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| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Sam 29 Oct 2016 - 23:40 | |
| - Ombelle a écrit:
- J'ai lu récemment un livre publié par une grosse maison d'édition, et j'ai eu l'impression que rien n'avait été fait, ni sur le fond (incohérences en pagaille, personnages adultes se conduisant comme des pré-ados) que sur le fond (tournures maladroites, ponctuation aléatoire...) J'ai l'impression que de plus en plus de maisons d'édition se disent que la qualité du texte, finalement, ça coûte cher et ça ne rapporte pas plus de ventes...
Amen... |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 30 Oct 2016 - 8:49 | |
| Bonjour,
je l'avais posté dans mon topic mais ça sera plus à sa place ici. J'ai participé à un appel à textes des éditions Anyway (un recueil de nouvelles au profit de "Handicap International") et des corrections ont été apportées. En revanche, quand j'avais envoyé une histoire pour une anthologie aux éditions Erato, vendue au profit de l'association "les nez rouges", je n'avais jamais reçu de BAT ou entendu parler de corrections (et quand j'ai reçu mon exemplaire papier, hum...il n'y avait pas eu de corrections. C'était d'autant plus gênant que dans le cas d'un recueil de nouvelles ou d'histoires collectif, même si l'histoire qu'on envoie ne comprend (presque) pas d'erreurs, elle se retrouve entourée d'histoires qui peuvent en être truffées...) |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Dim 30 Oct 2016 - 9:54 | |
| - MaddyForeigner a écrit:
- En revanche, quand j'avais envoyé une histoire pour une anthologie aux éditions Erato, vendue au profit de l'association "les nez rouges", je n'avais jamais reçu de BAT ou entendu parler de corrections (et quand j'ai reçu mon exemplaire papier, hum...il n'y avait pas eu de corrections. C'était d'autant plus gênant que dans le cas d'un recueil de nouvelles ou d'histoires collectif, même si l'histoire qu'on envoie ne comprend (presque) pas d'erreurs, elle se retrouve entourée d'histoires qui peuvent en être truffées...)
Ça m'est arrivé deux fois (micro-nouvelles offertes pour des recueils) et autant dire que les éditeurs concernés n'ont plus jamais revu de manuscrit de ma part... Note que, si je ne peux pas avoir l'objectivité me permettant de juger mes propres textes, j'ai lu l'intégralité des recueils en question et, en tant que lectrice, j'aurais fait des corrections (fond et/ou forme) pour chacune des autres nouvelles composant ces recueils, donc... oui, ça manquait. |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Dim 30 Oct 2016 - 10:12 | |
| Pour Anyway, ils ont fait un travail conséquent au niveau des corrections. En revanche, j'ai trouvé des fautes, que j'ai signalé, dans les remerciements. Mais l'éditrice m'a répondu qu'elles seraient corrigées avant la publication du recueil ; je lui fais confiance.
Pour Erato, je n'ai pas lu l'intégralité du recueil parce que...ça faisait mal aux yeux. C'était un étrange mélange de contes pour tout petits généralement bien écrits car très courts et de nouvelles pour adolescents remplies de fautes, d'espaces en trop, de majuscules dans les incises... On ne m'y reprendra plus. |
| | Nombre de messages : 3 Âge : 48 Date d'inscription : 07/02/2017 | Correction parfaite / Début de partie Mar 7 Fév 2017 - 15:28 | |
| Bonjour,
Je suis correctrice-relectrice pour plusieurs maisons d'éditions, et il est plus que rare de ne pas faire de réécriture. En général, il y a forcément, à un moment ou à un autre de l'histoire, au moins une incohérence, ou une phrase mal écrite, et le correcteur, qui est neutre et qui découvre l'histoire, les pointe en gras ! Ensuite, à l'auteur (ou à l'éditeur) d'accepter les modifications proposées. Enfin, des fautes d'orthographe ou de grammaire, sans parler de typographie basique, il y en a toujours énormément !
