Parce que "être édité" ne veut pas forcément dire "être en rayon"...
et à ce que je viens de constater ne veut pas non plus dire "être commandable en librairie"

Je commence sans bien savoir ce que ça va donner.
Si d'autres veulent compléter... On verra s'il en ressort un truc sensé.

J'avais d'abord pensé faire mes achats par internet, mais j'ai calé sur le site YIL, à cause de l'achat par Paypal (il ne me faut pas grand-chose). Du coup, en revenant de chez mon imprimeur je suis passée chez Gibert (il est presque à côté).
Précision : Gibert Dijon.
Bilan =
Nuity (Bleue) : n'a pas trouvé.
K.Ravera (Pseudo-Reciproque) : n'a pas trouvé.  
Nast (Ophir) : a pu commander (mais je n'aurai pas pour Noel). Embêtant, mais vu la date, pas surprenant.

Pour faire simple et n'avoir pas à expliquer (quand on est crevé), j'avais imprimé les fiches détaillées du blog, avec ISBN etc.
Ensuite : ça peut venir d'une erreur sur la fiche (vérifiez).
Si les données sont correctes... Voilà, quoi...

Lorsque les romans sont référencés sur les bases Électre et Dilicom, ils sont normalement commandables en librairie (c'est le cas de tous les livres édités par Le Lamantin, pour ne donner qu'un exemple ) Ça peut être un peu long, par contre... Après, certains libraires ne sont pas intéressés quand il s'agit de petites ME et mettent des bâtons dans les roues, on se demande bien pourquoi puisqu'ils prennent de toute façon un pourcentage non négligeable sur le prix du livre. En ce qui concerne l'auto-édition (je pense à La Pseudo-réciproque), c'est un peu plus compliqué, je ne sais pas comment ça fonctionne avec les libraires.

Les librairies font appel à des distributeurs généralement ceux des grosses ME, qui n'acceptent pas forcément le transport de petites ME. De plus ces distributeurs livrent en priorité leurs propres livres au libraire qui doit en accepter un certain quota. Le libraire est donc entre parenthèses, pris en otage par son distributeur.Voilà pourquoi, de nombreux éditeurs passent par Amazone qui, eux distribuent les livres directement à ceux qui passent commande, ce qui oblige des libraires à mettre la clé sous la porte.
A moins d'être un libraire indépendant avec son propre réseau de distribution, les autres, hélas n'ont pas toujours la possibilité de satisfaire leurs clients.

En ce qui concerne mes livres, ils ne sont pas dans les bases des distributeurs: je n'ai jamais fait la démarche de les y inscrire. Apparemment, certains distributeurs sont ouverts au référencement des autoédités mais en passant par des prestataires / intermédiaires payants (je ne vais pas faire de pub, je ne sais pas ce qu'ils valent, Google est ton ami ).
Je crois que c'est la première fois que j'entends parler de quelqu'un qui a voulu commander LTPR en librairie
J'ai essayé de travailler en direct avec des libraires en leur présentant mes ouvrages: l'Harmattan à Paris en a pris en dépôt-vente (j'avais participé à une séance de dédicaces organisée par eux, et plutôt que de ramener mes invendus...) mais ça n'a tellement rien donné qu'ils ne savent même plus où ils sont... (si jamais quelqu'un passe par chez eux et essaye de demander un tome, je veux bien un retour sur l'expérience ).
Librairie Critic à Rennes (ils sont aussi éditeurs): expérience extrêmement déplaisante. Alors que j'avais pris soin de convenir d'un rendez-vous avec le responsable par téléphone pour lui présenter ma démarche, je me suis fait jeter en trente secondes, sans un regard sur mes bouquins. "Non, on fait pas". Ok, il aurait pu me le dire au téléphone, ça m'aurait évité un épisode assez humiliant devant d'autres clients.
Ty-Bull tome 2, à Rennes toujours, m'a pris 3 tomes en m'expliquant bien que c'était juste pour faire plaisir à un copain qui avait servi d'intermédiaire. Ca douche la motivation.
Autant j'ai le cuir dur sur Internet derrière un clavier, autant je suis une lavette IRL donc je n'ai pas persévéré. Amazon, Lulu, Kobo: voilà mon terrain de jeu.

Pourtant, j'adore les librairies.

Eh oui, pour ce qui concerne le papier au moins, la distribution est le nerf de la guerre.
Voir un avis là-dessus ici : http://stoni1983.over-blog.com/article-la-distribution-dans-l-edition-ou-le-truc-qui-fout-le-bordel-66564697.html

Rien n'empêche les libraires (en tout cas, les indépendants) de commander directement à l'éditeur (en tout cas, c'est ce  dont je peux témoigner au vu de ma (modeste) expérience). Ils exigent simplement de ne pas payer d'avance et de pouvoir renvoyer les invendus. Ça se pratique, je l'ai vu faire à plusieurs reprises.

