Nombre de messages : 158 Âge : 32 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 09/04/2016 | baptiste.p / Tycho l'homoncule Jeu 1 Sep 2016 - 5:02 | |
| Bonjour à toutes et à tous, Je me permets de lancer un nouveau topic car je suis actuellement en train d'écrire le second tome de ma trilogie fantasy et une question m'est venue à l'esprit. Ma trilogie s'adresse tout d'abord aux jeunes mais comme pour Harry Potter, les adultes trouveront du plaisir à le lire...du moins je l'espère. Mais étant donné que mon roman s'adresse tout premièrement aux adolescents, j'aimerai savoir si un chapitre avec un peu de violence et de sang est à proscrire ou non ? Pour faire court, il s'agit d'un passage décrivant la destruction d'une ville et d'une partie de ses habitants. Merci en avance pour votre aide ! |
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Nombre de messages : 270 Âge : 26 Pensée du jour : Vide Cor Meum Date d'inscription : 08/01/2016 | A.J.B / Autostoppeur galactique Jeu 1 Sep 2016 - 9:23 | |
| Bien le jour à vous ! Mmh...Je vous induirais seulement ceci : si cette scène est indélébile de votre histoire, alors il serait vain de la redouter. Écrivez ce qui inspire votre plume, sans vous brider. Les lecteurs apprécieront d'autant plus une action naturelle plutôt qu'une compensatoire. Pis, grand bien s'en ferait à la littérature jeunesse d'être débarrassée d'a priori réducteurs tels que la capacité pour le publique de recevoir les duretés de la vie. Espérant avoir concouru à votre secours |
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Nombre de messages : 731 Âge : 30 Date d'inscription : 23/10/2013 | fleur de lune / Blanchisseur de campagnes Jeu 1 Sep 2016 - 9:33 | |
| A mon sens, la violence ne pose pas forcément problème dans un roman jeunesse, encore moins dans un roman pour ado. L'important, c'est qu'elle ne soit pas gratuite, qu'elle serve l'histoire. Reprenons harry potter, puisque tu le cite dans ton message. Les derniers tomes ne sont pas dépourvu de violence. |
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| Invité / Invité Jeu 1 Sep 2016 - 10:35 | |
| Je crois que la violence n'est pas forcément à rejeter d'office sous prétexte que le public est jeune... on raconte des contes aux enfants et pourtant les contes sont sanglants à l'origine ! Pensez à Barbe bleue ! J'en ai aussi lu un où, pour faire rentrer les pieds de la méchante soeur dans les chaussures de la gentille soeur on lui coupe tallons et orteils... Ailleurs un homme passe la nuit avec un cadavre décapité... et pourtant on racontait ça aux enfants ! Et les psychiatres expliqueront que c'est fondateur pour l'esprit... donc je ne vois pas en quoi la violence serait forcément à fuir. La fuir ce serait au contraire je crois quelque chose qui relèverait de la surprotection. |
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Nombre de messages : 1145 Âge : 45 Localisation : Quelque part, dans ma tête... Pensée du jour : Euh... Date d'inscription : 11/03/2016 | Lily M / Effleure du mal Jeu 1 Sep 2016 - 14:50 | |
| On peut tout aborder dans la jeunesse, bien sûr on ne s'y prendra pas de la même manière que pour un roman non jeunesse, mais je pense vraiment, et là je parle aussi en tant que maman d'une jeune ado de 13 ans, qu'on peut parler de tout. Tu n'as qu'à te promener dans un rayon jeunesse, et tu verras que certains bouquins sont assez durs et violents (les Hunger games and co par exemple...) |
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Nombre de messages : 1755 Âge : 27 Date d'inscription : 14/08/2016 | Don Rumata / Fiancée roide Jeu 1 Sep 2016 - 15:31 | |
| Nous vivons dans un monde violent, alors c'est tout naturellement que j'ai songé à intégrer cette violence mais mon travail littéraire.
