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| | Nombre de messages : 666 Âge : 38 Date d'inscription : 29/02/2016 | Fannuscrit / Hé ! Makarénine Mer 11 Mai 2016 - 14:52 | |
| Les corrections sont-elles fréquentes avant publication ? Je ne parle pas de la correction orthographique, mais plutôt syntaxiques ou la demande de réécriture d'un passage parce qu'il semble peu clair.
J'ai discuté avec une auteure chez HQN, elle m'a dit ne jamais avoir eu besoin de faire la moindre correction, ce qui m'a un peu filé des complexes. Une autre amie publiée chez Rageot entre autres (donc en jeunesse) me dit en avoir souvent.
Et vous ? |
| | Nombre de messages : 479 Âge : 31 Date d'inscription : 21/02/2016 | Livia K. / Pour qui sonne Lestat Mer 11 Mai 2016 - 15:03 | |
| Personnellement, je n'ai jamais été publiée, mais je m'inquiéterais si mon éditeur ne me demandait aucune correction ou modification je pense. Ça ne peut pas être parfait, il a forcément un avis et n'est pas d'accord avec tout. Enfin je sais pas, puisque je n'ai pas d'expérience, mais j'attendrais quand même un retour où on me demande des changements - et ça montre qu'il y a un vrai travail éditorial. |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Mer 11 Mai 2016 - 15:37 | |
| Je sais que chez Hqn il y a très souvent des corrections. Personnellement, je préfère quand il y en a. Mais les petites maisons n'ont souvent pas les moyens et certaines de taille plus imposante n'en proposent pas. Très aléatoire donc...
Dernière édition par Florence_C le Jeu 12 Mai 2016 - 8:58, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Jeu 12 Mai 2016 - 8:14 | |
| Pour ma part, j'ai eu droit à des corrections sérieuses avec mes éditeurs. Très approfondies avec Le Lamantin (orthographe/syntaxe, mais aussi et surtout incohérences, révision de certains éléments de l'intrigue, etc.), plus superficielles avec Rebelle (mais le texte avait déjà été relu et corrigé avec une directrice d'ouvrage pour une première publication chez Kirographaires). Je n'aimerais pas voir affaire à un éditeur qui ne propose pas de correction. On tombe souvent sur des bouquins pleins de fautes et d'incohérences, publiés chez de petits éditeurs, et j'avoue que ça m'énerve. C'est quand même le minimum, pour un éditeur qui propose des bouquins à la vente, de les corriger sérieusement ! Payer un correcteur devrait entrer dans le cahier des charges, sinon, on ne se revendique pas "éditeur" ! Et le pire, c'est qu'actuellement, on trouve pas mal de coquilles même dans des textes publiés par de grosses maisons... c'est un manque de respect pour le lecteur. |
| | Nombre de messages : 666 Âge : 38 Date d'inscription : 29/02/2016 | Fannuscrit / Hé ! Makarénine Jeu 12 Mai 2016 - 8:29 | |
| Merci ! Il y a un moment où je me suis dit : mais c'est vraiment nul finalement si je dois autant corriger mon manuscrit, mais en même temps pourquoi un éditeur prendrait la peine de travailler sur un texte "nul" ? ça me rassure un peu |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Jeu 12 Mai 2016 - 19:21 | |
| Tu peux l'être. Chez City, pas de corrections de fond. Juste de forme. C'est ce qui m'a conduite à relire 5 fois le texte. En doutant de tout... |
| | | Invité / Invité Lun 16 Mai 2016 - 21:40 | |
| Je pense qu'une grosse majorité d'auteurs se voient proposer des corrections et ce, même si le texte est déjà "bon", c'est une étape normale et souhaitable je trouve. Après, certaines ME n'ont peut etre pas le temps, l'envie ou l'argent pour faire ça en profondeur, mais c'est évident que le regard extérieur d'un pro va voir des choses que l'on n'aura pas forcément vu avant (répétitions, lourdeurs) |
| | Nombre de messages : 345 Âge : 31 Pensée du jour : Ferme les yeux juste une seconde et tu verras qu'en fait, tu n'en as rien à faire. Date d'inscription : 07/12/2015 | Gemili / Tapage au bout de la nuit Lun 16 Mai 2016 - 21:52 | |
| De base, je considère qu'un auteur ne peut pas se corriger lui-même, il est trop dans son délire et c'est à peine s'il lit le même texte que son lecteur (ne serait-ce que parce qu'il sait tout des personnages, même ce qu'il n'a pas écrit)
Ensuite, les amis, c'est bien sympa mais même en étant un dieu de l'ortho, tu perds ta concentration à la lecture d'un texte, c'est tout un métier de corriger un roman, surtout s'il est long. Donc une fois pour les fautes, une fois pour l'histoire, ça fait deux lectures en étant concentré. Minimum. Je trouve ça plutôt logique qu'en lisant un texte deux fois, dans l'idée de chercher des erreurs de syntaxes, tu finisses par noter des erreurs sur la forme, voire poser des questions sur la narration. Après tout, si tu trouves un passage obscure ou un peu lourd, pourquoi ne pas le faire remarquer en marge ? Personne n'a jamais rien à redire sur un texte. Bien que laborieuse, la correction d'un texte est moins longue que sa mise en page et ça fait parti du boulot. Quel est l'intérêt d'un éditeur sans ce regard critique ? Autant s'auto-publier et prendre contact avec un distributeur nous-même.
