Pour ma part, je suis dans le même cas que surement beaucoup d'entre vous. Mon idée de roman(s) était sur une histoire en trois partie bien différentes mais liées. En plus, d'avoir totalement modifier mon idée de départ, j'ai par la suite, à force de travailler dessus, eu de nouvelles idées pour une suite du tome 2 qui ne pourrait en aucun aller avec ce que j'avais initialement prévu dans le tome 3. Étant donné, que je suis loin d'être au bout d'un tome quel qu’il soit, et encore moins d'être publié, je ne me pose pas trop de questions maintenant. Je souhaite avant tout avancer dans mon écriture (mes tomes 1 et 2 peuvent être écrit en parallèle et constitués des histoire distinctes si j'en décidai autrement) et je verrai par la suite, avec la temps et le fait de laisser décanter les choses (ou de les nourrir en nouvelles idées) quelle direction je donnerai à tout ça.
Je ne sais pas si c'est très clair. Pour résumer, je vais me laisser guider par mon imagination.

L'avantage en fantasy ou SF, quand on crée un univers totalement différent du monde réelle que nous connaissons, il est possible d'inventer tellement de choses. A l'image de ce qu'est notre monde, il peut exister tellement de régions, de villes différentes que ça multiplie forcement les possibilités d'histoire.

Citation :

Je ne sais pas si c'est très clair. Pour résumer, je vais me laisser guider par mon imagination.

Tout est dit

moi c'est plutôt l'inverse: je me force à finir mes histoires pour pouvoir passer à d'autres projets complètement différents.
je pourrais écrire 3 ou 4 romans en même temps, que j'en serai super heureux (je l'ai déjà fait avec 2, et j'ai juste du laisser tomber le 2ème pour finir le 1er). donc une suite, en l'état actuel, c'est inimaginable pour moi: je veux pouvoir développer mes autres idées, changer d'univers, de lieux, de concepts.

boblafrite a écrit:

moi c'est plutôt l'inverse: je me force à finir mes histoires pour pouvoir passer à d'autres projets complètement différents.

Je suis assez sur ce principe-là aussi...

Autant que j'aime les personnages de mes histoires, je ne veux pas rester leur prisonnière au détriment des autres parties de mon imaginaire.

Aussi, en un sens, puisque je suis sur plusieurs projets en même temps.
Mais l'un n'exclut pas l'autre. J'envisage la suite du projet X puis je passe au projet Y...avant de revenir au projet X puis d'écrire un album jeunesse puis de crayonner (mal) un personnage du projet Y et de me lancer dans un projet B et là j'entame la suite du projet Y...et j'écris encore un album jeunesse...

Je suis également en pleins dans ce problème car en ce moment, je corrige le premier tome de ma saga, Floriansa et j'entame le deuxième. J'ai prévu huit tome pour le cycle un, et ensuite, cinq cycles dont le nombre de tome pour chacun d'eux ne sont pas encore définis. En faite, j'ai créé un véritable monde avec son propre alphabet, sa propre mythologie, sa propre science... Du coup, j'ai du mal à me dire qu'il va bien falloir que je songe à m'arrêter un jour ou l'autre. Le nombre de cycle ne changera pas ça c'est sûr, c'est plus le nombre de tome qu'il me reste à définir. Huit tomes pour le premier cycle me parait bien également, du moins, c'est le sentiment général de mes lecteurs mais la plupart d'entre eux ont peur de décrocher au bout d'un moment. Par contre, chaque cycle de Floriansa sera indépendant puisqu'ils se dérouleront à chaque fois à une époque différente, donc avec des personnages différents. D'un autre côté, ça fait déjà cinq ans que je travaille dessus et je commence à me lasser un peu de l'univers. La preuve, en sept chapitre réécrit à peine pour le tome un, j'ai déjà tué trois personnages.

Idril Palanén a écrit:

en sept chapitre réécrit à peine pour le tome un, j'ai déjà tué trois personnages.

Bof...   Sur "Martin", je tue plusieurs personnages avant même que l'histoire commence. Rien que pour traumatiser le héros. Quatre morts tragiques faisant partie de sa famille. Séparément, je précise.

Et dans les Errances Galactiques, au premier chapitre, on apprend qu'il faut remplacer la moitié des pilotes de la base à cause de l'importance des pertes dans la guerre... Soit dit en passant qu'on en reperd un bon paquet au chapitre 8 (OK, c'est plus loin que toi, et en plus, ce sont des morts anonymes)

Sérieusement    Tuer les personnages n'est pas signe que l'histoire s'arrête... J'ai des tas de cadavres dans DiscoBall... Le tout est de ne pas tuer les plus importants. Et d'intégrer des nouveaux de temps en temps.
A la fin de la 3° saison de DiscoBall, deux personnage de tout premier plan meurent plus ou moins en même temps. Ca a copieusement perturbé mes habitudes. Mais leur disparition était indispensable à la suite du scénario.