Je pense que la jeunesse concernée est en plus une jeunesse des années 2000, alors je comprends bien que l'on veuille intégrer de la violence dans ses écrits, c'est tout naturel et ce n'est pas un aspect à fuir, puisque la jeunesse visée sera certainement habituée au climat de violence qui règne ici bas... malheureusement.... |
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Nombre de messages : 158 Âge : 32 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 09/04/2016 | baptiste.p / Tycho l'homoncule Jeu 1 Sep 2016 - 18:43 | |
| Merci à tous pour vos réponses et je rejoins vos avis. J'avais surtout besoin de les entendre. Il est évident que je ne vais pas décrire les scènes comme dans un livre pour adultes mais il m'était impensable de passer à coté de ça pour mon intrigue. Je dois absolument montrer l'horreur. |
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Nombre de messages : 69 Âge : 31 Pensée du jour : L'Eurovision, c'est une passion \'0'/ Date d'inscription : 26/01/2016 | Woonrei / Clochard céleste Lun 17 Oct 2016 - 3:22 | |
| Je suis d'accord sur l'insertion de violence à un certain degrés, et surtout qu'une cause en soi expliquée, qu'elle ne soit pas perverse et gratuite, si c'est bien pour des adolescents. Continue sur ta pensée |
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Nombre de messages : 22 Âge : 32 Date d'inscription : 21/01/2013 | Zexion / Homme invisible Lun 24 Oct 2016 - 22:30 | |
| Évidemment il y a des limites à ne pas dépasser selon la catégorie d'âge que tu vises. Mais si par "jeunesse" tu entends les douze ans et plus comme c'est souvent le cas, je pense que tu as déjà une très grosse marge de manœuvre.
Après selon moi, la question vis-à-vis de la violence dans les romans jeunesse n'est pas tant quantitative ("Je peux mettre du sang ? et des trippes ?") que qualitative (la façon dont est traitée la violence dans le roman).
Ainsi, on en arrive à un point où la violence devient omniprésente dans les œuvres culturelles, et je trouve qu'on l'admet de plus en plus, même dans les livres adressés à la jeunesse. Ce qui poserait problème, en revanche, ce serait de représenter la violence comme quelque chose de positif.
Vouloir protéger les enfants et les adolescent en leur esquissant le pays des Bisounours n'est pas forcément intelligent, tôt ou tard ils s'en mordraient les doigts parce que ce n'est hélas pas ainsi qu'est notre monde. Il serait au contraire plus pertinent de montrer dans nos romans que la violence existe, et lui apporter des solutions, des façons d'y réagir, de s'en prémunir. De cette façon on est plus susceptibles de rendre service à la jeunesse. Par exemple tu parles de "montrer l'horreur", dans ce cas précis c'est une "bonne façon" de montrer la violence donc je ne vois aucun soucis.
Évidemment ça n'exclut pas de pouvoir écrire des romans avec des conceptions très différentes de la violence, qui glorifieraient la violence ou retiendraient des morales du type "la fin justifie les moyens". Mais là je pense que pour le coup ce sera nettement plus compliqué de convaincre un éditeur de publier ça dans une collection jeunesse. |
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| Invité / Invité Mar 25 Oct 2016 - 8:05 | |
| Ça pose pas de problème, je pense. Il faut voir les films qu'ils regardent. La violence est omniprésente, dans les films de super-héros, par exemple. Après, je me verrais pas verser dans les détails morbides dans un roman jeunesse. Donc, oui, je rejoins mes petits camarades, c'est la manière dont tu traites le sujet qui importe. Si tu veux de l'officiel, tu peux te renseigner sur la classification PEGI. Les jeunes s'en balancent, les parents un peu moins. |
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Nombre de messages : 66 Âge : 29 Date d'inscription : 27/06/2015 | Leokar / Clochard céleste Mer 2 Nov 2016 - 8:55 | |
| Faut d'abord distinguer "Jeunesse" et "Jeune adulte". Les premiers sont d'ordinaire plus prudes, évitant des trucs trop graphiques, du langage grossier et tout le tralala, tandis que les seconds (qui s'adressent normalement aux 14-15 ans et plus) sont beaucoup plus divers dans leur représentation de la violence. Les Hunger Games de ce monde ne se privent pas trop à ce niveau-là, par exemple. Ça dépend donc vraiment de l'âge de ton public. "Ado", c'est large.
Aussi, vu que c'est un deuxième tome, sois cohérent avec toi-même. Est-ce qu'il y a des scènes violentes ou un peu dark/edgy dans le premier opus? Si ce n'est pas le cas, peut-être que le ton de ton univers ne s'y prête pas. Après, c'est toi qui voit.
Bonne chance! |
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