|
|
| Livre sur le harcélement scolaire, raconter sa propre expérience | |
| | Nombre de messages : 15 Âge : 28 Localisation : Aix-en-Provence Pensée du jour : Now, I'm warrior. Date d'inscription : 09/03/2016 | Dreami / Homme invisible Mer 17 Aoû - 23:08 | |
| Bonjour ou bonsoir, peu importe l'heure qu'il est, je vous salue !
J'écris depuis quelques années, mais j'ai toujours quelques problèmes pour construire mes phrases ou trouver mon propre style. J'ai eu des projets, mais ça n'a jamais abouti (soit par manque de temps, soit le livre ne m'inspirait plus!).
Aujourd'hui, je suis déterminée et je souhaite écrire un livre sur un sujet : le harcèlement scolaire. J'ai vécu les brimades de mes camarades de la Sixième à la Terminale. Aujourd'hui, deux années se sont écoulées depuis la fin de mes années lycées, j'ai obtenu mon brevet de technicien supérieur, et je rentre en troisième année de licence à la rentrée.
Je souhaite faire passer un message, et pas raconter ma propre expérience en voulant faire le buzz ou me comporter comme une petite victime (genre je souffre le martyr).
J'ai commencé un livre (#Harmonie) sur le forum, j'ai choisi la fiction mais à chaque fois, mon expérience personnelle ressort. Je suis très très déçue par les deux chapitres que j'ai écris... Je veux vraiment recommencer à zéro et trouver une histoire où je peux reprendre des choses qui me sont arrivés, mais en changeant tout (ville, nom des personnages, la filière).
Au collège, j'ai été victime de harcèlement sur des critères physiques (cachet d'aspirine ou des gros mots), des coups physiques et des rumeurs. Au lycée, c'est à cause de la jalousie de mes camarades (j'étais tête de classe et on m'appelait la bourgeoise pour divers raisons !).
Je ne sais pas comment m'y prendre. Là j'ai vu le commentaire d'un membre qui m'a ouvert les yeux. J'ai choisi une catégorie réaliste pour ce projet, et on va dire que je m'y suis très très mal prise. Je veux que ce projet soit construit sur de bonnes bases. J'ai trouvé un contexte, des personnages mais il ne faut pas que ma propre expérience vienne compromettre la fiction... Vous avez compris ce que je veux dire ? C'est une fiction auquel je souhaite faire passer un message. Ce que j'ai commencé, ça ressemble limite à une autobiographie (c'est un mélange quoi), en plus vu comment je m'y suis prise sur le style au niveau des temps, je m'embrouille !
Je vous remercie pour votre aide et vos précieux conseils !!!
Bonne soirée.
Dreami. |
| | Nombre de messages : 35 Âge : 31 Date d'inscription : 10/08/2016 | Super Jesus / Petit chose Jeu 18 Aoû - 10:27 | |
| Le lecteur ne saura pas ce qui relève de la fiction et de la biographie.
Il faut bien s'inspirer.
Et lis "O vous, frères humains" d'Albert Cohen pour voir ce que c'est qu'une oeuvre (oserais-je dire une victime) qui ne tombe pas dans les écueils de la plainte commune. |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Jeu 18 Aoû - 11:14 | |
| Tout comme Nom de Nom. J'ai lu ton premier post en cherchant à comprendre ce qui te gênait exactement parce que ce n'était pas clair, pour moi. Et j'ai fini par comprendre que tu voulais quelque chose et son contraire : tu veux écrire une histoire inspirée par ton propre vécu, mais sans que ton propre vécu y apparaisse (si j'ai bien compris). C'est impossible. Tu mettras toujours de toi dans tes romans et qui plus est si tu écris sur un sujet qui te touche de près, comme ça, et ce n'est surtout pas à chercher à éviter car c'est ce qui fera la force de tes romans. Choisis d'autres caractéristiques (surpoids au lieu de peau pâle, par exemple) (n'enlève pas le surdouement intellectuel, par contre : c'est un élément important) pour brouiller les pistes si tu le veux, mais ne te coupe pas de toi-même pour écrire cette histoire. |
| | | Invité / Invité Jeu 18 Aoû - 12:59 | |
| Pareil que les deux autres pas trop compris ou est la question. T'es tu déjà renseignée sur la définition de ce genre qu'on appelle l'autofiction? C'est le Dada d'Amelie Nothomb, elle raconte sa vie mais déformé lieux noms et evenements mais on ne sait jamais en tant que lecteur quelle est la part de vrai et de faux. |
| | Nombre de messages : 1687 Âge : 13 Date d'inscription : 21/11/2011 | Lohengrin / Chevalier au Pancréas Jeu 18 Aoû - 13:27 | |