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| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Mar 7 Fév 2017 - 15:33 | |
| - Correction parfaite a écrit:
- Bonjour,
Je suis correctrice-relectrice pour plusieurs maisons d'éditions, et il est plus que rare de ne pas faire de réécriture. En général, il y a forcément, à un moment ou à un autre de l'histoire, au moins une incohérence, ou une phrase mal écrite, et le correcteur, qui est neutre et qui découvre l'histoire, les pointe en gras ! Ensuite, à l'auteur (ou à l'éditeur) d'accepter les modifications proposées. Enfin, des fautes d'orthographe ou de grammaire, sans parler de typographie basique, il y en a toujours énormément !
Bonjour Miss "Correction parfaite", Merci de prendre connaissance des règles de la plateforme. Ton premier message sur le forum doit être ta présentation dans la partie ACCUEIL. Si tu manques d'idées ou de pratique, le guide de présentation peut t'aider. Sauf bien sûr si, comme ton pseudo le laisse supputer, tu es inscrite ici essentiellement pour faire ta pub... |
| | Nombre de messages : 28 Âge : 124 Localisation : Sud-Ouest Pensée du jour : Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Ce que l'on conçoit bien s'annonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, vingt fois sur le m Date d'inscription : 02/05/2014 | Trovatore64 / Petit chose Ven 10 Fév 2017 - 11:55 | |
| - Molly a écrit:
- Pour ma part, j'ai eu droit à des corrections sérieuses avec mes éditeurs. Très approfondies avec Le Lamantin (orthographe/syntaxe, mais aussi et surtout incohérences, révision de certains éléments de l'intrigue, etc.), plus superficielles avec Rebelle (mais le texte avait déjà été relu et corrigé avec une directrice d'ouvrage pour une première publication chez Kirographaires). Je n'aimerais pas voir affaire à un éditeur qui ne propose pas de correction.
On tombe souvent sur des bouquins pleins de fautes et d'incohérences, publiés chez de petits éditeurs, et j'avoue que ça m'énerve. C'est quand même le minimum, pour un éditeur qui propose des bouquins à la vente, de les corriger sérieusement ! Payer un correcteur devrait entrer dans le cahier des charges, sinon, on ne se revendique pas "éditeur" ! Et le pire, c'est qu'actuellement, on trouve pas mal de coquilles même dans des textes publiés par de grosses maisons... c'est un manque de respect pour le lecteur. Enfin quelqu’un qui le dit ! Il est évident que le passage sous les yeux d’un correcteur va de soi, comme cela allait déjà de soi quand les gens avaient une bonne orthographe et un bon français et éprouvaient, sans que l’on eût besoin de le leur dire, un certain respect vis-à-vis de leurs lecteurs. Néanmoins, aujourd’hui, en dépit de l’évidente paupérisation du langage et de la méconnaissance patente des règles de français basiques, nombreux sont les auteurs et les éditeurs qui essaient d’éviter la case « correction ». D’un autre côté, quand on a affaire à un petit éditeur « réglo » ayant de gros doutes sur la quantité de livres qui seront vendus, cela peut presque se comprendre, mais pas s’excuser... Tout le monde n’est pas Victor Hugo*, Émile Zola ou Jean-Paul Sartre**... De nos jours comme autrefois, tous les véritables écrivains font corriger et réviser leurs ouvrages, et plutôt deux fois qu’une. Un livre bien relu doit l’être au moins deux fois (voire trois à l’heure actuelle !). La correction est un travail d’artisan des mots, de la structure de la phrase, des règles de grammaire, des temps verbaux, de la ponctuation, de la typographie aussi. Une véritable correction de qualité (par un correcteur libéral à qui n’importe quel particulier peut s’adresser) requiert bien plus de temps qu’il y paraît au premier abord. De nos jours, le professionnel va y dédier tant d’heures qu’il en est bien souvent de sa poche, car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas dans