Bref, j'avoue ne pas avoir confiance en une maison d'édition qui ne renvoie pas un manuscrit couvert de rouge. Après, tu n'es pas obligé de tout prendre en compte, il y a matière à discussion (la phase de correction peut être très longue si elle génère un débat mais elle doit valoir le coup). |
| | Nombre de messages : 728 Âge : 49 Localisation : Montréal Date d'inscription : 12/06/2012 | idmuse / Blanchisseur de campagnes Mar 17 Mai 2016 - 0:52 | |
| Je vais un peu tempérer ce post. C'est vrai que c'est très aléatoire les corrections, mais dans vos échanges je trouve qu'on mélange correction orthographique et direction littéraire. La direction littéraire est une étape avant la correction: on travaille l'histoire, les personnages, les situations. Chez milady, par exemple, j'avoue que c'est leur force. Et ce travail est très (très) formateur. Après, il y a un correcteur (machine et/ou humain). Là, ça varie des maisons. Mais même chez HQN, il y a des corrections (mineures, c'est juste), mais je crois qu'au niveau de la sélection, c'est plus serré. Ou alors c'est déjà modifié et l'auteur ne voit pas la modification (je doute qu'on se souvienne du texte en entier). Pour être dans 5 maisons différentes, je dirais que la direction littéraire est un cadeau rare, mais précieux. Par contre, pour certaines histoires, je sais que je peux m'en passer. Autrement, une vraie correctrice et non une machine, est un cadeau tout aussi précieux (et un mode de révision sous word - oui, oui, l'inverse existe). En résumé, chaque maison est très différente. Il faut demander aux auteurs, et à plusieurs, pour avoir l'heure juste. Cela dit: aucune maison n'est parfaite. |
| | Nombre de messages : 331 Âge : 43 Date d'inscription : 19/05/2014 | paty / Tapage au bout de la nuit Mar 17 Mai 2016 - 8:32 | |
| Moi, j'ai envie de te dire que tout dépend de la qualité de ton manuscrit à la base ! Plus tu travailleras en amont ton texte, sur les lourdeurs, les répétitions, les reformulations, les corrections orthographiques et syntaxiques, moins tu en auras en travail éditorial. Idem pour les questions de cohérence, anachronismes, vraisemblance. Et c'est un peu le but de la sélection drastique des ME ! Je rappelle qu'à la base, seuls les manuscrits les plus clean retiennent l'attention des ME ( même si pour certaines ME on voit très nettement que seul le profit compte et que peu importe le texte, on se dit qu'il y aura tjs des pigeons pour acheter ).
Perso, je l'ai vu entre la correction de mon T1 et mon T2. Le travail édito a été beaucoup plus light sur le T2 car j'ai beaucoup plus repris mon texte pour chercher la petite bête en amont. |
| | Nombre de messages : 68 Âge : 38 Date d'inscription : 23/01/2015 | zadigsab / Clochard céleste Ven 28 Oct 2016 - 18:12 | |
| Bonjour,
je viens compléter ce post. Je suis publiée cette semaine chez Oskar éditions (en jeunesse donc) et j'ai eu des corrections. Cela m'aurait un peu surprise de ne rien avoir comme correction. J'ai travaillé en deux temps. En premier avec une enseignante sur l'intrigue, le vocabulaire et j'ai écris un chapitre de plus. J'ai beaucoup aimé cette collaboration et nos échanges autour de ses propositions. En deuxième avec un correcteur inconnu qui reprenait un peu tout, voulait mettre du vocabulaire que je ne trouvais pas adapté et avec lequel je n'ai pas pu discuter pour comprendre ses propositions (j'ai pu refuser les corrections que je ne voulais pas).
