Fannuscrit a écrit:

comment fait au fait une ME sans distributeur ???? (enfin, quand le distributeur les abandonne ?)

Elle est dans la m... Je sais, j'ai connu avec la faillite de De Borée, qui a d'ailleurs mis plusieurs ME dans de graves difficultés. C'est beaucoup d'argent perdu.

A moins que la ME ait pris les devants et choisi un autre distributeur, mais même ainsi, ça met un frein sérieux à la promotion des livres déjà sortis, a minima.

Pour les petites ME, plusieurs affirment s'en tirer mieux sans distributeur (donc: vente directe en salon, via sur site ou quelques librairies partenaires) qu'avec un distributeur qui va leur facturer la mise en place de leurs bouquins en librairie, et quelques mois plus tard, leur re-facturer les retours des bouquins qui ne se sont pas vendus... Un distributeur coûte cher et n'est pas forcément amortissable sur de petits volumes de ventes.

Oui, tu as raison Ombelle.

Je parlais des maisons qui ont payé un distributeur qui fait faillite. C'est une énorme perte d'argent, généralement. Et même parfois de stock de livres.

Fannuscrit a écrit:

comment fait au fait une ME sans distributeur ???? (enfin, quand le distributeur les abandonne ?)

C'est la lose. Les éditions Voy'el avaient rédigé un statut explicatif sur Facebook à ce propos, si tu veux jeter un œil c'est là.

Tiphs a écrit:

Fannuscrit a écrit:

comment fait au fait une ME sans distributeur ???? (enfin, quand le distributeur les abandonne ?)

C'est la lose. Les éditions Voy'el avaient rédigé un statut explicatif sur Facebook à ce propos, si tu veux jeter un œil c'est là.

En fait, ce n'est pas exactement la même chose. Le post de Voy'el rejoint le propos d'Ombelle : la difficulté pour les petits éditeurs à travailler avec des distributeurs. Là c'est Voy'el qui abandonne Pollen et non l'inverse.

C'est une situation très différente d'un éditeur qui parvient à s'en sortir avec un distributeur mais qui doit faire face à la faillite de ce dernier.

Alors par contre, vous confondez distributeurs et diffuseurs. Ce sont les diffuseurs qui posent problème, pas les distributeurs (même les petites maisons peuvent facilement avoir un distributeur, pour les éditions Underground c'est Hachette).
Et c'est un cercle vicieux : un diffuseur coûte cher, mais sans diffuseur, la maison ne grandira pas...

Oui, tu as raison, Livia, il faut faire attention à la distinction. Pollen est un diffuseur-distributeur. Et il coûte cher aux maisons. S'il est effectivement en faillite, il risque de mettre beaucoup de ces maisons en grande difficulté, car il y a peu de chance qu'elles retrouvent les fonds investis.

Le Lamantin a failli couler à cause de Lokomodo, qui ne payait jamais ce qu'il leur devait et a fini par faire faillite en entraînant dans sa chute plusieurs petites ME. Ils s'en sont à peu près remis et ont ensuite signé avec un autre diffuseur/distributeur, Mot'Us, qui à son tour a plongé. Ils y ont à nouveau perdu quelques plumes. Du coup, ils travaillent maintenant sans diff/distr.

Hello ! Je fais remonter ce topic.

Est-ce que quelqu'un a un avis récent/tout frais sur Le Muscadier ?

Ce que je sais, c'est que j'ai envoyé un manuscrit il y a neuf mois et que je n'ai toujours pas de réponse...

Bonjour, remontée de topic, qui a de s infos récentes sur cette ME ? le site a l'air sérieux; la ligne édito claire, si qqun a des infos, je suis preneuse :)merci !

Hello
J'ai été éditée chez eux en 2017 pour un roman ado.

Je n'ai rien à leur reprocher sur leur structure et leur relation aux auteurs : ils sont pros, payent ce qu'ils doivent dans les temps, versent les droits Sofia (ce que tous les éditeurs ne font pas) et se battent pour les textes.

De mon côté ils avaient clairement loupé la cible (ils n'avaient pas l'habitude des récits d'imaginaire) avec une couverture loupée et une défense du manuscrit inadaptée. Mais ils ont fait leur travail et m'ont rendu mes droits dès que l'exploitation du roman n'a plus été rentable pour eux ni pour moi (ici aussi, un geste très pro que tout le monde ne fait pas).

Ils sont plutôt axés romans engagés, pour ados ou adultes. Je ne réitèrerais pas l'expérience pour un roman d'imaginaire, mais pour un texte plus contemporain et engagé, l'expérience est chouette.

Merci beaucoup de cet avis précieux !