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 [Structure] Ces personnages secondaires utiles un temps puis encombrants

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Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Le fait qu'il y ait peu de mélange peut s'expliquer simplement par le gout de la plupart des êtres vivants pour la reproduction. Si tes races ne sont pas fertiles entre elles et attachées à l'idée d'une descendance, elle auront tendance à rester entre elles pour maximiser leurs chance de créations de couples (plus tu as de voisins de la bonne race, plus tes enfants auront des chances de fréquenter des enfants de la race qui te donnera des petits enfants).

Si plusieurs races (et cela devient de plus en plus vrai si tu multiplies les races) se côtoient, la possibilité d'interactions reproductives de courte distances diminue. Il faut donc se déplacer plus pour avoir une chance de se reproduire dans la mesures ou chaque race est délayée dans la somme de toutes les autres.
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Mikaroman a écrit:
Il te suffit pour cela de ne pas avoir des pays définis non pas par leur population mais par leur frontières. Ensuite, une légion armée d'un pays recrutera dans toutes les races disponibles pour défendre ses frontières/ attaquer celles du voisin.

À bien y réfléchir, c'est un peu le fonctionnement de la légion étrangère en France.

Tu peux donc faire combattre des races différentes sous la même bannière. Ce qui aura l'avantage de permettre à ton roman d'être moins manichéen et plus crédible que ceux qui dépeignent des empires monolithiques et mono-race. Rien ne t'empêchant d'avoir des races majoritaires à certains endroits et tous les conflits/arrangements que cela suppose.

Plus que la légion étrangère et pour reprendre une comparaison déjà employée ça me fait beaucoup plus penser à des pratiques de l'empire byzantin qui, pour se protéger, a eu recours à des peuples des steppes comme les Petchenègues (notamment au siège de Manzikert en 1071 même s'ils se sont retournés contre les Byzantins en plein milieu, donnant la victoire aux Seldjoukides de Alp Arslan), ou à l'empire romain d'Occident avant sa chute, qui utilisait des mercenaires étrangers (si bien que les Romains "pure souche", si j'ose dire, ne se battaient plus ni ne récoltaient la terre parce que c'était indigne d'eux, ce qui a posé problème et causé sa chute en partie puisque même des généraux étaient étrangers !) et ce exclusivement. Byzance utilisait "les ennemis de mes ennemis sont mes amis" et avait recours à plusieurs peuples des steppes, a fait des alliances avec les Khazars si je ne me trompe pas.

Et pour cette histoire de races on peut aussi imaginer une interdiction de se marier/reproduire avec quelqu'un d'une autre race (du moins pour les ressortissants de certains pays).
 
Léonard
   
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Léonard  /  Clochard céleste


Puisqu'on en est là je dois préciser : le mercenariat c'est la stratégie de la noblesse de campagne, qui est en guerre froide avec le pouvoir central (donc la légion), c'est des guerriers pas chers et nombreux mais mal formés et mal armés.
D'où la propagande : les légionnaires sont intégrés corps et âmes, par un entraînement et des cours, et pas seulement par l'argent. C'est une armée de métier, c'est ça qui fait que c'est difficile d'intégrer des étrangers. C'est pour ça qu'il faut insister sur les raisons de rejoindre l'armée plutôt que des mercenaires et sur l'efficacité de la propagande.
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Ravic
   
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Ravic  /  Petit chose


Bonjour !

Pourquoi ne fais-tu pas ce que tu as envie de faire ? Pose toi des questions... Quelle histoire veux-tu raconter ? Je ne te parle pas d'entre les trois choix que tu proposes, mais je te parle plutôt de ton récit dans sa globalité. Qu'est ce que tu as envie de faire ?
Tu t'imposes des choix en catégorisant tes possibilités, mais dans ces possibilités, il n'y en a ni de bonnes ni de mauvaises. Evidemment qu'il faut garder un minimum de cohérence scénaristique, mais il faut surtout que ton roman soit cohérent avec toi même.... Stendhal écrivait des trucs complêtements aberrants et illogiques et pourtant il est étudié et reconnu comme auteur de talent....(et je le pense aussi haha)
Si tu tiens à développer les personnages de la décurie, fais-le. Et puis, s'ils sont abandonnés d'un coup même développés, ça pourrait renforcer le fait que le héros se concentre uniquement sur son but personnel, non ?
 
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Je plussoie ! C'est ce que je me tue à dire depuis que j'erre dans l'écritoire de ce forum !
 