Ben, dit donc, il y a beaucoup de morts dans vos ouvrages !

Citation :

j'ai par la suite, à force de travailler dessus, eu de nouvelles idées pour une suite du tome 2 qui ne pourrait en aucun aller avec ce que j'avais initialement prévu dans le tome 3.

En fait, j'y ai reréffléchi. L'un n'empêche pas l'autre. Par contre, ça complexifie et rallonge considérablement l'histoire donc c'est à voir comment je peux l'articuler ...

Rassure-toi, Choupi... J'en ai relativement peu dans Howahkan, et il n'est prévu aucun cadavre durant le déroulement même de "Martin". En tous cas, aucun en particulier. Comme ça se passe pendant la 2°GM, ils se font très bien sans que j'intervienne...

Les "tomes" sont une prise de risque, quand même...
DiscoBall est une grosse déconnade. Je m'y autorise tout et n'importe quoi. Donc les tomes aussi...
Que veux-tu... Mon "10 mots" est "Pensées croisées sur l'éternel tango du Bien et du Mal"... Espoir, passion et mort .
Mais un "machin à plusieurs épisodes", c'est risqué. J'ai bien Forestia, qui est prévu en trilogie, mais pour le moment, il est "en attente" (tome 1 écrit, à fignoler, le reste à écrire).
Il y a la phase d'écriture. Pour soi et pour les personnages. Et la phase de passage au public. S'il a accroché assez pour suivre sur plusieurs livres.

Idril Palanén a écrit:

Je suis également en pleins dans ce problème car en ce moment, je corrige le premier tome de ma saga, Floriansa et j'entame le deuxième. J'ai prévu huit tome pour le cycle un, et ensuite, cinq cycles dont le nombre de tome pour chacun d'eux ne sont pas encore définis. En faite, j'ai créé un véritable monde avec son propre alphabet, sa propre mythologie, sa propre science... Du coup, j'ai du mal à me dire qu'il va bien falloir que je songe à m'arrêter un jour ou l'autre. Le nombre de cycle ne changera pas ça c'est sûr, c'est plus le nombre de tome qu'il me reste à définir. Huit tomes pour le premier cycle me parait bien également, du moins, c'est le sentiment général de mes lecteurs mais la plupart d'entre eux ont peur de décrocher au bout d'un moment. Par contre, chaque cycle de Floriansa sera indépendant puisqu'ils se dérouleront à chaque fois à une époque différente, donc avec des personnages différents. D'un autre côté, ça fait déjà cinq ans que je travaille dessus et je commence à me lasser un peu de l'univers. La preuve, en sept chapitre réécrit à peine pour le tome un, j'ai déjà tué trois personnages.  

C'est tout à fait le genre de truc que je ne sais absolument pas faire et qui me rend admiratif. Quand je vois que j'ai mis 4 ans à écrire 40% (soit 28 chapitres) de mon second roman solo "Projection privée...", je me dis que pour un projet comme le tien, il me faudrait au moins toute une vie (et même éventuellement celle d'après !).

Sinon, pour tous ces morts, on peut éventuellement les faire revenir en fantômes/âmes égarées (à condition que l'univers narratif s'y prête ).

Citation :

Sinon, pour tous ces morts, on peut éventuellement les faire revenir en fantômes/âmes égarées (à condition que l'univers narratif s'y prête ).

Quel que soit l'univers narratif, les morts peuvent revenir...

> Dans les Chroniques des Gardiens de la Nuit, je ne peux créer un vampire qu'en tuant un humain, mais je ne prends pas toujours la peine de raconter cette étape. Ce n'est pas indispensable à introduire un nouveau vampire dans le récit. Ca permet juste de mieux le connaître (c'est quand même une étape importante de son vécu). Pour ce qui est des fantômes tourmentés, c'est vrai qu'on peut plus difficilement éviter de se rapporter à leur décès, mais je n'ai pas tellement l'habitude de ces entités.
> Dans Martin, les morts en question (et d'autres disparus, dont on ignore le devenir) sont très présents et "hantants" dans la caboche du héros. Ce n'est pas une histoire SFFF. C'est tout ce qu'il y a de plus réaliste, mais ce sont quand même des fantômes...