L’idée est partie de la gêne que j’avais à mobiliser ma femme en permanence pour avoir son avis, corriger, réorienter mes textes (un macho conscient est sur la bonne voie du repentir). Secrètement, elle voulait écrire, mais elle n’arrivait pas à passer à l’acte.
On a résolu les deux problèmes. Elle avait tellement modifié intelligemment mon indigente idée de départ que le roman lui appartenait plus qu’à moi. Un synopsis super précis et la répartition des rôles pour l’écriture n’avait plus beaucoup d’importance.
Trois ans après, les corrections du roman touchent à la fin, notre mini comité de lecture n’a pas su trouver qui a écrit quoi.
Et surtout ce fut une expérience de vie extraordinairement enrichissante ( malgré les quelques inévitables coups de gueule, euh. surtout moi)