ses habitudes (et il n’est pas dans son intérêt) de léser ses clients et de facturer son travail au-delà de la somme indiquée sur son devis, même quand il est perdant. Même dans les grandes maisons d’édition, où il y a encore parfois des correcteurs salariés n’ayant pas atterri au fin fond des oubliettes de Pôle emploi, on ne relit guère qu’une seule fois ou, au mieux deux, mais vite, très vite, trop vite sans doute ! Peut-être se contente-t-on parfois de passer un coup de Prolexis... Il faut faire des économies pour pouvoir faire du fric, du fric et encore du fric ! Ce qui explique peut-être que quelques fautes passent à la trappe, même dans des ouvrages primés ! Certains auteurs feraient peut-être mieux aussi de se poser les questions suivantes : « Suis-je assez compétent ? Ai-je moi-même bien relu et peaufiné mon texte ? Devrais-je le revoir encore ? » En effet, il ne suffit pas de jeter des mots sur le papier ou dans un fichier et de refiler le tout à un éditeur « en chambre » (notamment ceux qui se font du blé sur votre dos...) pour se dire auteur, et encore moins écrivain. Écrire est un travail de longue haleine. Gustave Flaubert, par exemple, a mis six ans pour écrire et peaufiner son Madame Bovary. Que n’employez-vous, vous auteurs d’aujourd’hui, ne serait-ce que le sixième de ce temps pour « pondre » un roman ! Mais non voyons ! Aujourd’hui, il faut aller vite, brûler les étapes, écrire, écrire, écrire... puis refiler le bébé et prétendre ne rien devoir payer, ou si peu, pour que quelqu’un le révise de A à Z ! Le rôle de base du correcteur est de corriger, pas de tout devoir chambouler et réécrire pour qu’un texte se tienne. Certes, il a la capacité intellectuelle de le faire et on peut lui confier cette tâche, mais pas au même tarif que s’il n’y avait que quelques fautes à relever çà et là ! C’est normal. Quand votre mécano découvre, en changeant les pneus de votre voiture, qu’il faudrait changer aussi les plaquettes de frein, voire les disques... cela vous est très désagréable, mais vous êtes bien obligé de tôt ou tard payer la note. Le bât blesse notamment parce que les tarifs n’ont guère évolué depuis l’avènement des « personal computers »... Or, autrefois, les personnes chargées de la saisie d’un texte manuscrit ou tapé à la machine à écrire par les auteurs étaient de vrais professionnels (linotypistes, clavistes, opérateurs PAO) connaissant peu ou prou la grammaire, l’orthographe, la typo.... Le texte du manuscrit était même révisé avant la saisie. Le correcteur, souvent salarié, n’avait qu’à trouver quelques fautes ici ou là, à parfaire, conseiller, suggérer. La réécriture était un élément relativement rare de son travail. Depuis quelques années et l’avènement de la publication via Internet, les correcteurs reçoivent parfois de vrais « torchons » qui seraient à réécrire totalement... et facturent la moitié du temps qu’ils ont dû consacrer à tout rectifier ! Reconsidérons les choses. Peut-être y a-t-il trop de personnes convaincues de l’intérêt public et de la qualité de leurs écrits ? Depuis qu’est née la mode de publier à tour de bras via les « éditeurs en chambre » qui fleurissent sur la toile (dont le seul but, pour certains, est de « faire du pognon » sur le dos des pauvres diables qui se targuent d’être des écrivains), nous avons assisté à la naissance d’une kyrielle d’ouvrages de piètre qualité, à tous points de vue. Si, en outre, ces ouvrages ne sont pas relus, je vous laisse imaginer l’horreur ! Tout et son contraire a été dit sur la « toile » au sujet des correcteurs, dans des forums tels que celui-ci par exemple. Certains allant même jusqu’à croire, voire à faire entendre, que les correcteurs sont des voleurs Je remercie Molly d’avoir mis le doigt sur la plaie et de m’avoir donné l’occasion de tenter de redorer le blason d’une noble profession parfois décriée à tort et souvent salie par ceux qui