Voilà, j'ai terminé un nouveau livre. Il fait un peu plus de 80 pages. Je me demandais si on pouvait le refuser car il était trop court, faut-il un minimum de pages pour être publié en tant que roman ?

Pourtant, la longueur de mon histoire me semble parfaite, je n'ai rien d'autre à ajouter, ni à enlever, tout tient dans une dynamique plutôt réussie. Donc voilà, puis-je malgré la courte taille (même si on dit que ce n'est pas ça qui compte) publier ce roman dans des maisons d'éditions connues ?

Merci  

Tu pourras le publier en tant que nouvelle. Stefan Zweig et Kafka ne se sont pas dérangés pour publier (Le joueur d'échec et la métamorphose) une seule nouvelle de plus ou moins la même longueur que ta nouvelle, toute seule dans un seul livre.

Merci. Mais n'est-ce pas plus dur de publier une nouvelle comme ça ? Je n'ai jamais vu ça...à part chez les grands auteurs que tu cites...

Aucune idée, moi non plus ça m'arrive pas souvent. Mais je pense pas que ça devrait être compliqué, parce que par contre, je vois pas mal d'auteurs (et qui sont très loin d'être des classiques, des nouveaux) réunir pas plus de 2 nouvelles dans un seul bouquin.

Dans le doute, demande au personne mieux informées que moi, mais moi je ne verrais vraiment pas où est le problème.

80 pages c'est plus une novella qu'une nouvelle et faut savoir qu'en France, ça se vend et ça s'édite très mal...
déjà les recueils de nouvelles, c'est la croix et la bannière ( d'autant plus quand on est jeune auteur...) alors une novella. Même s'il existe des maisons d'édition confidentielles pour ce genre de texte.
conseil : etoffe là pour en faire un petit roman.

attention tu dis pages, mais faut parler en signes espaces compris parce qu'une page word ça ne veut rien dire et une page selon les éditeurs, varie de 1500 à 2500 signes à peu près...

compte 250 000 signes, minimum pour un petit roman. On trouve toujours à ajouter. J'avais une novella de 60 000 signes, je l'ai faite grossir à 260 000 sans trop de mal, en fait.

Merci de ton aide ilham.

Bon je suis aux alentours de 185 000 signes. Je vais essayer d'atteindre les 200.000 puis basta, on verra bien, je ne vais pas surcharger bêtement...

encore merci vous deux

Peut-être que tu peux l'inclure dans un recueil de nouvelles ?

Hum, après avoir voyagé dans les pré-requis de différentes maisons d'éditions, il semble que le minimum pour présenter un ouvrage soit de 80 pages en police normale (New Times taille 12). Après, ça ne veut pas dire qu'elles acceptent toutes...

80 pages, cela ne veut pas dire grand chose, tout dépendra du format du livre, c'est le nombre de signes, intervales compris dont il faut tenir compte.

D'accord avec Papigeo, en d'autres termes 80 pages A4 dans une mise en page standard correspondent à un minimum de 120.000 signes intervalles compris.

Nox, tu m'as donné une bonne idée, je vais y réfléchir...car j'ai pas mal de choses en réserves qui ne demandent qu'à rugir !

Merci aussi à vous Papigeo et McSley, je prends note de tout ça. Je suis entrain de rallonger mon récit, il devra faire 90-100 pages dans quelques jours.

Il faut dire que ce petit roman, je l'ai écrit en 8 jours...

Huit jours ?! Je ne pense pas être capable d'une telle chose... Après du moment que tu travailles vite et bien, je te tire mon chapeau !

Merci

Il faut dire que j'écrivais à raison de 8 heures par jour. Vers la fin, un peu moins, mais de toute façon je n'arrive à écrire efficacement que dans l'excès...

Pas de vérité absolue mais des bouquins de 80 pages (soit 80 x 1500 caractères = 120 000 signes) qui marchent bien, voire qui cartonnent, il y en a quelques-uns... et même beaucoup ! "Passion simple" d'Annie Ernaux doit faire moitié moins... idem pour "Effroyables jardins" de Michel Quint... "Neige" de Maxence Fermine... les romans d'Emmanuèle Bernheim édités chez Gallimard (j'ai lu "Un couple", qui compte lui aussi moins de 80 pages) et tout récemment "Mon vieux et moi" de Pierre Gagnon.
Dans un autre genre, "Indignez-vous" de Stéphane Hessel est un phénomène littéraire alors qu'il se lit en 10 minutes...
Pour moi, ce qui compte c'est la sensation "de n'avoir plus rien à ajouter ni à enlever" ainsi que tu le dis, Or.

Tu vends du rêve Eric, je ne connaissais pas certains de ces romans