Pour répondre à la question initiale, étant publié chez un tout petit ( Sombres Rets, 25 ouvrages au catalogue), au bout de 6 mois d'existence du livre , les 2 seules librairies du coin ou l'on peut le trouver appartiennent à des gens avec qui j'ai fait connaissance au cours de salons. Les 3 autres que j'ai essayé de démarcher "from scratch" m'ont gentiment éconduit.
Après , l'éditeur lui-même a une quinzaine de librairies partenaires en France chez qui on doit pouvoir le trouver, si ils ont décidé d'en prendre.
L'essentiel des ventes se fait dans les salons et par commande sur le site de l'éditeur, là-dessus ils sont rodés et côté expédition, ça tourne ( Le lamantin aussi, d'après ce que j'ai pu constater).
Bien que le livre soit dispo sur Fnac, Amazon et les autres enseignes du style, et également commandable en librairie ( j'ai vérifié ), très peu de ventes se sont faites par ce canal jusqu'ici.
Je suppose que c'est une situation classique pour ceux édités chez les "petites" ME.

Alors pour ma part, je suis commandable en librairie. Mon éditeur est sous contrat avec Hachette donc dépend de Electre et Dilicom. Par conséquent, je suis sur les fichiers des grandes librairies. Sauf que pour cela, il faut aussi que les libraires se mettent au diapason avec les distributeurs. Pas gagné.
Je suis difficilement trouvable sur le site des furets du nord et ils ont même pas pris la peine de mettre ma couverture, introuvable sur le site de Cultura, quand à la fnac, ils ont leur propre système.

Bref ! Niveau accessibilité, c'est à revoir quand on est en petite ME.

Reste à se déplacer directement et là oui, après plein de tergiversations, ils viennent à te trouver dans le fin fond de leur catalogue !

Conclusion : on est heureux d'étendre sa diffusion, mais l'efficacité est somme toute relative face aux géant de l'édition qui monopolisent tout !

J'étais en librairie et je dois encore y être avec mes trois albums publiés chez La Palissade (mais le temps de vie d'un album jeunesse est court). J'espère qu'on les y reverra à Pâques, en 2017 :



Ce n'est pas le même :
http://www.e-leclerc.com/espace+culturel/produit/un-repas-chez-les-lapins-de-p%C3%A2ques,21305800/


Cette année sortira mon premier album jeunesse de Noel, mais chez un autre éditeur. Je dois recevoir le contrat.

Après, pour mon roman...ça sera une autre histoire...si ça aboutit, sous réserve, je ne sais pas trop.
Et mon recueil de poèmes paru aux éditions Hugues Facorat n'est pas dans les librairies (même si la librairie à côté de chez moi en avait commandé un mais il me semble qu'ils ne l'ont jamais vendu...). M'enfin bref. Le truc, c'est que je suis trop dans l'écriture (et touche-à-tout : romans, nouvelles, poèmes, albums jeunesse...Pour l'instant, j'essaie de trouver ce qui me correspond) pour avoir envie de m'arrêter sur la promo.

paty a écrit:

Alors pour ma part, je suis commandable en librairie. Mon éditeur est sous contrat avec Hachette donc dépend de Electre et Dilicom. Par conséquent, je suis sur les fichiers des grandes librairies. Sauf que pour cela, il faut aussi que les libraires se mettent au diapason avec les distributeurs. Pas gagné.
Je suis difficilement trouvable sur le site des furets du nord et ils ont même pas pris la peine de mettre ma couverture, introuvable sur le site de Cultura, quand à la fnac, ils ont leur propre système.

Bref ! Niveau accessibilité, c'est à revoir quand on est en petite ME.

Reste à se déplacer directement et là oui, après plein de tergiversations, ils viennent à te trouver dans le fin fond de leur catalogue !

Conclusion : on est heureux d'étendre sa diffusion, mais l'efficacité est somme toute relative face aux géant de l'édition qui monopolisent tout !

C'est vraiment gratifiant d'être publier avec une maison d'edition sous contrat avec hachette? Les librairies nous prennent plus au sérieux?

@Paty: tu ne confonds pas distribution et diffusion, par hasard?
Distribution = service de livraison, c'est le distributeur qui stocke les livres et les distribue aux libraires selon leur demande
Diffusion = service de publicité, c'est le diffuseur qui va s'occuper de faire savoir aux libraires que ton livre existe, qu'il est trop bien et qu'il faut qu'ils le commandent.
En gros, ça ne sert à rien d'être distribué par une grosse boîte si tu n'as pas de diffuseur.

Ombelle a écrit:

En gros, ça ne sert à rien d'être distribué par une grosse boîte si tu n'as pas de diffuseur.

Les "grosses boîtes" font généralement les deux, diffusion et distribution.

Je confirme, la diffusion et la distribution, c'est compliqué ! Personnellement, je trouve que les libraires font souvent un boulot admirable, mais je suis persuadé qu'à force de persévérance, on peut toucher un public plus large. C'est vrai qu'il faut prendre le temps de démarcher et ne surtout ne pas considérer que c'est uniquement le travail de l'éditeur.

Mort aux grands ! et Guerre aux grands ! peuvent être commandés partout en théorie, que ce soit à partir des grands sites marchands (je suis même sur Price Minister ) ou à partir des librairies.

Les Temps assassins, à paraître ce 14 septembre, se vendront notamment dans certains Cultura, sur le net bien sûr (site éditeur, furets, fnac...), et dans les salons.

Quod a écrit:

Ombelle a écrit:

En gros, ça ne sert à rien d'être distribué par une grosse boîte si tu n'as pas de diffuseur.

Les "grosses boîtes" font généralement les deux, diffusion et distribution.

Oui pour leurs propres bouquins. Mais Hachette, par exemple, distribue beaucoup de petits éditeurs, mais n'en assure pas la diffusion, il me semble.