se disent correcteurs... À ce sujet, j'ajoute une dernière précision : depuis l’avènement du statut d’auto-entrepreneur créé pour pallier les mauvais chiffres du chômage, il est bizarrement né un grand nombre de correcteurs, voire d’écrivains publics proposant des services de correction. Un conseil : comme pour n’importe quel autre travail d’artisan, faites élaborer plusieurs devis avant de faire appel à un correcteur (qui est souvent une correctrice), ne vous jetez pas sur le premier devis au rabais venu ni sur le plus lourd. Privilégiez la fourchette des prix « moyens ». N’hésitez pas à demander des précisions, des références, à téléphoner, à requérir des facilités de paiement, à demander un essai sur quelques pages (et à proposer de payer pour cet essai). Informez-vous et, si besoin, adressez-vous à un syndicat professionnel qui saura sans doute vous guider. ----------------------------------- * « ... modestes savants habiles à lustrer la plume du génie » disait Victor Hugo, à propos des correcteurs. ** Il est à noter que ces grands écrivains, comme d'autres, ne faisaient pas l'impasse sur les services des correcteurs. ----------------------------------- voir : http://next.liberation.fr/culture/2010/01/06/correcteurs-a-rude-epreuve_602767 |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Ven 10 Fév 2017 - 12:37 | |
| - Trovatore64 a écrit:
Enfin quelqu’un qui le dit ! Il est évident que le passage sous les yeux d’un correcteur va de soi, comme cela allait déjà de soi quand les gens avaient une bonne orthographe et un bon français et éprouvaient, sans que l’on eût besoin de le leur dire, un certain respect vis-à-vis de leurs lecteurs. Ce qui m'ennuie, c'est la généralisation. - Trovatore64 a écrit:
À ce sujet, j'ajoute une dernière précision : depuis l’avènement du statut d’auto-entrepreneur créé pour pallier les mauvais chiffres du chômage, il est bizarrement né un grand nombre de correcteurs, voire d’écrivains publics proposant des services de correction. Un conseil : comme pour n’importe quel autre travail d’artisan, faites élaborer plusieurs devis avant de faire appel à un correcteur (qui est souvent une correctrice), ne vous jetez pas sur le premier devis au rabais venu ni sur le plus lourd. Privilégiez la fourchette des prix « moyens ». N’hésitez pas à demander des précisions, des références, à téléphoner, à requérir des facilités de paiement, à demander un essai sur quelques pages (et à proposer de payer pour cet essai). Informez-vous et, si besoin, adressez-vous à un syndicat professionnel qui saura sans doute vous guider. Il faudrait l'écrire aux éditeurs. Mais l'on ne peut pas, d'un côté, écrire que la noble profession de correcteur souffre de ceux qui se prétendent correcteurs, et, de l'autre, mettre tous les auteurs contemporains dans le même panier. Dans ma dernière nouvelle éditée, il y avait trois ou quatre fautes corrigées. J'ai signé le BAT et précisé que je voulais conserver le "ses" (les siennes) et non "ces". J'ai lu dans la version publiée : "ses (les siennes) années" Mon texte paru tel que je l'avais écrit aurait été moins fautif. Je me demande ce que les lecteurs vont comprendre . |
| | Nombre de messages : 28 Âge : 124 Localisation : Sud-Ouest Pensée du jour : Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Ce que l'on conçoit bien s'annonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, vingt fois sur le m Date d'inscription : 02/05/2014 | Trovatore64 / Petit chose Ven 10 Fév 2017 - 13:17 | |
| - MaddyForeigner a écrit:
- Trovatore64 a écrit:
Enfin quelqu’un qui le dit ! Il est évident que le passage sous les yeux d’un correcteur va de soi, comme cela allait déjà de soi quand les gens avaient une bonne orthographe et un bon français et éprouvaient, sans que l’on eût besoin de le leur dire, un certain respect vis-à-vis de leurs lecteurs. Ce qui m'ennuie, c'est la généralisation.