Léonard
   
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Léonard  /  Clochard céleste


Oui oui je le connais le couplet sur la liberté mais moi j'essaye d'écrire un livre là. scratch

Je sais exactement ce que doit être ce récit dans sa globalité, c'est dans le détail de cette scène que ça pêche car j'ai commencé un épisode très compliqué avec beaucoup de nouveauté d'un coup et je ne sais pas comment le finir pour passer à la suite. Et je ne suis pas d'accord pour dire qu'il n'y a pas de mauvaise possibilité. C'est peut-être une déformation suite à mon parcours universitaire mais je suis d'avis qu'il y a des choix A CHIER et des bons choix, même en art, et surtout en ce qui concerne la structuration d'un scénario.
Pour reprendre un exemple, tuer un personnage parce qu'on ne sait pas quoi faire de lui ou qu'on en a plus besoin, c'est typiquement une mauvaise solution à mes yeux. Chaque personnage doit avoir un destin ou n'être qu'un passager. Mais quand on leur donne un début de sens mais que ça ne mène nulle part, c'est un problème, et c'est celui auquel je suis confronté. Et je me suis rarement trouvé dans un tel imbroglio, sauf que j'ai pas envie de faire marche arrière, j'ai envie de démêler ce sac de nœud, que je puisse me prouver à moi-même que je suis un bon auteur.

Pour repréciser les choses ils seront abandonnés d'un coup de toute façon mais il me faut les développer pour leur donner un sens. Sinon tous ces persos risquent d'être une succession de fantômes sans consistance.

Merci d'avoir pris la peine de partager ton avis.
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Je suis en train d'écrire mon deuxième roman, et j'applique mon couplet sur la liberté Wink

Je dirais qu'il n'y a pas de mauvais choix si le choix te satisfait. Si un choix ne te satisfait pas alors il est mauvais, effectivement.
Quant à vouloir démêler les sacs de nœuds c'est LA chose à faire ! Se lancer un défi à soi-même est très intéressant comme exercice ! Mais ça rejoint la question de la liberté, quelque part : c'est ton défi, il n'y a véritablement que toi qui puisse le résoudre. On peut te donner des pistes, des idées, des avis, des tentatives de résolution, mais au fond ça ne sera que des pièces de puzzle que toi seul peut assembler. Et assembler comme toi tu veux pour que ça te corresponde.

En fait, depuis que tu as ouvert ce sujet, on te donne des idées concrètes sur l'histoire mais en fait ce qu'il faudrait ce sont plutôt des méthodes et des techniques pour te débloquer. Il y a peut-être un "truc" qui peut t'aider. Quand j'ai du mal avec une scène parce qu'elle n'est pas passionnante où que je ne sais pas trop par quel bout la prendre ou pour toute autre raison, j'ai tendance à aller chercher plus loin de manière automatique. Je passe à la scène suivante, ou une scène plus loin encore, et la scène "manquante" arrive presque toute seule puisque ce dont j'ai besoin pour arriver au point le plus loin me paraît alors assez évident. Peut-être que ça peut t'aider !
 
Pangolin
   
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Pangolin  /  Très premier degré


Même si c'est l'éventualité qui fait le moins plaisir, y a toujours la solution de repartir de plus bas. Des fois mieux vaut arrêter d'empiler les couches avant que tout se casse la figure. Ou alors tu fais comme Tolkien qui a commencé le Silmarillion en 1917 et qui l'a laissé inachevé 50 piges plus tard en ayant l'idée de crever, ce con.
 
Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Léonard a écrit:
Chaque personnage doit avoir un destin ou n'être qu'un passager.

La vraie vie est pleine de personnages pleins d'une grande densité et sans doute voués à de grandes choses dont la fin s'est interrompue de façon abrupte et absurde. (ou qu'on perd de vue)

Ce n'est pas parce qu'ils naissent sous ta plume que ton histoire deviendra mauvaise s'il leur arrive quelque chose qui arrive tous les jours dans la vraie vie à tout un tas de personnes. Ton histoire prendra juste une dimension réaliste. Ensuite, je peux comprendre que tu veuilles faire de l'épique, du prédestiné, du lien logique, du rebondissement... Mais honnêtement, la personne qui scénarise nos vie ne semble pas se soucier de ce genre de détail et ça ne nous empêche pas d'avoir des vies passionnantes.