| Hello Dreami, As-tu envisagé d'écrire ton roman à la troisième personne ? Le fait de prendre une certaine distance avec ton personnage te permettrait peut-être d'aborder ce thème plus sereinement. Comme Valéry, je pense qu'il est difficile de parler de quelque chose que l'on a vécu personnellement sans y mettre de soi, mais éviter la confusion du "je narrateur" et "je auteur" pourrait déjà être un premier pas. Bon courage |
| | Nombre de messages : 1755 Âge : 27 Date d'inscription : 14/08/2016 | Don Rumata / Fiancée roide Jeu 18 Aoû - 14:47 | |
| C'est intéressant comme projet. J'ai moi aussi été victime du harcèlement scolaire notamment au lycée, surtout sur mon physique peu avantageux et sur le fait que je sois en général réservé, je serais alors ravi de voir ce que va donner une telle idée. Au niveau des conseils, comme les autres : si c'est une chose vécue il sera difficile de se séparer complètement de ton expérience. Je te conseillerai de t'en servir pour certaines scènes, pour montrer que les lycéens peuvent être d'une grande cruauté, et écrire le roman à la troisième personne, mais'tes lecteurs se douteront bien que tu l'as vécu si tu abordes le thème du harcèlement scolaire. Ou invente complètement des noms, un lieu, une école. Ça peut également servir. Bonne chance, c'est un beau projet |
| | Nombre de messages : 15 Âge : 28 Localisation : Aix-en-Provence Pensée du jour : Now, I'm warrior. Date d'inscription : 09/03/2016 | Dreami / Homme invisible Sam 20 Aoû - 14:17 | |
| Bonjour, merci à tous pour vos précieux conseils.
Ce projet me tient très à coeur. Je travaille actuellement sur version deux du roman. J'ai pris la décision de l'écrire à la troisième personne et au passé simple.
|
| | Nombre de messages : 25 Âge : 32 Date d'inscription : 31/07/2016 | Glitched / Petit chose Dim 21 Aoû - 21:42 | |
| Personnellement j'ai vécu des histoires de ce type, j'ai vécu le harcèlement scolaire de différents côtés de la barrière tout le long de ma scolarité. J'ai été une victime, j'ai aussi été un spectateur qui ne faisait rien ou qui aidait la victime et, mea culpa pour mes années de jeune con, j'ai aussi été le bourreau à une époque, au point de vivre un conseil disciplinaire.
Comme déjà dit, la troisième personne est une bonne solution pour s'éloigner un peu de son personnage principal et ne pas trop lui donner ton héritage. Une autre solution pourrait aussi être de raconter le récit de différents point de vue.
Je m'explique un peu plus, le harcèlement scolaire est basé sur la haine de la différence et aussi, j'ai pu le constater, sur un moyen d'être cruel et d'avoir du pouvoir sur les autres dans une époque de la vie ou parents et professeurs ont un grand pouvoir sur nos libertés, un moyen en somme de rééquilibrer la balance des pouvoirs.
De plus, dans le harcèlement tout est question de perception d'autrui, une personne voit une autre de façon assez caricaturale, ne voyant pas la vraie personne en dessous. Les gens impliqués ne perçoivent pas du tout ce harcèlement de la même manière, certains y voient du plaisir malsain, d'autres un jeu sans risque ni vraie souffrance, d'autres de gentilles moqueries et bien sûr la victime voit ça comme une vraie souffrance. A cet âge on ne se rend pas compte du véritable impact de la cruauté et la limite jeu/cruauté est mince.
De plus, si tu impliques une dimension de rumeurs lancées sur le personnage principal, il est toujours très intéressant de voir comment les autres perçoivent cette personne suite aux rumeurs.
Et puis c'est un bon moyen pour toi de voir l'ensemble du problème, de ne pas te focaliser sur un personnage et ainsi de te permettre de penser à d'autres points de vue qui t’éloigneront un peu plus de ton perso.
Voilà, c'est juste un conseil, après l'histoire peut très bien tenir la route sans forcément passer sur les points de vue d'autres personnages, mais j'ai un faible pour cette technique lorsqu'on parle de sujet sociaux et qu'on essaye de leur donner un côté réaliste, ça permet de garder un œil plus éloigné, plus terre à terre, sur l'ensemble du problème et d'éviter notamment les lourdeurs manichéennes qui nuisent aux récits qui se veulent réalistes. |
| | Nombre de messages : 306 Âge : 30 Localisation : Toulouse/Montpellier Pensée du jour : Je pen... Rhaaaa la flemme ! Date d'inscription : 09/10/2015 | Lechatquiflatule / Tapage au bout de la nuit Mar 23 Aoû - 12:25 | |
| Si tu na pas d'idée tu peu essailler de trouver des témoignages, tu devrais en trouver plain sur Doctissimo |
| |
|
|