Bonne soirée
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| | Nombre de messages : 387 Âge : 63 Localisation : valbonne (06) Pensée du jour : Pourquoi j'écris? Parce que je veux vivre ! Zorg, "37.2 le matin" Date d'inscription : 18/11/2012 | Evorli / Tapage au bout de la nuit Ven 28 Oct 2016 - 23:06 | |
| Pour répondre à la question initiale et au vu de mon unique (pour le moment j'espère ) expérience de publication : Oui les corrections sont fréquentes, parfois invasives, et c'est bon signe! Un auteur qui a travaillé/retravaillé son texte n'a plus le recul requis pour juger de sa qualité (il a fait son maximum), et surtout de sa clarté : pour lui, tout est limpide, et parfois ses primo-lecteurs non-pro ne l'aident pas vraiment à mettre le doigt sur les passages obscurs. Cette exigence de clarté et de fluidité est, je pense, la différence la plus flagrante avec la plupart des textes auto-édités sur Amazon ou autres. (je parle ici de romans uniquement, et du fond uniquement, la forme, c'est une autre histoire, moins difficile à régler)
Dernière édition par Evorli le Ven 28 Oct 2016 - 23:12, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 68 Âge : 38 Date d'inscription : 23/01/2015 | zadigsab / Clochard céleste Ven 28 Oct 2016 - 23:11 | |
| Tout à fait d'accord avec Evorli. Une fois un certain temps passé sur son texte on ne se rend plus compte. Une bonne relecture est faite aussi pour signaler à l'auteur que tel ou tel passage manque de sens ou mérite d'être retravaillé. Pour ma part c'était une clé récupérée par l'héroïne qui gênait la correctrice. elle se demandait d'où venait l'objet et c'est vrai que ce n'était pas expliqué ! |
| | Nombre de messages : 674 Âge : 45 Date d'inscription : 12/07/2016 | Valéry K. / Hé ! Makarénine Sam 29 Oct 2016 - 0:17 | |
| - Fannuscrit a écrit:
- J'ai discuté avec une auteure chez HQN, elle m'a dit ne jamais avoir eu besoin de faire la moindre correction, ce qui m'a un peu filé des complexes.
Pas mon expérience. Je suis publiée chez HQN et j'ai toujours eu des corrections syntaxiques, parfois des passages à reformuler, parfois des corrections de fonds et/ou carrément de gros points à revoir (gestion des PDV, alternance passé/présent, explication des motivations d'un perso, etc.) (mais attention, certains éditeurs sont trompeurs : ils maîtrisent parfaitement l'art de la flatterie - ça doit être un pré-requis pour être éditeur xD - et disent aux auteurs "ne t'inquiète pas, il n'y avait quasi rien à corriger", mais en fait ils font eux-même les corrections pour éviter d'avoir à se battre avec les auteurs à ce sujet ). Sinon, attention : pas de complexes ! Ne pas avoir de corrections proposées par un éditeur ne veut absolument pas dire que le roman n'en avait pas besoin. Ça veut juste dire que l'éditeur n'a pas eu envie d'en faire et ça, on peut en penser ce que l'on veut. Personnellement, à moins de considérer que les auteurs publiés chez Gallimard, le Seuil, ou primés au Goncourt, et qui sont des auteurs qui font un gros taf de corrections édito avec leurs éditeurs, sont des auteurs qui sont mauvais, je ne vois vraiment pas de raison d'avoir des complexes en faire. Sinon, je plussoie l'entièreté du post d' IdMuse. |
| | Nombre de messages : 223 Âge : 39 Date d'inscription : 13/12/2014 | Ombelle / Autostoppeur galactique Sam 29 Oct 2016 - 22:58 | |
| J'ai lu récemment un livre publié par une grosse maison d'édition, et j'ai eu l'impression que rien n'avait été fait, ni sur le fond (incohérences en pagaille, personnages adultes se conduisant comme des pré-ados) que sur le fond (tournures maladroites, ponctuation aléatoire...) J'ai l'impression que de plus en plus de maisons d'édition se disent que la qualité du texte, finalement, ça coûte cher et ça ne rapporte pas plus de ventes... |
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