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| [Personnages] Écriture et Dilemme. | |
| | Nombre de messages : 3385 Âge : 28 Pensée du jour : "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"' Date d'inscription : 13/02/2014 | Mâra / Mérou Mer 22 Juin 2016 - 13:18 | |
| Dans l'écriture de mon roman je me suis trouvée confrontée au même type de dilemme que toi: j'avais prévu un certain dénouement, et puis j'ai eu peur que ça fasse racoleur, type "Le Détective" (vous savez, le journal), et qu'on le ressente comme une glamourisation de trucs affreux. Du coup, j'ai songé à dénouement alternatif. Il est apparu que c'était de la merde, car le cœur n'y était pas même si la crainte oui. Bref: suivre son instinct! C'est la bonne réponse. |
| | Nombre de messages : 550 Âge : 30 Localisation : Entre deux lignes Pensée du jour : Pourquoi ? Date d'inscription : 16/01/2015 | Writer / Gloire de son pair Lun 27 Juin 2016 - 20:06 | |
| Je pense que beaucoup d'entres nous ont déjà été confrontés aux dilemmes ! Personnellement, pour me "débarrasser" de ces dilemmes, je prends un temps de réflexion. En ce sens, je veux dire, que je prends l'option qui me trotte dans l'esprit les heures ou les jours suivants. J'espère que tu vois où je veux en venir |
| | | Invité / Invité Lun 27 Juin 2016 - 20:44 | |
| Tu réponds à la question toi-même quand tu dis : " Je crois que je préfère le cas où elle est mariée à une femme," Ne te demande pas ce qui est "le mieux" mais ce que tu veux traiter. Le mieux c'est ce que tu veux traiter (oui, je ressors mon couplet sur écrire pour soi, etc. (et non, je ne m'en lasse pas ;P)). "mais j'ai peur de ne pas arriver à traiter le sujet" : ça m'arrive tout le temps, trop dans l'intention et pas assez dans la réalisation mais "qui ne tente rien n'a rien", "mieux vaut rater sa chance que ne pas l'avoir tentée" comme dit le proverbe chinois. Si tu n'essayes pas, tu ne sauras pas. "cela me semble plus "facile" à écrire si elle est mariée à un homme, mais ça devient classique et moins intéressant." : là je te renvois à la phrase de ma signature (nom de nom !) Ce que je trouve intéressant dans l'écriture c'est le défi que ça représente. Par exemple là, pour mon deuxième roman, le tout est de rendre l'histoire intéressante alors qu'on sait que mon héros va très certainement mourir (surtout que par-dessus le tout je suis sur un rythme assez lent). Je crois que si tu choisis la voie facile (qui est aussi la voie qui te tente la moins d'après ce que tu dis toi-même) alors tu vas t'ennuyer et tu ne finiras pas l'histoire, ou tu ne fourniras pas du bon travail et ça sera ennuyeux pour le lecteur. Prends du plaisir à écrire, prends du plaisir à relever un défi, prends du plaisir tout court et le reste suivra. |
| | Nombre de messages : 12 Âge : 28 Date d'inscription : 15/06/2016 | Oliaa / Homme invisible Mar 28 Juin 2016 - 23:11 | |
| Je pense aussi que les dilemmes sont inévitable et d'un coté si il y en avait pas, ce serait ennuyeux... Ahah oui il faut écrire avec le coeur, pas avec la tête! Je l'ai compris depuis que j'ai écris ce post C'est marrant les fins alternatives, en un sens tu as eu de la chance qu'une des versions soit de la "merde" parce que si les deux avaient été bien, le choix aurait été très compliqué ^^ Oui je vois où est-ce que tu veux en venir, c'est un peu ce que j'ai fais et à chaque fois j'en revenais à ma version préférée parce que dans l'autre versions j'avais pas assez de scènes qui me venaient en tête. T'as raison je répond moi-même à la question, mais je voulais des avis extérieurs pour appuyer ma réponse! ^^ J'aime bien la phrase de ta signature, elle me parle bien Interessant une histoire où le héros meurt à la fin, je trouve qu'il faut oser, c'est assez dur de tuer son personnage principal et pour le lecteur aussi, difficile de ne pas décrocher une larme à la fin du roman! Même si on le sait à l'avance. |
| | | Invité / Invité Mer 29 Juin 2016 - 9:49 | |
| Je ne trouve pas dur de tuer son personnage Comme je le disais dans un autre sujet : j'en ai tiré ce que je voulais en tirer, je prends de lui (et de l'univers) ce dont j'ai besoin et, là, j'ai besoin qu'il meurt ! ^^' Mais, pour en revenir au sujet, je crois que, souvent, quand on a un dilemme, en réalité c'est un faux dilemme : on sait toujours ce que l'on préfère ! |
| | Nombre de messages : 146 Localisation : Ici et ailleurs Pensée du jour : Qui sera ma prochaine victime? Date d'inscription : 16/08/2012 | Jana-Ships / Barge de Radetzky Lun 4 Juil 2016 - 14:17 | |
| Les dilemmes, ces fameux machins inévitables en effet qui nous donnent envie de nous arracher les cheveux, ces trucs qui nous rendent fous et qui nous obsédent jusqu'à ce que, enfin, le conflit se règle. Pas toujours comme on voudrait, en plus. La barbe, ils m'énervent, ces dilemmes!
Qui n'a pas connu le dilemme de la mort? Je zigouille untel, ou je ne zigouille pas untel? Alors, je le zigouille et je fais avancer l'histoire, ou j'attends un peu parce que j'adore le untel en question? Argh! Et puis le dilemme du bon ou de mauvais: je veux que mon antagoniste reste antagoniste, mais nan, il lui faut une rédemption. Et le pire, oh le pire du pire, le dilemme qui me fait hurler de RAGE!
HAPPY END OU PAS HAPPY END?!
Sachant ce que je suis, je tends toujours vers les pas happy ends. Mais dilemme quand même. Pour les personnages, j'arrive à surmonter mon copain le dilemme, c'est pas lui qui va foutre en l'air mon histoire, naméo! Ca prend du temps à débloquer la situation, mais mon instinct a toujours raison quand il s'agit de mes personnages. Si tel personnage doit mourir, bah, tant pis, il meurt. Snif un coup, et après, j'avance. Mais ce qu'il y a de bien avec l'écriture, c'est que les personnages ne meurent jamais vraiment. Ils restent, on peut les ressusciter et les choyer. Et après, on peut les zigouiller une nouvelle fois.
Par contre pour le happy end ou pas, c'est plus dur. En général, j'arrive à trancher, mais ça prend du temps. Voilà pourquoi quand j'ai une fin en tête, j'essaye de ne pas en dévier. Quelques changements en cours de route, mais je m'assure toujours d'arriver là où j'avais prévu d'aller.
Ca aidera qui voudra! |
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