- Trovatore64 a écrit:
À ce sujet, j'ajoute une dernière précision : depuis l’avènement du statut d’auto-entrepreneur créé pour pallier les mauvais chiffres du chômage, il est bizarrement né un grand nombre de correcteurs, voire d’écrivains publics proposant des services de correction. Un conseil : comme pour n’importe quel autre travail d’artisan, faites élaborer plusieurs devis avant de faire appel à un correcteur (qui est souvent une correctrice), ne vous jetez pas sur le premier devis au rabais venu ni sur le plus lourd. Privilégiez la fourchette des prix « moyens ». N’hésitez pas à demander des précisions, des références, à téléphoner, à requérir des facilités de paiement, à demander un essai sur quelques pages (et à proposer de payer pour cet essai). Informez-vous et, si besoin, adressez-vous à un syndicat professionnel qui saura sans doute vous guider. Il faudrait l'écrire aux éditeurs.
Mais l'on ne peut pas, d'un côté, écrire que la noble profession de correcteur souffre de ceux qui se prétendent correcteurs, et, de l'autre, mettre tous les auteurs contemporains dans le même panier.
Dans ma dernière nouvelle éditée, il y avait trois ou quatre fautes corrigées. J'ai signé le BAT et précisé que je voulais conserver le "ses" (les siennes) et non "ces".
J'ai lu dans la version publiée : "ses (les siennes) années" Mon texte paru tel que je l'avais écrit aurait été moins fautif. Je me demande ce que les lecteurs vont comprendre . Il est étrange, ma foi, que l'on n'ait pas retenu votre correction et c'est fort regrettable... Par contre, en ce qui concerne la "généralisation", disons qu'il n'est pas possible d'entrer dans les détails et que les auteurs concernés sont tout de même légion, voire constituent l'écrasante majorité. Quant à écrire aux éditeurs... Ne vous en faites pas, ils sont parfaitement conscients du problème, puisqu'ils l'ont créé. Le conseil était plutôt valable pour les personnes souhaitant faire corriger leurs ouvrages avant présentation à un éditeur (il y en a beaucoup). |
| | Nombre de messages : 1979 Âge : 45 Localisation : Devant mon ordi Date d'inscription : 26/01/2014 | MaddyForeigner / Journal du posteur Ven 10 Fév 2017 - 13:28 | |
| Je suis professeur de français donc je ne vais pas payer un correcteur avant de présenter mes ouvrages à un éditeur. Je suis consciente qu'il reste toujours quelques fautes, quelques lourdeurs...mais au final, à chaque fois que mon texte a été corrigé, j'ai eu l'impression que c'était pire que mieux. On a d'ailleurs retenu ma correction. Elle apparaît dans le texte : "Elle avait passé ses (les siennes) années". Donc les lecteurs qui lisent ma nouvelle vont se demander ce que ça signifie. Il y a - Citation :
- (les siennes)
en plein milieu d'un paragraphe. |
| | Nombre de messages : 1375 Âge : 36 Localisation : Paris / Chartres Date d'inscription : 29/03/2014 | Alphonsine / Tentatrice chauve Ven 10 Fév 2017 - 15:20 | |
| - Maddy a écrit:
- Ce qui m'ennuie, c'est la généralisation.
Merci. Notons d'ailleurs que lorsqu'on fréquente les manuscrits des grands auteurs du temps passé, on remarque qu'ils faisaient également des fautes ! L'auteur sur lequel je fais ma thèse confond régulièrement é/er, erreur actuellement très répandue. Dans tous les cas, je trouve ça un peu facile de se retrancher sur un c'était mieux avant de bon ton, en jetant la pierre à à peu près tout le monde. Il y a des mauvaises pratiques, il y a beaucoup d'orgueil et, surtout, beaucoup de naïveté chez les auteurs, soit. Mais je pense aussi qu'on peut s'en sortir dès lors qu'on travaille avec méthode. Pour ma part, je n'ai pas eu la chance d'être éditée, mais j'espère que si c'est le cas, une relecture de principe sera faite. Notons que les corrections qui m'ont été faites par des particuliers, sur Internet, et notamment sur Scribay, m'ont beaucoup aidée à chasser les coquilles récalcitrantes. Il y a eu quelques cas où la correction suggérée ajoutait une faute de français, situation délicate s'il en est. Ce n'est pas pour autant que j'ai condamné les autres corrections de bonne volonté. Bref, ne mettons pas tout le monde dans le même panier, les diversités de situation s'y trouveraient bien à l'étroit. |
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