Mon avis de simple lecteur amateur non éclairé :
Je rejoins l'avis de Gallifez.
Dans le tome 2 de Ravens, de James Barclay, l'un des personnages est un métamorphe. Il y a de courts passages (une page environ dans le plus long des cas) où ce personnage est sous sa forme animale et où ses pensées et ressentis sont retranscrits en italique. Ca passe bien, je trouve. Ca restait anecdotique, dans ce bouquin.
Dans le tome 1 de La Magie d'Avalon, de SG Horizons, il y a de très courts passages en italiques où, bien que le roman soit écrit à la première personne, du point de vue de l'héroïne, on peut y lire une courte pensée de sa part, du genre "Mais c'est pas vrai ! J'avais bien besoin de ça..." (exemple fictif). Là aussi, j'ai trouvé que ça passait bien et que c'était même agréable. Ces courts passages étaient assez nombreux, dans le roman.
Je pense par contre, moi aussi, qu'un chapitre entier en italique serait plutôt lourd.
La mention de l'époque en début de chapitre fonctionne bien mais, perso, en tant que lecteur, j'aurais davantage de plaisir à ce que l'auteur me fasse comprendre par ce qui se passe ou ce qui se dit, par exemple, à quelle époque on se situe.
Petite idée qui me vient, là, spontanément : on pourrait imaginer une référence au fax, au minitel, ou que sais-je, qui sous-entendrait clairement que l'action ne se passe pas aujourd'hui.
Je cite ces exemples à la volée, sans avoir vérifié si ça concorde avec la période de 1998, juste pour faire passer l'idée.