


Oui, peut-être un jour ! On est 7Mds sur Terre donc tu devrais bien finir par trouver ! Smile
 
Nedjma
   
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   Pensée du jour  :  Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites
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Nedjma  /  Bile au trésor


Salut Namandine Smile Pour te répondre :

1) Quelle est votre implication émotionnelle quand vous écrivez un roman ?


L'implication est très grande, mais pas tout à fait dans le même sens que toi, il me semble. Bien sûr, comme tout le monde, il m'arrive de traverser des périodes de galère qui me font trépigner, ou des moments d'enthousiasme où l'écriture paraît facile. Mais quand je parle d'implication émotionnelle, ce n'est pas seulement cette alternance de joies et de peines, selon la réussite ou non de l'écriture.

C'est plutôt que l'histoire, les personnages, me trottent dans la tête toute la journée, et la nuit, 7 jours sur 7, et leur vie déborde dans la mienne. Je me raconte encore et encore des bribes de l'histoire, je refais les dialogues dans ma tête, je pense à un personnage et je m'imagine mille anecdotes à son sujet... Et ces rêveries très présentes influent énormément sur mes humeurs. Parfois, il peut m'arriver d'être vraiment déprimée toute la journée, parce que j'ai imaginé un épisode triste, et je sais que je ne le changerai pas, parce qu'il sonne juste : c'est comme si j'avais appris une mauvaise nouvelle, tu vois ? Au contraire, parfois, je suis euphorique parce que dans ma tête, il s'est passé un truc exaltant !

Donc l'implication émotionnelle, pour moi, c'est avant tout être envahie par des émotions qui ne sont pas les miennes. J'aime ça, mais c'est obsédant, parfois.

2) Parlez vous à vos proches de vos états d'âme ?

Oui quand il s'agit de galères éditoriales. A mon copain, qui est le seul à savoir que j'écris, en fait.
Pour l'écriture, beaucoup moins. Je parle souvent à mon copain de mes phases de galère ou d'enthousiasme liées à l'écriture, je lui dis : "ça m'énerve, ce chapitre ne marche pas", ou bien "j'ai trouvé plein d'idées, me dérange pas pendant les 8 prochaines heures!"  :write:

Mais je n'entre jamais dans les détails, je partage encore moins l'histoire qui se déroule dans ma tête. Déjà je trouve que quand on formule à haute voix un travail en cours, il a l'air nul, et ça me déprime ! Laughing
Et puis j'ai lu quelque part que parler trop d'un projet avant sa réalisation diminue nos chances de le mener à bien (car en parler nous procure déjà une part du plaisir de l'accomplissement, et nous incite davantage à laisser tomber, car la satisfaction attendue est déjà un peu là) : pour moi, c'est vrai.


3) Avez vous des trucs pour rester objectif sur votre travail ?

Le temps. Un regard extérieur.
Mais pendant que j'écris, je ne pose pas la question de savoir si c'est bien. C'est ensuite que je me le demande Smile
Alors je laisse passer quelques mois, et je fais lire mon travail par quelqu'un d'autre.
En gros, j'écris parce que j'ai un truc à dire. C'est seulement une fois que c'est fait, que je me demande si ça intéresse quelqu'un d'autre Laughing

Par contre, l'écriture à 4 mains, ça me serait très difficile... C'est vraiment une "fermentation" de mon imaginaire sur un long laps de temps, et j'ai l'impression que si j'ouvrais le couvercle avant la fin du processus, ça ferait "pchit", tu vois ?
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Invité  /  Invité


Moi aussi je pense souvent à mes personnages et je fais souvent leur histoire ! La plupart du temps quand je suis dans mon lit tard le soir ou tôt le matin Smile
 
Gelana
   
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Gelana  /  Petit chose


Salut !

Les deux premières questions se rejoignent en ce qui me concerne.
1) Quelle est votre implication émotionnelle quand vous écrivez un roman ?
2) Parlez vous à vos proches de vos états d'âme ?
Je ne parle jamais de mes états d'âme à mes proches, que ça soit en temps normal ou pendant une phase d'écriture. Je suis réservé de nature et très peu de gens savent que j'écris dans mon entourage. Même si je ne me prends pas pour sujet (ni de près ni de loin), c'est quand même une activité très personnelle. C'est un art, donc t'es bien obligé de t'investir émotionnellement dans ton récit. Le rythme de la phrase est lié à ton implication. Il faut que tu sentes au fond de toi la tonalité du passage pour moduler la phrase correctement de manière à communiquer ton émotion au lecteur. Si tu veux écrire une phrase sarcastique, lyrique, sensuelle, etc, il faut que tu te l'appropries sinon ça sonnera faux. L'implication émotionnelle doit être maximale.
Si j'en parle pas, c'est parce que j'ai pas envie que mes amis me voient dans mon intimité. C'est sans doute de la pudeur poussée à l'extrême.

Concernant les critiques je les gère sans vraiment me poser la question. Même si quelqu'un débarquait en me disant que je ne fais que de la daube, je ne crois pas que je me braquerais. Y a des tas de grands auteurs que je ne peux pas encadrer, que je trouve vraiment médiocres, et pourtant ça ne change rien à leur talent objectif. C'est un lieu commun mais on ne peut pas plaire à tout le monde.


3) Avez vous des trucs pour rester objectif sur votre travail ?
Je suis comme toi, quand je finis une séance d'écriture je suis content de moi, j'ai l'impression que j'ai géré comme un dieu. Je rationalise, je me dis que je trouverai ça naze quand je relirai et c'est effectivement le cas, je trouve toujours des défauts à ce que j'ai écrit quand je relis quelques jours plus tard. Mon humeur ne fait pas des loopings. Je peux me remettre en question en tant qu'auteur (c'est d'ailleurs souhaitable si on veut s'améliorer) mais pas en tant qu'être humain. Je ne me dirai jamais que ma vie est merdique parce que j'ai foiré quelque chose, j'ai quand même d'autres occupations dans la vie que l'écriture.
C'est normal de s'emballer quand on réussit quelque chose, et c'est tout aussi normal d'y trouver des défauts quand on reprend le truc à tête reposée. Y a toujours des défauts au début, il faut relire plusieurs fois avant d'avoir un vrai produit fini.
Pour rester objectif, il faut se dire qu'un livre est comme une table de menuisier. Le gars n'a pas obtenu sa table en assemblant plusieurs planches de bois, y a des dizaines d'heures de travail derrière.

Je sais pas ce que tu fais dans la vie ni ce que tu as fait avant, mais un roman c'est comme une dissertation à la fac. Tu prends le temps de faire le plan, tu rédiges, tu relis pour corriger les fautes d’inattention, tu rends ta copie tout content et quand tu la relis une fois que le prof te l'a rendue, tu remarques des défauts, même si t'as eu 15. Tu te dis que certaines tournures de phrase sont lourdes. L'avantage avec un roman c'est que tu peux le travailler autant que tu veux avant de considérer qu'il est achevé.
https://gilleselana.wordpress.com/
 

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