| Invité / Invité Dim 10 Jan 2016 - 18:56 | |
| Rêverie et imagination sont deux synonymes qui ne veulent pas dire la même chose. Je ne peux pas m'empêcher de considérer l'imagination comme un penchant conscient pour la rêverie ; là où la rêverie est spontanéité, légèreté, abandon ; l'imagination me semble désir de rêver, volonté de construction, et surtout réponse à elle-même. Après, faute à mon partiel de demain, je n'ai pas lu Rousseau ni trop d'auteurs sur le sujet. Et j'ai oublié tout à l'heure de rappeler que, comme dit Nietzsche, les idées viennent en marchant. |
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Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Dim 10 Jan 2016 - 18:57 | |
| Hirondelle, c'est ce que je voulais dire : imaginer au sens de rêver, oui sans doute. Mais pas besoin d'avoir plein d'idées : comme tu le dis, la puissance de l'imaginaire ne dépend pas du nombre d'idées. Et une "idée" n'est pas nécessairement un début d'histoire Ca peut être quelque chose de beaucoup plus vague. Avoir un "stock" d'histoires ou de personnages ne me paraît pas indispensable (en tous cas, c'est une façon de procéder qui est très éloignée de la mienne). La capacité à faire d'une idée un vrai texte littéraire me paraît beaucoup plus décisive que le fait de multiplier les idées. (Je ne sais pas si je m'exprime clairement.) A mon sens, c'est là le coeur du problème de l'écriture : bon, j'ai une idée, et maintenant, il faut l'approfondir, la rêver, la travailler aussi, pour qu'elle devienne quelque chose, qu'elle soit susceptible d'exercer sur des lecteurs un pouvoir, une attirance, un désir. |
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| Invité / Invité Dim 10 Jan 2016 - 19:08 | |
| @ Solal : Mais j'ai l'impression que l'imagination est décisive dans la perception même du réel. C'est involontaire. On ne la provoque pas. Quand je fais une conférence, je m'imagine conférencière. J'agis comme j'imagine qu'une conférencière doit agir. La rêverie surgit au contraire dans un moment de désœuvrement, quand l'esprit n'est pas concentré sur quelque chose en particulier ... (C'est une hypothèse, encore une fois moi + philo = désamour) @ Nedjma : je suis tout à fait d'accord. |
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| Invité / Invité Dim 10 Jan 2016 - 19:09 | |
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| Invité / Invité Dim 10 Jan 2016 - 19:11 | |
| Non, mon but n'est pas d'asséner des vérités. Je ne suis pas sûre de ce que j'avance.
Ce sont juste des pistes.
A mon avis, l'imagination joue un rôle crucial dans l'écriture, et c'est pour ça que la question est importante (et dépasse largement le problème du nombre d'idées ...) |
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| Invité / Invité Dim 10 Jan 2016 - 19:14 | |
| Je suis d'accord Selon moi, ce que l'on écrit découle de notre imaginaire |
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Nombre de messages : 240 Âge : 39 Date d'inscription : 11/01/2012 | Clovis / Autostoppeur galactique Mer 13 Jan 2016 - 0:27 | |
| Ce qui est sûr c'est qu' on a jamais trop d'idées. On traite une idée par paragraphe, comptons le nombre de paragraphes dans un roman de deux-cent pages |
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