Bonjour,

Quelques avis sur ce sujet pourraient m'aider à y voir plus clair.

J'ai autoédité un premier roman, un thriller vachement viril avec deux ou trois morts à chaque page. Pour cette oeuvre extraordinaire, et je pèse mes mots, j'ai utilisé un premier pseudo.

Pour me faire plaisir, j'ai entretemps travaillé sur un texte qui n'a rien à voir, un truc bien plus humoristique dont je suis assez content puisqu'il fait rire mon meilleur lecteur, moi. Je compte l'autoéditer. Si je trouve quelqu'un, j'essaierai aussi de le faire bêta-lire par une bonne âme pour avoir un regard extérieur. C'est particulier, d'écrire un roman humoristique...
Mais ce second texte pourrait ne pas plaire (un peu de sexe, beaucoup de misanthropie...).

Je me demande si je ne devrais pas le publier sous un autre pseudo histoire de ne pas "cramer" le premier au cas où les retours ne soient pas favorables.

Je sais bien qu'il est difficile de se faire un nom et que multiplier les pseudos complique la chose mais dans le cas de deux ouvrages radicalement différents et partant du principe que l'un des deux est vraiment segmentant, est-ce que ça ne serait pas opportun dans ce cas précis ?

Si vous avez un avis ou une expérience à partager en la matière, je suis preneur.

Mack éditions (ouverture en décembre 2016) cherche justement des romans humoristiques et notamment le premier qu'ils publieront. Tu peux le leur envoyer, à tout hasard.

MaddyForeigner a écrit:

Mac éditions (ouverture en décembre 2016) cherche justement des romans humoristiques et notamment le premier qu'ils publieront. Tu peux le leur envoyer, à tout hasard.

Merci pour l'info.
C'est noté.

J'ai un pseudo pour un type de littérature "à ne pas mettre entre de jeunes mains".

Tout le reste, je le publie sous mon nom, même si les genres sont assez différents.
J'ai autoédité un texte (car la maison a cessé ses activités avant de publier l'anthologie) et j'ai choisi de le faire sous mon nom. Tant pis pour l'éventuel gadin.

Après, à toi de décider en fonction de ton lectorat... Je sais que je préfère tout mettre sous mon nom et peut-être que les lecteurs de l'imaginaire tenteront aussi la romance. A eux de décider.

Florence_C a écrit:

J'ai un pseudo pour un type de littérature "à ne pas mettre entre de jeunes mains".

Tout le reste, je le publie sous mon nom, même si les genres sont assez différents.
J'ai autoédité un texte (car la maison a cessé ses activités avant de publier l'anthologie) et j'ai choisi de le faire sous mon nom. Tant pis pour l'éventuel gadin.

Après, à toi de décider en fonction de ton lectorat... Je sais que je préfère tout mettre sous mon nom et peut-être que les lecteurs de l'imaginaire tenteront aussi la romance. A eux de décider.

Oui, j'avais lu ton parcours pour "la belle et le solitaire", sur ce site je crois. Mais il n'y avait pas de "gadin" à envisager, même si c'est toujours possible, et tu avais déjà des retours positifs, ne serait-ce que parce que la ME était prête à s'engager.

En revanche, ton second pseudo pour les textes "olé olé" rejoint un peu mon cas.

Pourquoi ne pas publier sous ton nom (ce qui est lisible par tout le monde) ?

Tu veux dire mon "vrai" nom ou mon pseudo habituel ?

Pour mon vrai nom, je veux être libre de faire ce que je veux, sans que mes écrits puissent nuire à mon boulot, par exemple. C'est donc principalement pour des raisons professionnelles que je préfère utiliser un pseudonyme.

Pour mon pseudonyme habituel, comme évoqué plus haut, je ne veux pas prendre le risque qu'un texte "particulier" qui pourrait déplaire l'entache. Mais là, je ne suis pas sûr de moi.

Je parlais de ton "vrai" nom.

Dans l'absolu, je te dirais de favoriser le nom (vrai ou pas) sous lequel tu comptes publier le plus. Parce qu'il faut que ton lectorat puisse s'y attacher.

Si un livre est apprécié, le lecteur revient vers l'auteur et la multiplication des pseudos peut se révéler compliquée. (Ma 2e identité est d'ailleurs un peu en stand-by, car je publie beaucoup plus sous mon vrai nom.)
Ensuite, dès le moment où tu te montres, c'est plus simple d'être et d'agir sous ton vrai nom (mais cela n'engage que moi).

Oui, je suis d'accord avec toi sur les risques de la multiplication des pseudos. Comme je disais, c'est déjà difficile de se faire connaître avec un nom.

Pour le "vrai" nom, au début, j'avais un peu peur que ce que j'ai écrit ne soit pas au niveau, puisque j'avais peu de lecteurs potentiels objectifs dans mon entourage pour ça. Donc j'ai pris un pseudo. Ça va, maintenant je suis rassuré, je sais que je suis un génie (ah ! ah !).
J'ai un poste assez important dans une entreprise et je ne veux pas que mes romans puissent influer d'une quelconque manière dans mon travail, je crois que c'est la principale raison qui m'a poussé à publier sous un pseudonyme.
Je prends note de tes remarques. Merci.

As-tu sondé ton lectorat ? demander s'il aimerait un autre genre ?
C'est tout con, mais moi je sonde mon lectorat sur plein de choses ^^

Moi aussi je me pose ce genre de question, mais je n'ai rien publié
Je pense que le cheminement qui t'amènera à la réponse doit se faire en toi, parce que c'est PERSONNEL.
Prendre plusieurs pseudos c'est être frileux, avoir peur, rester sur ses gardes, ne pas oser, voire ne pas assumer. Ou alors ça peut être un jeu parce que c'est amusant de créer des pseudos
Prendre toujours le même pseudo voire utiliser son vrai nom pour tout (travail, compte JE, publication/édition, tags sur les vitrines du centre-ville, etc...) c'est casser les barrières et s'accepter tout entier comme on est JE SUIS MULTIPLE ET J'ASSUME. Mais bon après faut assumer dans le temps. Ça peut être drôle. Même plus drôle que d'avoir plusieurs pseudos.

Je ne pense pas que tu devrais demander l'avis de tes lecteurs.

En fait, si je prends un second pseudo, c'est justement pour que mes lecteurs ne soient pas au courant.

Bon, en vrai, le problème, c'est que des lecteurs, je n'en ai pas beaucoup...

J'ai un peu muri ma réflexion après le lancement de ce sujet, notamment à l'aide de vos interventions. Je publierai mon second roman avec le même pseudonyme que le premier. Et quand je serai riche, connu dans le monde entier et que j'aurais des centaines de femmes à mes genoux, je pourrais me payer le luxe d'écrire avec un second pseudo. Il se pourrait que ça attende quelques semaines, voire décennies...