Quand on regarde les critiques des filmes ou des livres, on y lit souvent une diatribe contre les choix improbables que font les héros, en dépit du bon sens et de toute analyse cohérente de la situation. Mais si on y réfléchit bien, dans la vie réelle, Nabila existe ! Les gens se conduisent réellement comme des cons parfois. L'intérêt d'une histoire ne peut se limiter à sa cohérence car, une trop grande cohérence rend l'histoire par trop irréelle. À moins d'écrire une histoire relatant les aventures d'un personnage d'une incroyable clairvoyance, nos personnages DOIVENT être (s'ils veulent être crédibles) aussi cons que nous et faire des choix déplorables.

Tout ceci pour dire, que SI, tu peux faire ce que tu veux. Wink

Ensuite, je te rejoins qu'il y a des histoires à chier, mais elles sont relatives à :
- des choix narratifs à chier
- des incohérences interne à l'histoire (la trame de l'histoire qui se contredit)
- l'incompétence de l'auteur
- ...

Le fait que ton personnage quitte, délaisse, tue ou oublie des personnages intéressants... c'est... la vie.
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Léonard
   
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Léonard  /  Clochard céleste


Mais ne vous inquiétez pas, vous m'aidez énormément, et je sais bien qu'au final c'est moi qui aurai le dernier mot. Quinze cerveaux sont plus performants qu'un seul, mais pour le bien de la cohérence, il faut qu'un seul penne les décisions.

@Pangolin : je suis tout-à-fait d'accord mais ça je le saurais que quand j'aurais tenté les autres options. Parce que j'ai été très inspiré lors de ce début de chapitre et ça me ferait mal de mettre ce morceau à la poubelle. Non, quand on s'est lancé comme je l'ai fait, il faut assumer jusqu'au bout. Quitte à recommencer après.

@Mikaroman : la vie et la fiction n'ont rien à voir ! La vie n'est qu'une succession d'événements improbables tandis qu'une fiction est liée par la nécessité (et pas forcément la cause à effet évidemment). Écrire c'est construire un rêve éveillé, et dans les rêves, contrairement à la vie, tous les personnages ont un sens, car tous les personnages sont joués par le même acteur : soi-même. Quand on lit, c'est exactement la même chose.
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Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Nos avis divergent, mais je me vois mal prôner la liberté d'écriture et te forcer simultanément à adopter mon point de vue. Ce ne serait pas très cohérent de ma part.

Je te souhaite donc bon courage dans cette démarche que tu as choisi et n'insisterai pas plus.
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Trench
   
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Trench  /  Le bruit et la pudeur


Pangolin a écrit:
Même si c'est l'éventualité qui fait le moins plaisir, y a toujours la solution de repartir de plus bas. Des fois mieux vaut arrêter d'empiler les couches avant que tout se casse la figure. Ou alors tu fais comme Tolkien qui a commencé le Silmarillion en 1917 et qui l'a laissé inachevé 50 piges plus tard en ayant l'idée de crever, ce con.

Il s'en souviendra, avant la fin
 
Léonard
   
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Léonard  /  Clochard céleste


Mikaroman a écrit:
Nos avis divergent, mais je me vois mal prôner la liberté d'écriture et te forcer simultanément à adopter mon point de vue. Ce ne serait pas très cohérent de ma part.  

Je te souhaite donc bon courage dans cette démarche que tu as choisi et n'insisterai pas plus.

Je n'ai pas compris en quoi nos avis divergent ? La liberté ça s'investit, tout ce que j'ai demandé c'est des idées pour l'investir. Après, quoi qu'il arrive, je fais ce que je veux, c'est évident. c'est seulement que le sempiternel discours qui répète que pour écrire il suffit d'écrire, d'être fidèle à soi-même blablabla c'est bon pour les gens qui découvrent l'écriture ou qui sont victimes de la page blanche. Mon problème en l'occurrence est très concret et relève plus de la technique ou du manque de documentation.
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Je crois qu'il parle du côté "réalité/fiction" : des personnages qui peuvent être cons et faire des choix illogiques Smile
 
Léonard
   
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Léonard  /  Clochard céleste


Ah oui ! C'est pas grave de pas être d'accord sur ça, au contraire, c'est la garantie qu'on prendra des chemins différents, et c'est pour le meilleurs.

P.S. : si les choix d'un perso sont liés pas la nécessité ce n'est pas logique pour autant. Ca peut être des raisons psychologiques, voire même symboliques, mais il y a des raisons.
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